• Le 22 mai 2008, les autorités sanitaires du Bangladesh ont annoncé la confirmation du 1er cas humain de grippe aviaire A(H5N1) diagnostiqué dans ce pays. • Il s’agit d’un garçon de 16 mois, originaire de Dhaka dont l’infection remonte à janvier 2008. Il a survécu. Des contacts avec de la volaille avaient été documentés. • Les 1ers examens biologiques réalisés au Bangladesh étaient positifs pour le virus de la grippe A mais négatifs pour H1, H3 et H5. Des prélèvements envoyés ultérieurement au CDC d’Atlanta dans le cadre de la surveillance de la grippe saisonnière se sont avérés positifs pour A(H5N1) (culture et PCR). • Les 1ers foyers d’influenza aviaire au Bangladesh (volaille) ont été identifiés en février 2007. Au 22 mai 2008, des foyers ont été confirmés dans 47 districts. • Depuis le début de l’épidémie en 2003, le Bangladesh est le 15ième pays à avoir confirmé des cas humains de grippe aviaire (AH5N1). Le bilan des cas humains confirmés biologiquement et notifiés à l’OMS de 2003 au 27 mai 2008 est de 383 cas et 241 décès.
Le ministère de la Santé du Bangladesh a annoncé aujourd'hui la découverte du premier cas humain de grippe aviaire de type H5N1 dans le pays.
Le ministère précise dans un communiqué qu'un enfant a été infecté par le virus en janvier. Il a reçu un traitement et est en voie de guérison. Le communiqué précise que le cas a été diagnostiqué par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, basés à Atlanta, aux Etats-Unis.
Le Bangladesh a abattu ces derniers mois des centaines de milliers d'oiseaux après la détection du virus l'an dernier.
Cas humains confirmés biologiquement et notifiés à l’OMS de 2003 au 20 mai 2008 : 382 cas, 241 décès. Le tableau ci-dessous donne la situation par pays fin avril.
La lutte contre les maladies infectieuses devrait connaître un nouveau développement avec les anticorps monoclonaux (MAbs). Dans la revue Nature , des chercheurs de l'école de médecine d'Atlanta et de la fondation de recherche médicale d'Oklahoma présentent une méthode de clonage pour les fabriquer à tire-larigot.
Des volontaires ont été vaccinés contre la grippe, puis on leur a prélevé les cellules fabriquant les anticorps. Par clonage en éprouvettes, ces cellules ont fourni de grandes quantités d'anticorps utilisables. Ce procédé ne réclame que quelques semaines, alors que la fabrication de vaccins réclame, au minimum, deux à trois mois.
Un gain de temps capital, surtout quand il s'agira de lutter contre une pandémie de grippe aviaire ou de n'importe quelle autre maladie contagieuse comme l'anthrax.
Les vaccins demeurent encore aujourd'hui impuissants à nous protéger de façon durable contre des maladies infectieuses, comme la grippe, le sida ou l'hépatite C. La raison: les pathogènes responsables de ces pathologies évoluent rapidement et parviennent ainsi à déjouer les armes vaccinales dont nous disposons. Dans le cadre du congrès de l'Association francophone pour le savoir (Acfas), qui se déroule toute la semaine à Québec, un chercheur de l'Université Laval a annoncé hier avoir élaboré une nouvelle stratégie susceptible d'engendrer une vaccination universelle contre toutes les souches émergentes de ces pathogènes dévastateurs. Cette véritable révolution vaccinale nous permettrait notamment de faire face à la menace d'une pandémie de grippe en toute quiétude.
Subissant sans cesse de nouvelles mutations qui changent la configuration de leur surface, les virus de la grippe, du sida et de l'hépatite C, ainsi que la salmonelle, bactérie responsable de la fièvre typhoïde, finissent un jour ou l'autre par échapper aux anticorps produits à la suite de l'administration d'un vaccin. Car ces anticorps n'ont pour cible que des protéines situées à la surface du virus, lesquelles sont susceptibles de subir des mutations.
«On sait aujourd'hui que les prochains vaccins devront s'attaquer à des cibles qui sont conservées au cours de l'évolution de la souche virale», a expliqué Denis Leclerc, virologue au Centre de recherche en infectiologie de l'Université Laval. «On connaît déjà plusieurs de ces cibles. Le problème est que nous n'arrivons pas à déclencher une réponse immunitaire suffisamment vigoureuse contre ces cibles pour assurer une bonne protection. C'est là la grande problématique dans le domaine de la vaccination aujourd'hui.»
Lors de l'émergence de nouveaux virus de la grippe, par exemple, ce sont les protéines de la surface des virus qui se modifient. Les protéines qui participent à la structure interne du virus demeurent quant à elles intactes. «Le virus ne peut se permettre de modifier ses protéines internes car il perdrait ainsi son potentiel infectieux, a expliqué le chercheur. Il nous faut donc orienter la réponse immunitaire contre ces protéines qui sont conservées malgré les mutations successives qui transforment la surface du virus.»
Mais pour atteindre ces protéines internes, appelées épitopes, la réponse immunitaire ne devra pas se réduire à la production d'anticorps qui neutralisent l'infection en s'attachant spécifiquement à certaines protéines situées à la surface du virus, a poursuivi M. Leclerc. La réponse immunitaire doit aussi comporter un deuxième volet, cellulaire celui-là, au cours duquel un bataillon de cellules est dépêché sur les lieux de l'infection pour y éliminer les cellules infectées.
Pour le moment, il n'existe aucune technologie vaccinale capable de provoquer une réponse immunitaire de type cellulaire contre les cibles conservées, a rappelé Denis Leclerc. «Tous les vaccins disponibles sur le marché ne génèrent que des anticorps. Or, comme les virus mutent très rapidement, les anticorps que vous avez générés à la suite de votre vaccination ne reconnaîtront pas les nouvelles souches qui émergent.»
Pour provoquer une réponse cellulaire, il faut aider le système immunitaire au moyen d'un adjuvant, un stimulant pourrait-on dire. Et l'adjuvant qu'a choisi le virologue Denis Leclerc est un «pseudovirion», c'est-à-dire une molécule ayant la forme d'un virus infectant spécifiquement les végétaux.
Pour produire cet adjuvant en quantités suffisantes pour la préparation de vaccins, le scientifique a introduit le gène responsable de la structure de ce virus végétal dans des bactéries qui ont reproduit en de multiples exemplaires la forme exacte du virus végétal. «Ce pseudovirion ayant la forme d'un bâtonnet a le potentiel de déclencher les deux volets de la réponse immunitaire, a affirmé le virologue. Le système immunitaire des mammifères, y compris l'humain, reconnaît ce genre de structure cristalline et hautement répétitive comme un grand danger puisqu'il n'en a jamais rencontrée [les humains ne sont jamais exposés aux virus infectant les végétaux]. Au fond, ce pseudovirus végétal n'est absolument pas dangereux pour les mammifères, mais quand on l'injecte sous la peau d'un mammifère, il déclenche la forte réponse immunitaire de type cellulaire que l'on recherchait. Et si on y associe une cible -- un épitope conservé -- appartenant au pathogène, la réponse immunitaire sera alors dirigée contre cette cible», et donc contre les cellules infectées par ce pathogène.
