mercredi 31 décembre 2008

Un cas de grippe aviaire chez un bébé de 2 mois à Hong Kong

• Le 30/12/08, les autorités de Hong Kong ont confirmé 1 cas de grippe aviaire A(H9N2)
• Il s’agit d’un bébé de 2 mois, né à Hong Kong et résidant dans la ville de Shenzhen province de Guangdong (Chine continentale). Il est hospitalisé dans un hôpital de Hong Kong, son état de santé est satisfaisant et stable.
• Les facteurs d’exposition sont en cours d’investigation. A ce stade, on ne dispose d’aucune information concernant l’étendue d’une éventuelle épizootie d’influenza Aviaire A(H9N2) en Chine.
• Il s’agit du cinquième cas humain A(H9N2) confirmé à Hong Kong depuis 1999. Six cas ont également été confirmés en Chine Continentale en 1998. Tous ont survécu.
• Des cas humains de grippe aviaire (autres que H5N1) sont régulièrement isolés.
• A ce jour ces infections sont à l’origine chez l’homme de formes cliniques modérées.

mardi 30 décembre 2008

La grippe aviaire signalée dans le nord du Vietnam

L'éruption de la grippe aviaire a été confirmée à Thai Nguyen, une province dans le nord du Vietnam, a rapporté lundi le quotidien local Agriculture, citant un communiqué publié par un Comité populaire provincial.

Le cas de grippe aviaire a été signalé dans la commune de Luong Son, causant la mort de plus de 100 poulets au cours des 45 jours écoulés.

Les échantillons de sang prélevés sur les poulets morts s'avèrent positifs au virus H5N1 de la grippe aviaire, selon les autorités locales. Elles ont donc établi une zone tampon en vue d'empêcher la propagation du virus.

Il s'agit de la deuxième éruption de la grippe aviaire dans cette province en 2008. Et la première a été rapportée en janvier dernier avec l'abattage de plus de 4.000 oiseaux.

La grippe aviaire qui s'est produite au Vietnam depuis décembre 2003, a tué ou entraîné l'abattage de plusieurs dizaines de millions de volailles dans ce pays.

lundi 29 décembre 2008

La grippe aviaire fait son retour en Egypte et en Asie

Un nouveau foyer de grippe aviaire a été découvert ce week-end dans un élevage de volailles du nord du Viêtnam, où plusieurs mois venaient de s'écouler sans qu'aucun cas ne se déclare. Par ailleurs, une adolescente égyptienne de 16 ans est décédée la semaine dernière des suites du virus H5N1 de la grippe aviaire.

La prudence s'impose donc. La grippe aviaire a fait également sa réapparition au Cambodge, en Inde, à Taiwan et en Chine. Des milliers de volailles ont été abattues, et des humains ont été contaminés. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé la réapparition du virus en Indonésie, où deux fillettes ont été infectées. Une enfant de 9 ans a survécu à l'infection : elle avait été en contact avec des volailles infectées, retrouvées mortes à son domicile. Une autre fillette de 2 ans est décédée de la grippe aviaire à Jakarta : il semblerait qu'elle ait été en contact avec des volailles lors d'un marché d'oiseaux vivants. Depuis 2003, 247 personnes sont décédées sur 391 personnes infectées par le virus, la majorité dans des pays d'Asie du sud-est.

samedi 27 décembre 2008

Un nouveau foyer de grippe aviaire a été découvert dans un élevage de volailles du nord du Viêtnam

Un nouveau foyer de grippe aviaire a été découvert dans un élevage de volailles du nord du Viêtnam, où plusieurs mois venaient de s'écouler sans qu'aucun cas ne se déclare, rapporte le journal officiel Tuoi Tre.

Les autorités de la santé animale ont confirmé samedi que le virus avait été fatal à plusieurs canards sauvages à Thai Nguyen, une ville située à environ 80 kilomètres au nord d'Hanoi, dit le journal dirigé par les Jeunesses communistes d'Ho Chi Minh Ville.

La souche H5N1 du virus a également été découverte chez des poulets morts dans une ferme située dans la même zone et près de 4.200 bêtes ont été abattues pour prévenir une pandémie, dit encore le journal.

Le vice-ministre de la Santé Trinh Quan Huan avait déclaré cette semaine qu'il y avait un risque élevé de retour de la grippe aviaire dans le nord du pays pendant l'hiver et le printemps. La maladie semble se propager plus facilement pendant les saisons froides.

Six personnes ont été atteintes par le virus cette année au Viêtnam, dont cinq y ont succombé, toutes dans le Nord et durant le premier trimestre.

