mercredi 20 août 2008

Apparition d'une souche de la grippe aviaire " hautement pathogène " au Nigeria

La FAO a annoncé mardi l'apparition au Nigeria d'une souche de la grippe aviaire "hautement pathogène" qui n'avait jamais été signalée auparavant en Afrique et qui suscite donc "de graves préoccupations" quant à son introduction sur le continent.

"Une souche de la grippe aviaire hautement pathogène, inconnue auparavant en Afrique, vient d'être décelée pour la première fois au Nigeria, où deux nouveaux cas de grippe aviaire ont été récemment signalés dans les Etats de Katsina et Kano", a indiqué dans un communiqué l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture basée à Rome. Les résultats de laboratoire du Nigeria et d'un laboratoire de référence de la FAO situé en Italie montrent que la nouvelle souche du virus est "génétiquement différente des souches qui avaient circulé au Nigeria lors des flambées précédentes en 2006 et 2007".

"Cette nouvelle souche n'avait jamais été signalée auparavant en Afrique et elle est plutôt similaire à des souches précédemment identifiées en Europe (Italie), en Asie (Afghanistan) et au Moyen-Orient (Iran) en 2007", a précisé l'agence. Cette détection "suscite de graves préoccupations, car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent", a indiqué Scott Newman, chargé de la coordination internationale de la faune au Service de santé animale de la FAO.

"Il semble improbable que les oiseaux sauvages aient transporté cette souche", mais "d'autres canaux seraient responsables de l'introduction du virus, comme le commerce international ou les mouvements illégaux ou non signalés de volailles, selon M. Newman.
Depuis l'apparition en Asie il y a cinq ans de l'épidémie de grippe aviaire provoquée par la souche H5N1, la maladie a touché plus de 60 pays. La grande majorité de ces pays a réussi à éliminer le virus chez les volailles.

Au Nigeria, la présence du virus avait d'abord été confirmée en février 2006 et la maladie avait attaqué les volailles dans 25 Etats avant d'être circonscrite. Une équipe d'experts en santé animale et de vétérinaires épidémiologistes de la FAO collabore actuellement avec le gouvernement et ses services vétérinaires, l'aide de la FAO portant notamment sur le contrôle et la constitution de stocks de produits pharmaceutiques vétérinaires.

"Plusieurs pays ont réussi à placer le virus sous contrôle. Mais tant que la grippe aviaire restera endémique dans certains pays, la communauté internationale devra faire preuve de la plus grande vigilance et maintenir un niveau élevé de contrôle", a averti Joseph Domenech, vétérinaire en chef de la FAO.

lundi 18 août 2008

Le Ghana en alerte

La Direction des services vétérinaires du Ghana alarmée par la résurgence de l'influenza aviaire (grippe aviaire) au Nigeria, veut se réunir avec ses voisins de l'Est, le Togo et le Bénin, pour discuter des mesures communes à prendre en vue de prévenir sa propagation dans leurs pays respectifs.

Dr. Enoch Koney, directeur intérimaire de l'institution, a déclaré qu'une réunion transfrontalière similaire avait été planifiée avec la Côte d'Ivoire, son voisin de l'ouest, et avec le Burkina-Faso celui du nord.

Le Ghana s'est déclaré exempt de la maladie il y a environ deux ans après avoir procédé à l'abattage de volailles et à d'autres mesures.

S'exprimant mardi à Kumasi à l'occasion d'un exercice de simulation de 24 heures sur la grippe aviaire, Dr. Enoch Koney a dit que tous les directeurs régionaux de l'agriculture mais aussi les agents vétérinaires avaient été informés de l'apparition d'une nouvelle souche décelée au Nigeria.

Il a expliqué que ces dispositions étaient prises pour renforcer la surveillance dans toutes les zones menacées par la grippe aviaire et leur a demandé d'être vigilants par rapport aux mesures de prévention et de contrôle.