Toutes les structures cristallines et hautement répétitives comme celle du pseudovirion végétal ont la capacité de déclencher de vigoureuses réponses immunitaires comportant à la fois la production d'anticorps et la réponse cellulaire ou cytotoxique qui tue les cellules infectées que le système immunitaire a repérées, a résumé le conférencier.
Un vaccin universel
Le futur vaccin qu'a mis au point l'équipe de Denis Leclerc se composera donc de pseudovirions auxquels on attachera une cible, en l'occurrence une protéine appartenant à l'intérieur du pathogène à abattre et qui est commune à toutes les différentes souches de ce pathogène parce qu'elle n'est pas soumise à cette évolution constante et rapide que subissent les souches virales, comme l'influenza. «Si on veut préparer un vaccin contre la grippe, on accolera à la surface de l'adjuvant, c'est-à-dire du pseudovirus végétal, les protéines structurales internes M1 ou NP présentes chez tous les virus de l'influenza. On obtiendra ainsi un vaccin universel qui devrait nous protéger contre toutes les souches de grippe qui pourraient émerger, y compris une grippe aviaire. Peu importe la souche qui circule, on administrera chaque année le même vaccin», a souligné le chercheur avant d'ajouter que l'adjuvant du vaccin induit également une longue mémoire immunologique (assurée par la présence de cellules-mémoires) pouvant atteindre de trois à cinq ans. Ce qui veut dire que le système immunitaire d'une personne vaccinée reconnaîtra tout nouveau virus de la grippe qui pourrait infecter cette personne dans les années suivant sa vaccination et déclenchera une réponse immunitaire efficace (comportant ses deux volets) contre lui.
La technologie imaginée par Denis Leclerc et ses collègues possède plus d'un atout. Elle est aussi très polyvalente car il est possible de l'adapter à n'importe quelle maladie infectieuse. Présentement, le chercheur mène de front des programmes de recherche non seulement sur la grippe, mais aussi sur la fièvre typhoïde, avec un collègue mexicain, Constantino Lopes-Macias, de l'IMSS de Mexico, et sur le cancer du sein en collaboration avec l'immunologiste Réjean Lapointe, du CHUM. «Quand mon collègue du CHUM aura identifié une cible interne aux cellules cancéreuses, je la couplerai à mon adjuvant, qui alors déclenchera une réponse immunitaire contre la tumeur cancéreuse», a ajouté Denis Leclerc pour expliquer que sa technologie vaccinale pourrait aussi servir d'immunothérapie contre le cancer.
Les succès obtenus jusqu'à maintenant en recherche fondamentale permettent désormais à Denis Leclerc et à ses collègues de démarrer des études cliniques. «Nous sommes rendus à l'étape où nous avons besoin d'un financement industriel parce que ce ne sont pas les Instituts de recherche en santé (IRSC) qui vont payer pour les phases cliniques», a annoncé le virologue, qui affirmait avoir discuté la veille avec un investisseur potentiel . La révolution vaccinale est vraiment en branle.
Au moins cinq cas humains de grippe aviaire suspects ont été signalés aux autorités locales mercredi matin à Séoul après la confirmation de l'existence de foyers à Séoul plus tôt, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Les autorités de santé ont révélé que cinq personnes ont révélé des symptômes de fièvre ou de toux depuis mardi.
Les autorités ont fait des tests sanguins sur cinq personnes afin de confirmer s'ils sont positifs au virus H5N1, a rapporté l'agence Yonhap.
Le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche a annoncé mardi que des responsables de quarantaine ont détecté le virus H5N1 hautement pathogène sur des poulets morts dans un vivarium d'oiseaux situé dans l'est de Séoul.
C'est la première fois que le virus H5N1 touche Séoul depuis qu'une nouveau cycle de l'épidémie de la grippe aviaire est confirmé fin mars dans le pays.
L'épidémie dans la capitale a augmenté les inquiétudes selon lesquelles les autorités sont incapables de contenir la maladie qui a fait 6 millions de volailles tuées jusqu'ici.
Des foyers de grippes aviaire se sont propagés dans six des neuf provinces de Corée du Sud en dépit des abattages massifs ordonnés par les autorités, a-t-on appris samedi de source officielle.
Le dernier foyer impliquant la présence du virus hautement pathogène H5N1 a été mis au jour mercredi dans un restaurant de la ville de Daegu (300 km au sud-est de Séoul), a précisé le ministère de l'Agriculture.
Au total, 23 foyers ont été recensés alors que plus de cinq millions de poulets et canards ont été abattus depuis la découverte, début avril, d'un premier foyer à Gimje (260 km au sud de Séoul).
Des foyers avaient été précédemment détectés en mars 2007. Quelques mois auparavant, en novembre 2006, après la découverte de sept cas, la Corée du sud avait dû suspendre ses exportations de volaille vers le Japon, Hong Kong et Taïwan, notamment.
Le virus H5N1 a tué plus de 240 personnes dans le monde depuis la fin 2003. Aucun cas humain n'a encore été identifié en Corée du Sud.
Le virus H5N1 est transmissible à l'homme et contagieux, il a déjà tué 150 personnes en Haute-Garonne et 13 852 malades sont recensés. C'est le scénario catastrophe élaboré par l'Etat pour simuler durant deux jours une pandémie grippale sur le département. Débuté hier, cet exercice mobilise notamment des établissements scolaires, parmi lesquels le lycée de Saint-Orens, réquisitionné pour être transformé en centre de consultation et de coordination sanitaire et social. Si la réalité devait rattraper la fiction, les élèves resteraient chez eux et ses locaux accueilleraient alors des patients. Equipés de masques de protection, certains lycéens se sont prêtés au jeu de rôle grandeur nature, transformés pour un jour en patients contaminés. « Je devrais assurer la continuité pédagogique, gérer la coordination des différents centres de consultation du secteur, mais aussi faire face à l'approvisionnement en médicaments ou encore en matériel », explique leur proviseur Pierre Donadieu. A la préfecture, la cellule de crise coordonne l'ensemble des services. « L'armée gère la sécurisation de Purpan, confronté à l'affluence, la trésorerie générale s'assure par exemple que les distributeurs d'argent sont bien alimentés », détaille Loïc Armand, sous-préfet de Muret dont l'objectif est d'améliorer le dispositif.
