vendredi 1 mai 2009

Cumul des cas mondiaux : 564 cas confirmés. Le niveau 6 pour bientôt.

Quelque 564 cas confirmés de grippe A(H1N1) ont été recensés vendredi dans le monde. Un premier cas a été signalé en Asie, à Hong Kong.
L’Allemagne et la Grande-Bretagne ont annoncé chacun une contamination survenue à l’intérieur même de leur territoire. Il s'agit des deux premières transmissions interhumaines advenues en Europe.

Le niveau 6 devrait être prononcé dans les 24 heures par l'OMS.

Douze pays au total sont désormais touchés par la grippe porcine, dénommée officiellement par l’OMS “grippe A (H1N1)”, dont quatre sur le continent américain et six en Europe.

Notre connaissance du virus progresse, mais celui-ci s'est déjà modifié.

1/ il s’agit d’un virus très contagieux
2/ ce virus est en cours de diffusion à l’ensemble du globe à vitesse grand V et rien ne peu interrompre sa diffusion
3/ ce virus semble relativement peu pathogène pour l’instant,dans nos pays développés…. du type grippe
4/ il devrait nous revenir, plutôt plus fort en automne
5/ ce virus aurait déjà muté plusieurs fois depuis que les labos le suivent
6/ il va probablement encore muter et peut-être même se recombiner avec d’autre, ce qui risque d’augmenter de manière dramatique ses potentialités pathogènes.

Théoriquement, en cas de pandémie de grippe porcine, jusqu’à la moitié de la population pourrait être contaminée, a jugé vendredi l’agence de santé de l’Union européenne en se fondant sur ce qui s’était passé au cours des trois pandémies qu’a connues le XXe siècle.

Entre 25 et 30% en moyenne des gens sont tombés malades des suites de la grippe espagnole de 1918, de la grippe asiatique de 1957 et de celle dite de Hong Kong de 1968, a rappelé devant la presse Angus Nicoll, qui dirige le programme grippe du Centre européen du contrôle des maladies, dont le siège est à Stockholm.

“Un tiers des personnes étant contaminées sans tomber malades, cela nous donne un taux de contamination de 50%”, a-t-il ajouté.

Selon lui, environ 4% des individus ayant contracté ces grippes ont eu besoin de soins hospitaliers.

De plus, parmi les personnes tombées malades au cours des pandémies de 1957 et de 1968, la proportion des décès s’est établie “bien au-dessous de 0,2%, soit deux pour mille, ce qui est vraiment très bas”, a poursuivi M. Nicoll.

Dans le cas de la grippe espagnole, “une pandémie très inhabituelle” qu’il n’a pas voulu mettre en parallèle avec l’actuelle grippe porcine, ce taux avait été de 2 à 3%.

“Je ne voudrais pas dire que nous allons revoir la même chose”, a-t-il insisté, tout en soulignant que s’agissant d’un nouveau virus “la plupart d’entre nous ne sommes pour le moment pas immunisés contre lui”.