Le responsable ghanéen les a invités à exercer un contrôle constant dans tous les marchés de volailles et à surveiller les sites de rassemblement des oiseaux migratoires sauvages au niveau des marécages tout en imposant la délivrance de permis d'importer pour les volailles et les produits de volaille.

Rappelons que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé l'apparition au Nigeria d'une nouvelle souche de la grippe aviaire qui n'avait jamais été signalée en Afrique.

L'organisation onusienne a indiqué que les résultats de tests effectués au Nigeria et par un laboratoire de la FAO montrent que cette nouvelle souche de virus - qui est similaire aux souches identifiées l'année dernière en Italie, en Afghanistan et en Iran - était génétiquement différente des souches détectées au Nigeria en 2006 et 2007.

"Il semble improbable que les oiseaux sauvages aient transporté cette souche en Afrique, puisque la dernière migration d'oiseaux sauvages d'Europe et d'Asie centrale vers l'Afrique a eu lieu en septembre 2007 et cette année la migration vers l'Afrique n'a pas réellement commencé", a déclaré Scott Newman, chargé de la coordination internationale de la faune au Service santé animale de la FAO.

Selon lui, d'autres canaux seraient responsables de l'introduction du virus au Nigeria comme le commerce international ou les mouvements illégaux ou non signalés de volailles.

"Ceci accroît le risque de l'expansion de la grippe aviaire à d'autres pays d'Afrique de l'ouest", a conclu la FAO.

dimanche 17 août 2008

L'Indonésie concentre les facteurs de risque d'émergence d'une grave pandémie grippale

L'Indonésie est aujourd'hui l'épicentre de l'épizootie de grippe aviaire due au virus H5N1. C'est aussi le pays où l'on observe le plus fort taux de mortalité humaine après infection par ce virus pathogène. C'est pourquoi les responsables de la veille sanitaire virologique internationale estiment que ce pays concentre tous les facteurs de risque quant à l'émergence d'une pandémie grippale hautement pathogène.

Telles sont les conclusions d'une étude coordonnée par Toni Wandra, directeur général du contrôle de maladie et de la santé environnementale du ministère indonésien de la santé, et publiée le 16 août dans The Lancet. Entre juin 2005 et février 2008, 127 cas humains d'infection par le virus H5N1 ont été recensés en Indonésie. Les enquêtes mises en oeuvre ont montré que, dans 103 cas, l'infection a eu une conséquence mortelle après, en moyenne, six jours d'hospitalisation, la plupart des malades présentant de manière plus ou moins tardive des troubles de la fonction respiratoire. L'OMS recense pour sa part, au total, 385 cas d'infection à travers le monde, dont 283 mortels.

LE H9N2, NOUVEAU SUSPECT

Les données épidémiologiques indonésiennes confirment que l'efficacité de l'un des deux antiviraux officiellement recommandés dans cette indication (l'oseltamivir, ou Tamiflu de la firme Roche) est étroitement associée à la précocité de son administration. Pour les auteurs de cette publication, tout comme pour les responsables de l'Organisation mondiale de la santé animale, ces données soulignent la nécessité de développer, dans les pays à la fois les plus pauvres et les plus exposés, des systèmes de veille sanitaire vétérinaire.

C'est dans ce contexte qu'un groupe de spécialistes dirigé par Daniel Perez (université du Maryland) a, mardi 12 août, publié, sur le site de la revue PLoS, les résultats d'une étude expérimentale menée sur des furets, laissant entendre qu'une autre souche d'un virus aviaire - le H9N2 apparu chez les volailles en 1988 - pourrait désormais être également devenue un nouvel agent potentiel de pandémie grippale meurtrière.
Jean-Yves Nau Le Monde

Grippe aviaire une nouvelle souche du virus H5N1 inquiète

La détection de cette nouvelle souche du virus H5N1 de la grippe aviaire en Afrique soulève « de graves préoccupations, car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent » a déclaré la FAO.