Selon l'Organisation mondiale de la Santé, le virus a fait 247 morts dans le monde depuis 2003, pour un total de 391 cas d'infection confirmés. Le Viêtnam a été le pays le plus touché après l'Indonésie.

jeudi 18 décembre 2008

Les Etats-Unis ont accordé une aide supplémentaire contre la grippe aviaire

Les Etats-Unis ont accordé une aide supplémentaire de plus de 44 millions de dollars dans la lutte contre la grippe aviaire, une pandémie qui sévit notamment en Asie mais demeure une grande menace pour le reste du monde.

La grippe aviaire appelée également la grippe du poulet est une maladie animale qui peut, dans certains cas, se transmettre à l’homme par le biais de secrétions respiratoires des animaux malades. Selon les chiffres produits par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le virus aviaire a fait 200 victimes et infecté 328 personnes dans 12 pays. L’Indonésie, la Thaïlande et la Chine sont en tête de ce triste peloton. Fonctionnant avec les aides données par les pays donateurs, l’Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture ou FAO ne ménage pas ses efforts dans la lutte pour l'éradication de cette maladie. Dans cette perspective, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) a débloqué un fonds 44,4 millions de dollars, plaçant ainsi les Etats-Unis à la tête des 96 pays donateurs avec une aide estimée à 112,8 millions de dollars.

Cette aide sera répartie entre divers pays touchés par la maladie mais l’Indonésie, le Vietnam et l’Egypte en seront les principaux bénéficiaires. Le FAO dispose actuellement de quelques 282,7 millions de dollars pour mener à bien ses travaux dans le but de maîtriser le virus.

Enfin, il est utile de savoir que les oiseaux migrateurs tels que les mouettes ou les goélands ou encore les pigeons par exemple, sont les principaux vecteurs de la maladie.

Le Cambodge confirme la résurgence de la grippe aviaire

Le ministère de l'Agriculture du Cambodge a confirmé mercredi la résurgence de la grippe aviaire et a ordonné d'abattre toutes les volailles dans la province de Kandal, à 50 km au sud de Phnom Penh.

Ce ministère a interdit tout transport de volailles vivantes à l'extérieur de la province de Kandal pendant trois mois, après que des tests sanguins réalisés sur des volailles de cette localité se sont révélés positifs au virus H5N1, a souligné son ministre, Chan Sarun.

Le Cambodge a annoncé, la semaine dernière, le 8e cas de grippe aviaire dans la province de Kandal.

Le gouvernement sud-coréen a commencé à renforcer quant à lui les mesures de contrôle et de quarantaine dans les aéroports et ports suite à la réapparition de la grippe aviaire dans plusieurs pays asiatiques, a fait savoir mercredi le gouvernement de ce pays. Les autorités sud-coréennes avaient dû abattre, en avril dernier, 8,46 millions de volailles, causant des pertes économiques estimées à 199 millions de dollars.

Le même jour, le ministère indonésien de l'Agriculture a rendu publiques les données selon lesquelles la grippe aviaire est présente dans 294 districts de 31 villes et provinces indonésiennes. Le gouvernement indonésien a élaboré des programmes de prévention et de lutte pour les trois années à venir à destination des provinces gravement touchées et s'est fixé pour objectif de juguler l'épizootie à l'horizon 2014.

La grippe aviaire de retour

Malgré la lutte mondiale contre la grippe aviaire pilotée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus est toujours présent et refait surface. Les autorités chinoises ont indiqué aujourd’hui qu’elles avaient procédé à l’abattage de près de 400 000 volailles à la suite de la découverte d’un foyer d’infection. Aucun humain ne serait atteint.

Et toujours aujourd’hui, l’Inde signale une épidémie après la mort de 5 000 poulets en une semaine au Bengale où des millions de volatiles avait été abattus en janvier dernier. Plus tôt cette semaine, les services compétents à Hong Kong avaient ordonné l’abattage de 80 000 volatiles.

Au cours des dernières semaines, des foyers ont aussi été signalés au Cambodge et en Égypte où une jeune fille est morte lundi. Le virus est aussi toujours présent en Indonésie. Deux fillettes ont été atteintes et l’une en est morte.

Depuis son apparition en Chine en 2003 l’OMS a dénombré 389 cas qui ont entraîné près de 250 décès. Au plus fort de l’éclosion en 2006 et 2007 plus de 200 cas avaient été recensés principalement en Indonésie, en Égypte, en Chine et en Turquie et 138 personnes en étaient mortes.