De façon étonnante, une source de contamination qui ne semble pas avoir été étudiée, c'est la possibilité pour le virus de la grippe A (...
Aider Haïti
Voir le site de Timoun Haïti, en cliquant sur l'image
Pensez-vous que les médecins généralistes devraient vacciner contre la grippe A (H1N1) dans leurs cabinets ?
Ce sondage est maintenant clos, les pourcentages sont restés identiques du début à la fin avec 3/4 des réponses favorable à la vaccination au cabinet du médecin.
En France après plusieurs mois on avait assisté à un changement de stratégie concernant la vaccination contre la grippe A (H1N1). A partir du mardi 12 janvier 2010, les médecins généralistes français devaient pouvoir vacciner dans leurs cabinets, comme leurs homologues de nombreux autres pays.
Mais est-ce encore de circonstance ? La complexité du processus envisagé semble conduire à un nouveau fiasco ?
Le généraliste doit se fournir en vaccins dans un centre, qui est parfois très éloigné, dans un créneau horaire souvent guère compatible avec son activité, et qui sont maintenant tous fermés. Sur le plan pratique il n'est plus nécessaire d'avoir un bon, mais le spot publicitaire avait continuer d'affirmer le contraire.
Les avis exprimés (Plus des 3/4 sont en faveur de la vaccination chez les généralistes) reflètent le simple bon sens. Durant la même période, sans tapage les médecins ont vaccinés dans leur cabinet 6 millions de personnes contre la grippe saisonnière alors que seulement 5 millions l'étaient contre la grippe A (H1N1) dans des centres avec une médiatisation exceptionnelle !
La carte d'identité du virus H1N1
Blog monsois
Reste à savoir ce que signifie prochainement dans le langage administratif.
Qu’est-ce que le virus de la grippe A ?
Les virus influenza sont des virus enveloppés, à ARN, de la famille des Orthomyxoviridae. En fonction de caractéristiques internes, des types sont définis : A, B, C. De faible résistance, sauf par temps froid, les virus influenza A disposent d’un réservoir mondial énorme : les oiseaux domestiques ou sauvages (en particulier les canards), les porcs, de nombreuses espèces animales et l’homme. La même souche pouvant contaminer des animaux et des êtres humains fait de la grippe une zoonose. Tout simplement, il s’agit, selon les spécialistes, d’une maladie respiratoire provenant des élevages de porcs. Le virus A (H1N1) est issu de la recombinaison, dans l’organisme du cochon de trois autres : celui de la grippe porcine, celui de la grippe aviaire et celui de la grippe humaine de type A du sous-type H1N1.
Pourquoi le virus apparaît maintenant ?
«On ne le sait pas», ont reconnu les spécialistes de l’OMS. Le manque de connaissances provient du fait que le virus a muté de façon inédite, «dans des gênes jamais rencontrés auparavant». Il a cependant trouvé chez le porc un creuset idéal pour se développer, l’animal attrapant très facilement les différents types de grippe.
Quels sont les symptômes de la grippe A ?
Les symptômes de cette grippe sont similaires à ceux de la grippe saisonnière classique, c’est-à-dire un brutal accès de fièvre, toux, douleurs musculaires et fatigue extrême. Il s’agit de fièvre pouvant aller jusqu’à 41°C, toux sèche sous forme de quintes, écoulement nasal, douleurs articulaires et/ou musculaires (courbatures) et de fatigue. Ils apparaissent après 24 à 48h d’incubation et peuvent persister une semaine. La grippe A semble provoquer en outre plus de diarrhées et de vomissements que la grippe classique.
La grippe saisonnière fait à travers le monde chaque année entre 250 000 et 500 000 morts. Les virus de la grippe mutent constamment, ce qui explique pourquoi le vaccin contre la grippe change chaque année. La dernière pandémie remonte à 1968. On avait compté alors un million de morts.
Des nouvelles formations pour les professionnels
Le Docteur Jacques Desbarbieux qui est le webmaster de ce site a organisé avec le Docteur Marc de Bettignies une soirée de formation réservée aux médecins pour faire le point sur la grippe A (H1N1). Responsables de plusieurs cycles de formation sur la grippe aviaire ces deux médecins sont impliqués dans la formation professionnelle depuis de nombreuses années. Merci aux nombreux participants qui ont pu s'exprimer et débattre à la lumière des dernières découvertes. (Photo ci-dessous)
D'autres régions ont également organisée des formations comme à Strasbourg avec le Docteur Claude Bronner et le Docteur Christophe Hommel, responsable du Centre de vaccinations internationales au CHU de Strasbourg, le jeudi 26 novembre à 20h30 au Forum de la Faculté de Médecine de Strasbourg.
Pour vous aider à comprendre
Des explications pour comprendre et mieux se faire une opinion sur la grippe et le vaccin. Cliquez sur l'image.
Grippe et grossesse
Sur ce site participez à l’enquête lancée et coordonnée par le CNGOF, la SFAR, la SRLF et la SPILF sur l’impact de la grippe H1N1 pandémique au cours de la grossesse en 2009 en France. Vous pourrez aussi y trouver de la documentation, de la bibliographie sélectionnée, et des liens utiles. Certains documents ne sont accessibles qu’après authentification.
Un site à l'écoute des médecins
Cliquez sur l'image pour accéder au site de notre ami le Docteur Michel Biland
Situation actualisée au quotidien
Cliquez dans les cercles sur la carte pour avoir la situation de chaque pays. Vous pouvez aussi utiliser les barres de réglage et les flèches pour vous déplacer dans la carte.
Quelle sera la vie quotidienne durant la pandémie
On évoque à partir de septembre 2009, la passage au niveau 6 signifiant l'état de pandémie en France. Comment s'organiser ? Que faire ? Comment réagir ? Des informations essentielles qu'il est utile de connaître dès maintenant.
Un entretien avec Antoine Flahaut
Une émission sur France Inter le 18 août 2009 avec Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l'Ecole des Hautes Etudes en santé publique et par téléphone, le Professeur René Frydman, gynécologue obstétricien, chef de service à l'hôpital Antoine Béclère de Clamart et Hélène Cardin, journaliste, spécialiste des questions santé à France Inter qui répondent aux questions d’Eric Delvaux et des auditeurs
Le blog d'Antoine Flahaut
Un site professionnel sur la grippe
Un site d'échange pour les experts (en anglais)
Affiche conseil salle d'attente
Une belle affiche, mais des masques, en quantité limitée, difficiles à se procurer ! Et une indiscipline des patients comme le confirme plusieurs médecins avec la disparition très rapide du matériel mis à disposition en salle d'attente. Il manque la caméra de surveillance ...