Une souche du virus H5N1 de la grippe aviaire hautement pathogène, inconnue jusqu’à ce jour, a été découverte en Afrique subsaharienne, au Nigeria. Cette nouvelle souche du virus H5N1 de la grippe aviaire inquiète les chercheurs, car ils ne comprennent pas par quel canal le virus s’est introduit.
Une souche du virus H5N1 de la grippe aviaire hautement pathogène, inconnue auparavant en Afrique subsaharienne, vient d’être décelée au Nigeria pour la première fois, a déclaré la FAO. C’est aussi au Nigeria que deux nouveaux cas de grippe aviaire ont récemment été signalés dans les Etats de Katsina et Kano, rappelle l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
La détection de cette nouvelle souche du virus de la grippe aviaire en Afrique soulève « de graves préoccupations, car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent », a déclaré le chargé de la coordination internationale de la faune au Service de santé animale de la FAO, Scott Newman.
Il ajoute qu’il est peu probable que les oiseaux sauvages aient transporté cette nouvelle souche de la grippe aviaire, « la dernière migration de ces oiseaux de l’Europe et d’Asie centrale vers l’Afrique ayant eu lieu en septembre dernier, » et que pour l'année en cours la migration n’a pas encore commencé.
Or, l’incertitude sur la propagation et la transmission du virus de la grippe aviaire est un « défi majeur pour les campagnes de lutte. Un contrôle accru est la clé pour surveiller de près la situation et suivre la trace du virus. »
Les résultats provenant d’un laboratoire du Nigeria et du laboratoire de référence de la FAO situé en Italie montrent que cette nouvelle souche du virus (H5N1, clade 2, EMA3) est génétiquement différente des virus qui avaient circulé au Nigeria lors des flambées épidémiques de 2006 et 2007. Cette nouvelle souche n’a jamais été signalée en Afrique. Elle ressemble plus à des souches précédemment identifiées en Europe (Italie), en Asie (Afghanistan) et au Moyen-Orient (Iran) en 2007.
Depuis l’apparition en Asie, il y a cinq ans, de l’épidémie de grippe aviaire provoquée par la souche H5N1, la maladie a touché plus de 60 pays. Le virus H5N1 de la grippe aviaire a contaminé 358 personnes et a fait 243 victimes humaines depuis 2003. Le virus est aussi à l’origine de l'abattage de 300 millions de volailles.

jeudi 14 août 2008

mercredi 13 août 2008

Le virus H9N2 de la grippe aviaire inquiète des chercheurs

Les pays du monde entier se préparent à un risque d'épidémie provoquée par le virus H5N1 de la grippe aviaire mais une autre souche de la maladie, appelée H9N2, pourrait également représenter une menace pour la population, rapportent des chercheurs.

Des analyses pratiquées sur cette souche du virus ont montré qu'il était capable de se transmettre et de se propager avec un nombre limité de mutations, a révélé une équipe de chercheurs du Saint Judes's Children Research Hospital de Memphis et de l'université du Maryland.

"Nos résultats suggèrent que l'existence et la prévalence des virus H9N2 chez des volailles constituent une menace conséquente pour les humains", écrivent les chercheurs dans le Public Library of Science journal.

La plupart des spécialistes du virus de la grippe estiment qu'une pandémie à l'échelle mondiale est inévitable. En revanche, personne ne peut prédire quelle souche du virus en particulier en sera responsable bien que le H5N1 fasse actuellement figure de principal suspect.

Le virus H5N1 de la grippe aviaire a contaminé 358 personnes et fait 243 victimes humaines depuis 2003. Il a également entraîné l'abattage de 300 millions de volailles.

Avec un nombre limité de mutations, il pourrait se transformer en un virus se transmettant facilement à l'homme et se propageant rapidement de personne à personne. Mais certains experts soulignent que le H5N1 n'est pas le seul virus à disposer de ces caractéristiques.

Le H9N2, qui existe principalement chez les volatiles, a contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Il a été retrouvé chez des oiseaux, des cochons et d'autres animaux en Europe et en Asie.

Une seule mutation rend le H9N2 plus virulent et plus pathogène et facilite également sa transmission d'un furet à un autre, constatent les chercheurs dans leur étude.