Abattage massif de volailles en Inde

En Inde, la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire a provoqué un abattage massif de volailles dans le pays. La vente et la circulation des volailles sont également interdites. Dans l'Etat de l'Assam, les fermes d'élevage ont été contraintes de fermer, stoppant un grand nombre d'activités dans le secteur. Des travailleurs sanitaires sont dans les zones infectées pour détecter d'éventuels cas de contamination humaine.

mercredi 17 décembre 2008

BHI n° 169


Il est possible d'agrandir le tableau en cliquant dessus

Egypte : vingt-troisième décès dû au virus de la grippe aviaire


Une adolescente égyptienne de 16 ans est décédée des suites du virus H5N1 de la grippe aviaire, portant à 23 le nombre de personnes ayant succombé à ce virus depuis son apparition en Egypte, a rapporté l'agence Mena dans la nuit de lundi à mardi.

Samiha Abdel Hafez Ahmad Salem, originaire d'un village près d'Assiout (sud) est morte lundi, a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Abderrahmane Chahine, cité par l'agence.

La jeune fille, qui a été en contact avec des volailles porteuses du virus, avait été hospitalisée avec une forte fièvre et des problèmes respiratoires.

Le dernier décès remonte au mois d'avril, lorsqu'une Egyptienne de 30 ans avait succombé au virus.

Au total, 51 cas humains ont été comptabilisés depuis l'apparition le 17 février 2006 de la grippe aviaire en Egypte, l'un des pays les plus touchés au monde par la grippe aviaire.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus de la grippe aviaire a tué près de 250 personnes depuis 2003, principalement en Asie du Sud-Est. Avec 113 morts, l'Indonésie compte près de la moitié des victimes.

La majorité des victimes de la grippe aviaire en Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec 80 millions d'habitants, sont des femmes et des enfants, qui sont le plus souvent en contact avec les volailles.

En dépit de leurs efforts, les autorités ont du mal à vaincre les habitudes de la population, dont une grande partie a conservé l'habitude ancestrale d'élever ses volailles sur le toit des maisons.

mardi 16 décembre 2008

Grippe aviaire : la menace s’approche

Le virus H5N1 ne dort jamais. Une jeune fille de 16 ans vient de mourir en Egypte. En Chine les autorités viennent de détruire des centaines de milliers de volailles tandis que le virus H5N1 fait son apparition en Inde.

La grippe aviaire, ou peste aviaire, progresse. Un récent tableau publié par l’OMS le montre : en 2008 on dénombre 39 cas pour 29 décès de la grippe aviaire dans le monde, principalement en Indonésie, au Viet Nam, en Chine. Et maintenant en Egypte.

« Cette jeune égyptienne vivait dans un village au contact de volailles contaminées qui lui ont transmis le virus, entraînant fièvre importante et difficultés respiratoires. Malgré une hospitalisation et un traitement par antiviraux adaptés (Tamiflu®), elle est décédée des suites de son infection » précise doctissimo. Depuis 2003 l’OMS a recensé 247 décès dus à la grippe aviaire.

La Chine quant à elle vient d’abattre 300000 volailles dans l’est du pays par prévention après la découverte de cas de grippe aviaire dans un élevage de poulets.

« Le ministère n’écarte pas que les poulets aient été infectés par des oiseaux migrateurs », précise Le Figaro qui ajoute que le virus H5N1 a également été repéré il y a une semaine dans un élevage de Hong Kong. 80000 volailles avaient alors été abattues.

Aujourd’hui le site Xinhuanet évoque l’Inde où « la grippe aviaire de type H5N1 s’est propagée dans l’Etat indien du West Bengal (est) après sa déclaration dans l’Etat voisin d’Assam le mois dernier, a rapporté mardi l’Indo-Asian News Service ».

L'Egypte a confirmé lundi, le décès d'une jeune fille de 16 ans des suites de la grippe aviaire

L'Egypte a confirmé lundi, le décès d'une jeune fille de 16 ans des suites de la grippe aviaire dans le gouvernorat d'Asyut, dans le sud du pays, ce qui porte le nombre total de cas de grippe aviaire mortels à 23 ces deux dernières années depuis l'apparition du premier cas dans ce pays d'Afrique du Nord, selon l'agence de presse du Proche-Orient.

300 000 volailles abattues en Chine

Plus de 300.000 volailles ont été abattues dans l'est de la Chine après la découverte de cas de grippe aviaire chez des poulets, a annoncé aujourd'hui le ministère de l'Agriculture.

Les cas de virus H5N1 ont été détectés dans deux élevages situés dans la province du Jiangsu (est), dans le district de Hai'an et la ville de Dongtai, mais "actuellement aucune épidémie n'a été découverte dans les zones concernées", a affirmé le ministère dans un communiqué.

Le ministère n'écarte pas que les poulets aient été infectés par des oiseaux migrateurs.
Par mesure de précaution, les autorités ont abattu 377.000 volailles et procédé à la désinfection des zones concernées.