Le niveau 6 en septembre en France ?
La déclaration officielle du niveau de pandémie en France pourrait intervenir à la rentrée de septembre 2009, ou avant en cas d'évolution précipitée. Le virus A (H1N1) ayant un comportement étonnant même en période estivale. Il pourrait s'agir d'un niveau 6 allégé et adapté à ce virus qui est surprenant à plus d'un titre.
Considérations à prendre en compte pour évaluer la gravité d'une pandémie grippale
Vous pouvez charger ce document de l'OMS (en fichier pdf) en cliquant sur l'image ci-dessus. Mis en ligne le 29 mai 2009
Le site dédié aux professionnels
Situation populationnelle
En cliquant sur l'image vous pouvez charger ce document (en pdf) de l'InVS. Il s'agit du dossier de la conférence de presse du 27 août 2009
Union Généraliste
Une étude (en anglais) sur le risque pandémique
Cliquez sur l'image pour accéder à cette étude de l'ECDC en format pdf publiée le 20 juillet 2009, sur le risque pandémique de la grippe A (H1N1)
Interview du Pr Agut
Le Pr Henri Agut, chef de service de virologie à la Pitié Salpêtrière et chef du laboratoire dynamique épidémiologie et traitement des infections virales, expose les gestes simples à adopter pour ne pas se faire contaminer par le virus de la grippe. Selon lui, deux sénarios sont possibles avec l'arrivée de l'hiver: un selon lequel le virus revient sous la même forme, et un autre sénario plus catastrophique avec un virus un peu changé.
Interview du Pr François Bricaire
Le Pr François Bricaire, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié Salpêtrière estime que le passage au niveau d'alerte 6 décidé par l'OMS va sans doute changer peu de choses en France, et évoque les risques de co-infection (entre grippe porcine et grippe traditionnelle).
Interview du Pr David Klatzmann
Le Pr David Klatzmann, co-directeur de l'IFR, directeur de l'unité Immunologie-immunopathologie-immunothérapeutique, et du laboratoire biothérapie de la Pitié Salpêtrière, confronte les risques et fait le point sur la grippe porcine et la grippe aviaire qui aurait des "effets dévastateurs" si elle se transmettait d'homme à homme. Il prône par ailleurs les vertues de la vaccination avec de l'ADN.
Interview du Pr Brigitte Autran
Selon le Pr Brigitte Autran, co-directrice de l'IFR immunité cancer infection (avec le Pr David Klatzmann), professeur d'immunologie à la Pitié Salpêtrière, membre du comité des vaccinations au ministère de la Santé et de la cellule de lutte contre la grippe et membre du groupe de sécurité vaccinale de l'OMS, un vaccin va être prêt très rapidement. Elle estime qu'il serait raisonnable de vacciner toute la population. Comme effets secondaires, le professeur anticipe de petites douleurs lors de l'injection.
Les étapes de la mise au point d'un vaccin
La fabrication d'un vaccin est une succession d'opérations délicates réglementées. Un temps incompressible est nécessaire depuis l'identification de l'agent pathogène jusqu'à la mise sur le marché. En cliquant sur l'image, allez directement sur un site canadien et retrouvez la procédure expliquée, qui évoque la mise à disposition seulement en novembre 2009 des vaccins contre la grippe A (H1N1).
Phases et intervalles
FluTracker
Une carte mondiale de l'extension de la pandémie mise à jour par le Docteur Henry Niman, chercheur américain de Pittsburgh en Pennsylvanie.
Les symptômes de la grippe
La pandémie le 7 juillet 2009
Au début du mois de mai, les informations étaient quelquefois communiquées deux fois par jour, puis progressivement celles-ci se sont espacées. A partir du 7 juillet 2009, l'OMS a décidé de changer la fréquence de diffusion de ses bilans. De toute façon les chiffres publiés n'avaient plus aucun rapport crédible avec la réalité. Seul le nombre de décès et de pays infectés reste vraisemblable avec toutefois quelques réserves.
Jusqu'à la mi juillet, le Belize restait le cas le plus étonnant, car indemne de toute infection à la grippe A, malgré 193 km de frontière commune avec le Mexique, pays d'où est parti la pandémie. Remarquons aussi la situation ubuesque de l'Albanie et de la Corée du Nord, mais il est plus probable que ce soient les informations qui ne sortent pas de ces deux pays plutôt que les virus qui n'y pénètrent pas. Le Belize a signalé d'un seul coup 15 cas le 17 juillet et l'Albanie l'apparition du virus le 21 juillet.
Le dernier bilan de l'OMS du 6 juillet
L'OMS, qui publiait des chiffres assez régulièrement, a décidé à partir du 6 juillet 2009, et de son bulletin n° 58, de modifier sa communication. Les chiffres annoncés n'étant de toute façon absolument plus crédibles.
La dernière carte publiée par l'OMS le 6 juillet 2009, a été très vite dépassée compte tenu de l'ampleur de la pandémie. Des nouveaux pays ou territoires ont été atteints depuis comme le Botswana, le Zimbabwe, la Tanzanie, l'Afghanistan, le Guyana, La Réunion, le Belize, la Namibie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Soudan, Haïti, Andorre, le Bhoutan, les Iles Marshall, La Fédération des Etats de Micronésie, Saint Eustatius (Antilles néerlandaises), Saint Kitts et Nevis, Saint Vincent et Grenadines, les Seychelles, les Iles Salomon, Tonga, les Iles Turks et Caicos (Royaume Uni), Samoa (Etats-Unis), Guam (Etats-Unis), le Swaziland, le Kosovo, l'Azerbaïdjan et Mayotte.
Statistiques mondiales en temps réel
Le site européen de l'OMS
Le site européen de l'OMS donne des cartes et des statistiques sur la situation de la grippe A (H1N1) malheureusement non actualisées
Le virus de la grippe A (H1N1)
BEH Web de l'InVS
Le n°1 du bulletin épidémiologique hebdomadaire Web de l'InVS
La pandémie de 1918-1919
Sur ce site du département de la santé des USA l'histoire de "La grande pandémie". Cliquez sur l'image.