Toutefois, il ne semble pas se transmettre dans l'air, ce qui pourrait limiter sa propagation.

Il existe des centaines de souches des virus de la grippe aviaire mais seulement quatre - le H5N1, le H7N3, le H7N7 et le H9N2 - ont contaminé des humains.

lundi 11 août 2008

FAO : une nouvelle souche de la grippe aviaire décelée au Nigeria


Une souche de la grippe aviaire hautement pathogène, inconnue auparavant en Afrique subsaharienne, vient d'être décelée au Nigeria pour la première fois, annonce aujourd'hui l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Les résultats de laboratoire du Nigeria et d'un laboratoire de référence de la FAO situé en Italie montrent que la nouvelle souche du virus est génétiquement différente des souches qui avaient circulé au Nigeria lors des flambées précédentes en 2006 et 2007. Cette nouvelle souche n'avait jamais été signalée auparavant en Afrique, elle est plutôt similaire à des souches précédemment identifiées en Europe (Italie), en Asie (Afghanistan) et au Moyen-Orient (Iran) en 2007, affirme un communiqué.

« La détection d'une nouvelle souche de la grippe aviaire en Afrique suscite de graves préoccupations, car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent », affirme Scott Newman, chargé de la coordination internationale de la faune au service de santé animale de la FAO.

« Il semble improbable que les oiseaux sauvages aient transporté cette souche, la dernière migration de ces oiseaux de l'Europe et d'Asie centrale vers l'Afrique ayant eu lieu en septembre dernier, et pour ce qui est de l'année en cours la migration vers le sud et l'hinterland africain n'a pas encore commencé », indique M. Newman.

« Il se pourrait bien qu'il y ait d'autres canaux ayant introduit le virus : le commerce international, par exemple, ou les mouvements illégaux et non signalés de volailles. Cela accroît le risque de propagation de grippe aviaire vers d'autres pays en Afrique de l'Ouest », précise l'expert de la FAO.

Depuis l'apparition en Asie, il y a cinq ans, de l'épidémie de grippe aviaire provoquée par la souche H5N1, la maladie a touché plus de 60 pays. La grande majorité de ces pays a réussi à éliminer le virus chez les volailles. Au Nigeria, la présence du virus avait d'abord été confirmée en février 2006 et la maladie avait attaqué les volailles dans 25 Etats avant d'être circonscrite.

samedi 9 août 2008

Présumée épidémie de grippe aviaire en Indonésie : tests négatifs

Les tests sanguins effectués sur treize villagois indonésiens suspectés d'avoir contracté la grippe aviaire se sont révélés négatifs, a annoncé samedi le ministère de la Santé.

Des experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) étaient arrivés vendredi dans un village du nord de Sumatra pour enquêter sur une présumée épidémie de grippe aviaire après la mort de trois personnes et l'hospitalisation de 13 autres.

"Tous les échantillons prélevés sur des cas suspects sont négatifs", a indiqué I Nyoman chargé des maladies infectieuses au ministère de la Santé.

Selon des responsables locaux, des villageois ont commencé à présenter des symptômes proches de ceux de la grippe aviaire (fièvre, difficultés respiratoires) après la mort de poulets la semaine dernière dans le village de Air Batu (province de Sumatra Nord).

L'Indonésie, région du monde la plus touchée en termes de mort d'hommes, est également le seul pays où a été confirmée par des analyses en laboratoire une transmission interhumaine de la maladie au sein d'une famille sur l'île de Sumatra.

Le dernier bilan officiel de la grippe aviaire faisait état la semaine dernière de 112 morts dans l'archipel, soit près de la moitié des décès dans le monde. Mais des spécialistes estiment que le bilan réel est probablement plus élevé que les chiffres officiels.

jeudi 7 août 2008

L'Indonésie enquête sur une épidémie présumée de grippe aviaire

Les autorités indonésiennes ont dépêché une équipe sanitaire dans un village sur la grande île de Sumatra afin de confirmer la présence d'une épidémie présumée de grippe aviaire qui aurait contaminé au moins 13 villageois.