La pandémie 2009 a été déclarée depuis le 11 juin
Contagiosité du virus grippal saisonnier
Structure du virus de la grippe
Les virus influenza A sont divisés en sous-types, en fonction de leurs glycoprotéines de surface, l'hémagglutinine (HA) et la neuraminidase (NA). Tous les sous-types de virus circulent parmi les oiseaux aquatiques. Certains sont détectés chez différents mammifères tels que les chevaux, les chats, les phoques et les porcs. Des cas de transmission de virus porcins H1N1 à l'homme ont été rapportés à de multiples reprises. Aux États-Unis, de 2005 à 2009, des virus porcins dits "triple réassortants" ont été responsables de cas humains sporadiques d'infection respiratoire. Le nouveau virus A(H1N1)v circulant aujourd'hui partage ses segments génomiques avec ces derniers et une autre souche porcine eurasiatique. En France, le virus A(H1N1)v est détecté à l'aide d'une méthode de RT-PCR spécifique du gène H1v, développée par les Centres nationaux de référence (CNR) du virus influenzae. L'analyse génétique et antigénique ne révèle pas de différences significatives entre les virus isolés en France et ailleurs dans le monde. À l'heure actuelle, tous les virus isolés sont sensibles aux inhibiteurs de la neuraminidase tels que l'oseltamivir et le zanamivir. Même si aujourd'hui la sévérité apparaît modérée, l'acquisition d'une virulence accrue peut arriver à tout moment et nécessite une surveillance attentive de l'évolution de ce nouveau virus.
Cycle de reproduction du virus de la grippe
Propagation du virus grippal
Depuis la reconnaissance de l’émergence du nouveau virus de la grippe A(H1N1)v, on dispose de premiers éléments quantifiés quant à sa transmissibilité. Concernant le potentiel de dissémination de l’infection, les premières estimations indiquent un taux de reproduction allant de 1,4 à 3,1, supérieur à la grippe saisonnière et proche de celui des pandémies passées ; les connaissances sur l’intervalle de génération (1,9 jours au Mexique, 3,5 jours en Espagne) restent limitées. Ces estimations préliminaires varient selon les populations dont la structure et la fréquence des contacts sociaux diffèrent ; elles vont donc continuer à évoluer avec la diffusion du virus. Les mesures d’impact sanitaire manquent aussi de précision à l’heure actuelle. Toutefois, les données disponibles suggèrent une transmissibilité et/ou une susceptibilité plus importante chez les enfants et adolescents. Les premières estimations de la létalité au Mexique évoquent une létalité supérieure à celle de la grippe saisonnière, mais ce phénomène n'a pas été observé ailleurs. Le suivi de ces paramètres au cours du temps est essentiel pour détecter tout changement susceptible d’orienter et adapter les mesures de gestion et de contrôle de la pandémie.
Vitesse de propagation d'une infection
A propos de la virulence
Bulletin épidémiologique hebdomadaire
Pour s'abonner à cette publication hebdomadaire de l'InVS
Le virus de la grippe A (H1N1)
Que faire en cas de grippe ?
Des bons conseils en cliquant sur l'image d'Atchoum. Sur le blog d'un confrère parisien le Docteur Dominique Dupagne.
Les bons conseils du Canada
Des bons conseils en cliquant sur l'image
Comment se laver les mains
Combattez la grippe (Canada)
Recommandations
Ces recommandations peuvent être agrandies, tapez Urmel dans " Recherche " en haut de ce site
Conseils bilingues (français/anglais)
Flu Do ...
Flu Do not
Cartes évolutives de la grippe A (H1N1)
Cliquer sur la carte pour accéder au site de l'OMS qui donne les cartes évolutives depuis le 26 avril 2009. La planisphère ci-dessus est celle du 11 juin 2009 le jour de la déclaration de l'état de pandémie par l'OMS. A partir du 6 juillet les cartes ont cessés d'être mises à jour devant l'impossibilité de comptabiliser les cas.
New England H1N1
Conseils aux voyageurs (en espagnol)
Les phases de la pandémie
Les 6 niveaux d'alerte de l'OMS
Le niveau 6 a été déclaré officiellement par l'OMS le 11 juin 2009, signant par là la première pandémie du XXIe siècle.
Les 8 niveaux de la pandémie
Après le niveau 6, il y a encore les phases post-pic et post-pandémique. Communément on évoque seulement le niveau 7 qui signifie le retour à la situation antérieure à la pandémie. Le niveau 6 peut se prolonger, certains évoquent une durée de 2 années. C'est encore au niveau 6 que se déclenche la deuxième vague, beaucoup plus dangereuse, souvent 6 mois après la première.
Situation le 1er juillet 2009
En 3 mois le virus A (H1N1) a touché 125 pays sur 193. Dix jours plus tard c'était 138 pays et 160 le 21 juillet. Le rythme moyen est pratiquement d'un nouveau pays atteint chaque jour. Fin août 2009 la quasi totalité de la planète aura été contaminée par le virus parti du Mexique, avec 177 pays.
Choisissez le vaccin pas la grippe
Comme dans tous les pays il existe une résistance à la vaccination. La campagne de communication au Manitoba, une province centrale du Canada, est chaque année importante. Cette population étant particulièrement touchée lors des infections. Il existe de nombreuses idées fausses contre lesquelles il est difficile de lutter. Toutefois cette campagne de sensibilisation ne concerne que le vaccin contre la grippe saisonnière, puisqu'à l'époque il n'existait pas de vaccin contre la nouvelle grippe dite porcine A (H1N1).
Conseils de prévention en anglais
Le virus A (H1N1) décodé
Ce virus comme tous les virus de la grippe possède 8 gènes. A noter un gène commun avec son ancêtre de la grippe espagnole de 1918 (HA n°4). Cinq gènes sont d'origine porcine (le célèbre HA n°4, le NP n°5, le NA n°6, le M n°7 et le NS n°8), deux d'origine aviaire (PB2 n°1 et PA) et un d'origine humaine (PB1 n° 2).
Un test (en anglais) sur la grippe
La grippe en quelques clics
Le site DGS-Urgent grippé !!
Grippe aviaire ou grippe porcine ... mais aussi et surtout grippe humaine
Il s'agit toujours de virus grippaux qui peuvent être d'origine porcine ou aviaire, voire même de recombinaison entre les 3 virus : humain, aviaire et porcin comme pour l'épidémie au Mexique d'avril 2009. Le cheval peut lui aussi être un vecteur, comme d'autres mammifères tel le furet qui est souvent utilisé pour les études en laboratoire.
Evolution du niveau de 3 à 5A puis 6
La situation a évolué en 4 puis en 5 avec l'épidémie de grippe nord-américaine. L'OMS a annoncé officiellement le passage au niveau 4 le 27 avril 2009, puis au niveau 5 le 29 avril 2009 (extension des cas). Le passage au niveau 6 a été déclaré le 11 juin 2009 constatant l'état de pandémie. En France le niveau est resté à 5. Concernant la grippe aviaire le niveau est resté au stade 3A.
3A, c'était la situation d'il y a quelques semaines à peine, à la fin du mois d'avril 2009, il n'y a pas si longtemps que cela
Récapitulatif des chiffres officiels de grippe A (H1N1) *
A la date du 20 janvier 2010 15 896 décès d'après une source différente de l'OMS
A la date du 15 janvier 2010 13 554 décès
A la date du 8 janvier 2010 12 799 décès
A la date du 30 décembre 2009 12 220 décès
A la date du 20 décembre 2009 11 516 décès
A la date du 13 décembre 2009 10 582 décès
A la date du 8 décembre 2009 9 596 décès
A la date du 22 novembre 2009 7 826 décès
A la date du 15 novembre 2009 6 770 décès
A la date du 1er novembre 2009 6 071 décès
A la date du 25 octobre 2009 5 712 décès
A la date du 18 octobre 2009 4 999 décès
A la date du 13 octobre 2009 4 675 décès
A la date du 9 octobre 2009
4 525 décès d'après l'OMS
A la date du 2 octobre 2009
4 108 décès d'après l'OMS
A la date du 20 septembre 2009 3 917 décès d'après l'OMS (publié le 25 septembre)
A la date du 13 septembre 2009 3 486 décès d'après l'OMS
A la date du 11 septembre 2009 3 205 décès d'après l'OMS
A la date du 3 septembre 2009 3 097 décès d'après le service fédéral russe
A la date du 2 septembre 2009 2 829 à plus de 5 000 décès en recoupant différentes sources
A la date du 26 août 2009 2 185 décès d'après l'OMS
A la date du 5 août 2009 Plusieurs centaines de milliers de cas mondiaux dont 1 480 à 1 566 mortels selon des sources différentes autres que l'OMS qui cite seulement 1 154 décès
A la date du 27 juillet 2009 Plusieurs centaines de milliers de cas mondiaux dont 816 mortels d'après l'OMS
A la date du 21 juillet 2009 140 973 cas mondiaux dont 779 mortels d'après OMS, 806 selon InVS et 827 selon d'autres sources
A la date du 16 juillet 2009 126 168 cas mondiaux dont 684 mortels
A la date du 13 juillet 2009 115 193 cas mondiaux dont 585 mortels
A la date du 7 juillet 2009 97 270 cas mondiaux dont 448 mortels
A la date du 6 juillet 2009 94 512 cas mondiaux dont 429 mortels
A la date du 3 juillet 2009 89 921 cas mondiaux dont 382 mortels
A la date du 1er juillet 2009 77 201 cas mondiaux dont 332 mortels
A la date du 29 juin 2009 73 018 cas mondiaux dont 327 mortels
A la date du 26 juin 2009 59 814 cas mondiaux dont 263 mortels
A la date du 24 juin 2009 55 867 cas mondiaux dont 238 mortels
A la date du 22 juin 2009 52 160 cas mondiaux dont 231 mortels
A la date du 18 juin 2009 44 287 cas mondiaux dont 180 mortels
A la date du 17 juin 2009 39 450 cas mondiaux dont 180 mortels
A la date du 15 juin 2009 37 203 cas mondiaux dont 166 mortels
A la date du 12 juin 2009 29 669 cas mondiaux dont 145 mortels
A la date du 11 juin 2009 28 774 cas mondiaux dont 144 mortels
A la date du 10 juin 2009 26 855 cas mondiaux dont 144 mortels
A la date du 9 juin 2009 26 563 cas mondiaux dont 140 mortels
A la date du 8 juin 2009 25 288 cas mondiaux dont 139 mortels
A la date du 4 juin 2009 21 509 cas mondiaux dont 127 mortels
A la date du 3 juin 2009 19 396 cas mondiaux dont 121 mortels
A la date du 2 juin 2009 18 965 cas mondiaux dont 117 mortels
A la date du 31 mai 2009 17 410 cas mondiaux dont 115 mortels
Etats-Unis 8 975 cas dont 15 décès Mexique 5 029 cas dont 97 décès Canada 1 336 cas dont 2 décès Japon 370 cas déclarés / 0 mortel Australie 297 cas déclarés / 0 mortel Chili 250 cas déclarés / 0 mortel Royaume Uni 229 cas déclarés / 0 mortel Espagne 178 cas déclarés / 0 mortel Panama 107 cas déclarés / 0 mortel Argentine 100 cas déclarés / 0 mortel China 52 cas déclarés / 0 mortel Equateur 39 cas déclarés / 0 mortel Costa Rica 37 dont 1 décès Pérou 36 cas déclarés / 0 mortel République de Corée 33 cas déclarés / 0 mortel Italie 29 cas déclarés / 0 mortel Allemagne 28 cas déclarés / 0 mortel Salvador 27 cas déclarés / 0 mortel France 24 cas déclarés / 0 mortel Colombie 20 cas déclarés / 0 mortel Israël 19 cas déclarés / 0 mortel Brésil 18 cas déclarés / 0 mortel Koweit 18 cas déclarés / 0 mortel Philippines 16 cas déclarés / 0 mortel Belgique 12 cas déclarés / 0 mortel Guatemala 12 cas déclarés / 0 mortel Uruguay 11 cas déclarés / 0 mortel Nouvelle Zélande 9 cas déclarés / 0 mortel Suisse 8 cas déclarés / 0 mortel Singapour 5 cas déclarés / 0 mortel Paraguay 5 cas déclarés / 0 mortel Cuba 4 cas déclarés / 0 mortel Irlande 4 cas déclarés / 0 mortel Grèce 4 cas déclarés / 0 mortel Suède 4 cas déclarés / 0 mortel Norvège 4 cas déclarés / 0 mortel Turquie 4 cas déclarés / 0 mortel Bolivie 3 cas déclarés / 0 mortel Finlande 3 cas déclarés / 0 mortel Roumanie 3 cas déclarés / 0 mortel Pays-Bas 3 cas déclarés / 0 mortel Russie 3 cas déclarés / 0 mortel Honduras 2 cas déclarés / 0 mortel République Dominicaine 2 cas déclarés / 0 mortel Jamaïque 2 cas déclarés / 0 mortel Malaisie 2 cas déclarés / 0 mortel Slovaquie 2 cas déclarés / 0 mortel Thaïlande 2 cas déclarés / 0 mortel Venezuela 2 cas déclarés / 0 mortel Chypre 1 cas déclaré / 0 mortel République Tchèque 1 cas déclaré / 0 mortel Danemark 1 cas déclaré / 0 mortel Estonie 1 cas déclaré / 0 mortel Hongrie 1 cas déclaré / 0 mortel Islande 1 cas déclaré / 0 mortel Inde 1 cas déclaré / 0 mortel Vietnam 1 cas déclaré / 0 mortel Autriche 1 cas déclaré / 0 mortel Bahamas 1 cas déclaré / 0 mortel Bahrain 1 cas déclaré / 0 mortel A la date du 29 mai 2009 15 685 cas mondiaux dont 113 mortels