"Nous suspectons une épidémie de grippe aviaire au regard du nombre de gens présentant des symptômes de la grippe aviaire", a déclaré à l'AFP Chandra Syafei un responsable de la province de Sumatra Nord.

"Nous attendons le résultat des prélèvements sanguins envoyés à Jakarta", a-t-il précisé.

Il n'a cependant pas été en mesure de confirmer la mort, la semaine passée, de trois personnes dans le village de Air Batu.

Ce bilan a été avancé mercredi auprès de l'AFP par une infirmière travaillant dans un hôpital local. Elle a affirmé que trois des 13 patients traités étaient décédés après avoir présenté des symptômes de la grippe aviaire.

Selon des responsables locaux, des villageois ont présenté de la fièvre et des difficultés respiratoires après la mort de poulets, vraisemblablement des suites de la grippe aviaire.

Selon Chandra Syafei, une équipe de cinq spécialistes en épidémiologie se sont rendus sur les lieux où ils ont distribué du Tamiflu, médicament considéré comme efficace contre la grippe aviaire.

Le ministère de la Santé à Jakarta n'a pu être joint dans l'immédiat.

L'Indonésie, région du monde la plus touchée en termes de mort d'hommes, est également le seul pays où a été confirmée par des analyses en laboratoire une transmission interhumaine de la maladie au sein d'une famille sur l'île de Sumatra.

Le dernier bilan officiel de la grippe aviaire faisait état la semaine dernière de 112 morts dans l'archipel, soit près de la moitié des décès dans le monde. Mais des spécialistes estiment que le bilan réel est probablement plus élevé que les chiffres officiels.

mardi 5 août 2008

dimanche 3 août 2008

Nouveau décès en Indonésie

Un Indonésien de 19 ans est décédé de la grippe aviaire, portant ainsi à 112 le nombre de morts dans ce pays, a déclaré dimanche Nyoman Kandun, directeur général chargé du contrôle de la maladie contagieuse au ministère indonésien de la Santé.

Cet homme travaillant pour un cargo est mort la semaine dernière dans la ville de Tanggerang, dans la banlieue de Jakarta, a ajouté le directeur.

Selon l'Organisation mondiale de la Santé, le virus a tué 243 des 385 personnes infectées dans 15 pays depuis 2003.

vendredi 1 août 2008

Grippe aviaire au Nigeria : le Niger décrète une " alerte maximum "


Le Niger a décrété " l'alerte maximum " sur ses 1.500 km de frontière avec le Nigeria où de nouveaux cas de grippe aviaire ont été déclarés la semaine dernière, a appris vendredi l'AFP de source officielle.

Le 28 juillet, les autorités nigérianes ont annoncé la réapparition du virus de la grippe aviaire dans les Etats du nord de Birnin Kebby, Kano et Katsina, sans préciser s'il s'agit du virus de la grippe H5N1 hautement pathogène.

Par précaution, le gouvernement nigérien a indiqué jeudi soir que l'alerte concernait les régions de Zinder (sud-est), Maradi (centre-sud), Dosso (sud-ouest) et Tahoua (ouest), toutes voisines du Nigeria.

Une mission doit partir la semaine prochaine dans ces quatre régions pour renforcer les mesures de surveillance.

Dès l'annonce de cas de grippe aviaire au Nigeria, les autorités sanitaires de Maradi ont réactivé leur dispositif de surveillance sur la frontière nigériane où des dizaines de poussins d'un jour ont été déjà saisis et détruits.

En 2006, le Niger a été le deuxième pays d'Afrique de l'Ouest après le Nigeria, où le virus H5N1 avait été découvert à Zinder et Maradi.

Cette nouvelle menace intervient alors que le ministère nigérien des Ressources animales a récemment ordonné la levée partielle des mesures interdisant l'importation des produits aviaires en vigueur depuis deux ans.