A la date du 27 mai 2009 13 787 cas mondiaux dont 102 mortels
A la date du 26 mai 2009 13 336 cas mondiaux dont 98 mortels
A la date du 25 mai 2009 12 575 cas mondiaux dont 93 mortels
USA : 6 764 cas déclarés / 11 cas mortels Mexique : 4 174 cas déclarés / 80 cas mortels Canada : 921 cas déclarés / 1 cas mortel Japon : 350 cas déclarés / 0 mortel Royaume Uni : 137 cas déclarés / 0 cas mortel Espagne : 136 cas déclarés / 0 cas mortel Panama : 76 cas déclarés / 0 cas mortel Chili : 74 cas déclarés / 0 mortel Costa-Rica : 33 cas déclarés / 1 cas mortel Pérou : 27 cas déclarés / 0 mortel Equateur : 24 cas déclarés / 0 mortel Corée : 21 cas déclarés/ 0 mortel Chine : 20 cas déclarés / 0 mortel France : 19 cas déclarés / 0 cas mortel Italie : 19 cas déclarés / 0 cas mortel Australie : 19 cas déclarés / 0 cas mortel Koweït : 18 cas déclarés / 0 cas mortel Allemagne : 17 cas déclarés / 0 cas mortel Colombie : 16 cas déclarés / 0 cas mortel A la date du 23 mai 2009 12 022 cas mondiaux dont 89 mortels
A la date du 22 mai 2009 11 297 cas mondiaux dont 86 mortels
A la date du 21 mai 2009 11 034 cas mondiaux dont 85 mortels
A la date du 20 mai 2009 10 367 cas mondiaux dont 82 mortels
A la date du 19 mai 2009 9 830 cas mondiaux dont 79 mortels
A la date du 18 mai 2009 8 787 cas mondiaux dont 74 mortels
A la date du 17 mai 2009 8 480 cas mondiaux dont 72 mortels
A la date du 16 mai 2009 8 451 cas mondiaux dont 72 mortels USA : 4 714 cas déclarés / 4 cas mortels Mexique : 2 895 cas déclarés / 66 cas mortels Canada : 496 cas déclarés / 1 cas mortel Costa-Rica : 9 cas déclarés / 1 cas mortel Panama : 43 cas déclarés / 0 cas mortel Espagne : 100 cas déclarés / 0 cas mortel Royaume Uni : 78 cas déclarés / 0 cas mortel France : 14 cas déclarés / 0 cas mortel Allemagne : 14 cas déclarés / 0 cas mortel A la date du 15 mai 2009 7 743 cas mondiaux dont 70 mortels
USA : 4 298 cas déclarés / 4 cas mortels Mexique : 2 446 cas déclarés / 64 cas mortels Canada : 449 cas déclarés / 1 cas mortel Costa-Rica : 8 cas déclarés / 1 cas mortel Panama : 40 cas déclarés / 0 cas mortel Espagne : 100 cas déclarés / 0 cas mortel Royaume Uni : 71 cas déclarés / 0 cas mortel France : 14 cas déclarés / 0 cas mortel Allemagne : 12 cas déclarés / 0 cas mortel
A la date du 14 mai 2009 6497 cas mondiaux dont 65 mortels
A la date du 13 mai 2009 5 940 cas mondiaux dont 63 mortels
USA : 3 009 cas déclarés / 3 cas mortels Mexique : 2 059 cas déclarés / 58 cas mortels Canada : 330 cas déclarés / 1 cas mortel Costa-Rica : 8 cas déclarés / 1 cas mortel Panama : 12 cas déclarés / 0 cas mortel Espagne : 98 cas déclarés / 0 cas mortel Royaume Uni : 65 cas déclarés / 0 cas mortel France : 15 cas déclarés / 0 cas mortel Allemagne : 12 cas déclarés / 0 cas mortel A la date du 12 mai 2009 5 251 cas mondiaux dont 61 mortels
A la date du 11 mai 2009 5 134 cas mondiaux dont 53 mortels
A la date du 10 mai 2009 4 379 cas mondiaux dont 53 mortels
A la date du 9 mai 2009 3 651 cas mondiaux dont 52 mortels
A la date du 8 mai 2009 2966 cas mondiaux dont 48 mortels
USA : 1 366 cas déclarés / 2 cas mortels Mexique : 1 204 cas déclarés / 45 cas mortels Canada : 243 cas déclarés / 1 cas mortel Espagne : 88 cas déclarés / 0 cas mortel Royaume Uni : 34 cas déclarés / 0 cas mortel France : 12 cas déclarés / 0 cas mortel Allemagne : 10 cas déclarés / 0 cas mortel
A la date du 7 mai 2009 2 371 cas mondiaux dont 44 mortels
A la date du 6 mai 2009 2 055 cas mondiaux dont 44 mortels
A la date du 5 mai 2009 1 490 cas mondiaux dont 30 mortels
A la date du 4 mai 2009 1 003 cas mondiaux dont 27 mortels
A la date du 1er mai 2009 594 cas mondiaux dont 20 mortels
A la date du 30 avril 2009 257 cas mondiaux dont 14 mortels
* Il existe une discordance entre l'ampleur des chiffres régulièrement publiés et les chiffres réels. Cela tient au décalage entre la constatation sur le terrain et la preuve virologique en laboratoire. De nombreux cas n'ont sans doute pas été répertoriés au début en raison des difficultés pratiques, puis par la suite volontairement non comptabilisés. Début juillet 2009, quand la pandémie a atteint le chiffre officiel de 100 000 malades, l'OMS a cessé de publier régulièrement des données qui étaient devenues invraisemblables.
Un lien pour les professionnels
Le site de CDC
Le site de l'InVS
Le site de l'OMS
Le site de Sentinelles
Le site du Grog
Le site de L'Institut Pasteur
A votre avis le risque de pandémie au virus A (H1N1) est :
Sensibilité des virus grippaux
Les virus de la grippe sont très sensible à la chaleur, aux pH extrêmes et aux antiseptiques
Récapitulatif des cas mondiaux (des cas de grippe aviaire)*
A la date du 1er décembre 2009 444 cas mondiaux dont 263 mortels
A la date du 7 juillet 2009 436 cas mondiaux dont 262 mortels
A la date du 24 juin 2009 433 cas mondiaux dont 262 mortels
A la date du 12 mai 2009 423 cas mondiaux dont 258 mortels
A la date du 28 avril 2009 421 cas mondiaux dont 257 mortels
A la date du 10 mars 2009 410 cas mondiaux dont 256 mortels
A la date du 24 février 2009 408 cas mondiaux dont 255 mortels
A la date du 31 décembre 2008 393 cas mondiaux dont 248 mortels
A la date du 16 décembre 2008 391 cas mondiaux dont 247 mortels
A la date du 16 septembre 2008 387 cas mondiaux dont 245 mortels
A la date du 28 juillet 2008 inchangé au 13 août 385 cas mondiaux dont 243 mortels
A la date du 7 juin 2008 383 cas mondiaux dont 241 mortels
Indonésie : 133 cas déclarés / 108 cas mortels Vietnam : 106 cas déclarés / 52 cas mortels Egypte : 50 cas déclarés / 22 cas mortels Chine : 30 cas déclarés / 20 cas mortels Thaïlande : 25 cas déclarés / 17 cas mortels Cambodge : 7 cas déclarés / 7 cas mortels Azerbaïdjan : 8 cas déclarés / 5 cas mortels Turquie : 12 cas déclarés / 4 cas mortels Irak : 3 cas déclarés / 2 cas mortels Laos : 2 cas déclarés / 2 cas mortels Nigéria : 1 cas déclaré / 1 cas mortel Pakistan : 3 cas déclarés / 1 cas mortel Birmanie /Myanmar : 1 cas déclaré / 0 cas mortel Djibouti : 1 cas déclaré / 0 cas mortel
* Chiffres officiels de l'OMS
A la date du 7 mai 2008, inchangé au 20 mai 2008 382 cas mondiaux dont 241 mortels
A la date du 6 avril 2008 374 cas mondiaux dont 237 mortels (les 2/3)
Cliquez sur l'image pour accéder aux documents téléchargeables
Informations en anglais du service de santé suisse
Chaque pays diffuse en plusieurs langues des informations concernat la pandémie de grippe A (H1N1)
Informations en espagnol du service de santé suisse
Conseils de prévention en français
Conseils en anglais
Conseils en allemand
Conseils en italien
Conseils en espagnol
Conseils en portugais
Conseils en polonais
Conseils en punjabi
Conseils en inuktitut
Conseils en chinois simplifié
Conseils en chinois traditionnel
Conseils en arabe
Vaccination anti-grippe des seniors
Ces affiches sont diffusées au Canada dans le cadre de la sensibilisation à la vaccination antigrippale pour les seniors
Mission " Mains propres "
L’hygiène des mains est considérée comme la plus importante des mesures de prévention de la transmission des infections. L’utilisation de solutions hydro-alcooliques (traitement hygiénique par frictions) est préférable en routine. Elle est plus efficace et mieux toléré que le lavage hygiénique des mains. Pour que l’hygiène des mains soit efficace : (1) Pas de bijoux, y compris alliance lisse, montre, bracelets (2) Ongles courts, sans vernis (3) Manches courtes ou relevées. Rappels : Traitement hygiénique des mains (solution hydro-alcoolique) : Frictionner jusqu’à séchage complet des mains (30 secondes à 60 secondes en fonction des fabriquants). Lavage hygiénique des mains (savon désinfectant, eau, essuie-main à usage unique) : Mouiller les mains, les savonner pendant 30 à 60 secondes selon les marques, rincer abondamment et sécher.
Comment se laver les mains
Cette affiche est diffusée par l'Organisation mondiale de la santé au Canada et en particulier dans la région de Manitoba où les populations autochtones sont particulièrement touchées par la grippe A (H1N1) comme lors de chaque pandémie.
Conseils d'hygiène
Ces autollants et ces affiches sont diffusés par l'Inpes
Des gestes simples
Des réponses à vos questions
Jette ton mouchoir
Lave toi les mains
Documents diffusés par le CDC américain
Rester à la maison
Garder moi à la maison
Lavez vos mains
Prévenir les infections
Une des nombreuses affiches diffusées dans le Manitoba (province centrale du Canada)
Moteur de recherche (Search Médica)
Qu'est-ce que la grippe aviaire ?
La grippe aviaire est une maladie infectieuse, provoquée par un virus grippal de souche A, n’affectant que les oiseaux. Cette grippe survient dans le monde entier. On pense que tous les oiseaux sont sensibles à cette infection, mais certaines espèces sont plus résistantes que d’autres.
Quelques informations-clés
Il existe 15 sous-types de virus chez les oiseaux
A ce jour, toutes les flambées hautement pathogènes sont du groupe A et de sous-type H5 et H7
Les gibiers d’eau (surtout le canard sauvage) constituent le réservoir naturel du virus — Ils font partie des espèces les plus résistantes aux virus.
Les volailles domestiques sont en revanche particulièrement sensibles et font l’objet d’épidémies rapidement mortelles
Le contact direct entre ces deux groupes est souvent à l’origine des épidémies.
Les virus de type A présents dans les deux sortes de grippes (grippe et grippe aviaire) sont génétiquement instables et en mutation constante. Ils sont donc bien adaptés pour échapper aux défenses immunitaires de l’hôte (humain ou animal). Quand le matériel génétique des deux grippes à virus de type A et leurs sous-types échangent, fusionnent ou se réassortissent, un nouveau sous-type de virus différent de ses deux parents apparaît. Par exemple, les sous-types H ont une grande influence sur les épidémies car ils confèrent au virus la capacité de se combiner et de pénétrer les cellules, là où la multiplication des virus se produit. Les sous-types N gouvernent donc l’apparition de nouveaux virus à partir des cellules.
Grippe aviaire et voyage aérien
Informations en anglais
Vigilance grippe aviaire
Beware
Dépliant grippe aviaire
Il n'y a pas que les virus informatiques
En cas de pandémie, internet sera certainement un moyen qui permettra de communiquer facilement entre nous ... sans risque de se contaminer ! C'est l'intérêt d'un suport comme celui-ci, que de pouvoir rester en contact étroit, et surtout très réactif.
Comment cela fonctionne ?
A sa création, en 2007, ce blog était exclusivement ouvert à tous les professionnels de santé qui avaient suivi les 6 formations sur la grippe aviaire à Mons-en-Barœul (Nord de la France). Les intéressés qui avaient participé à ces formations avaient souhaité continuer à être tenu au courant. Internet s'est avéré être le moyen le plus efficace. Comme le virus ne ferait pas de différence entre les participants - et les non participants -, il avait été décidé d'étendre ce blog à tous les professionnels de santé du secteur, y compris à ceux qui n'avaient pas trouvé la possiblité de venir assister aux formations. Face à la pandémie, il était évident que nous devrions tous travailler de concert.
Par la suite devant les demandes incessantes, l'inquiétude de nombreuses personnes et la constatation d'un souhait d'obtenir de l'information sur des sites non officiels, ce blog a été ouvert sans restrictions à tous.
En 3 mois, de juin à août 2009 ce site a enregistré près de 50 000 visiteurs, témoignant par là de la justesse de l'analyse.
Merci de votre confiance qui se confirme avec 90 000 visiteurs pour la fin de l'année 2009 et n'hésitez pas à apporter vos commentaires et suggestions.