Les derniers cas de grippe aviaire en Chine remontait au mois de juin dans le sud, dans la province du Guangdong.

La semaine dernière, le virus H5N1 de la grippe aviaire avait été détecté dans un élevage de Hong Kong où plus de 80.000 poulets avaient été abattus.

Il s'agissait du premier foyer de grippe aviaire détecté depuis près de six ans dans la région administrative spéciale.

Grippe aviaire : nouvelle épidémie en Inde


Les autorités sanitaires dans l'Etat indien du Bengale occidental ont mis au jour aujourd'hui une nouvelle épidémie de grippe aviaire dans des élevages de volailles après la mort de 5.000 poulets en une semaine.

Des prélèvements sanguins envoyés hier à un laboratoire ont permis de confirmer que les oiseaux avaient succombé au virus H5N1, a déclaré Dilip Chakraborty, secrétaire régional de l'administration chargée du développement des ressources animalières.

Les poulets avaient été retrouvés morts dans un village du département de Malda, à 200 km de Calcutta, la capitale du Bengale occidental, selon le gouvernement local, qui devrait ordonner l'abattage de volailles dès mercredi.

La grippe aviaire a fait son apparition dans l'est de l'Inde début 2006. D'autres cas avaient été détectés en juillet 2007 dans un élevage de volailles du nord-est, et le virus a resurgi en janvier dernier au Bengale occidental où quelque cinq millions de poulets et de canards avaient dû être abattus.

samedi 13 décembre 2008

L'état du malade cambodgien s'améliore

Hospitalisé à l'hôpital Calmette de Phnom Penh depuis samedi 13 décembre, le jeune Cambodgien positif au virus H5N1 semble se rétablir.

« Il va guérir. Heureusement, il a été soigné à temps », à déclaré à Cambodge Soir Hebdo Ly Sovann, directeur adjoint du Département de lutte contre les maladies infectieuses. Il a ajouté que le patient, âgé de 19 ans, était encore en observation dans ses services pour plusieurs jours.
Le jeune homme, originaire du district de Kandal Stung de la province de Kandal, s'était rendu au plus proche centre de santé car il souffrait de fortes fièvres, de douleurs musculaires et de toux, depuis le 28 novembre. Les autorités sanitaires ont procédé au test de dépistage du virus H5N1, dit de la grippe aviaire, qui s'est révélé positif.
Selon Ly Sovann, quatre-vingt dix personnes choisies parmi son entourage, ou étant entrées à son contact, ont été testées. Aucun résultat positif n'a été détecté parmi elles. L'enquête de dépistage du virus devrait continuer encore pendant dix jours. Les mesures sanitaires de précaution ont été prises sur les lieux de passage du malade.
Il s'agit du premier cas de contamination humaine par le virus H5N1 au Cambodge depuis avril 2007. Le virus a causé le décès de sept personnes entre 2005 et 2007, aucun malade atteint n'ayant alors survécu.

vendredi 12 décembre 2008

La grippe aviaire de retour au Cambodge

Un Cambodgien de 19 ans qui avait consommé un poulet mort a contracté le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), il s'agit du premier cas humain de la maladie depuis 18 mois dans ce pays. Le patient, admis à l'hôpital de Phnom Penh, la capitale, se trouve dans un état stable. Depuis 2005, sept cas de contamination humaine ont été recensés au Cambodge. Ils ont tous abouti au décès des malades.

mercredi 10 décembre 2008

Foyer de grippe aviaire à Hong Kong

Les autorités sanitaires de Hong Kong ont suspendu les importations de poulet dans la ville et ordonné l’abattage de 80 000 poulets après la découverte de trois cas de grippe aviaire.

Trois poulets retrouvés morts ont été testés positivement à la souche H5 du virus de la grippe aviaire le 8 décembre dernier. Les poulets provenaient d’une ferme de 60 000 poulets. Hong Kong a tout de suite réagi en délimitant une zone autour de la ferme et de son voisinage. Quelque 80 000 oiseaux provenant de cette zone seront abattus pour éviter la propagation de la maladie.

Les importations de poulets seront interdites pendant 21 jours, soit pendant les fêtes de Noël où le poulet compose principalement le menu des célébrations. Le gouvernement de Hong Kong a aussi encouragé les détaillants à arrêter le commerce de poulets vivants.

Des tests additionnels vont être faits sur les trois poulets pour savoir s’ils étaient également porteurs de la souche H5N1, soit la souche responsable de l’éclosion massive de grippe aviaire de 1997. Hong Kong avait alors procédé à l’abattage de 1,5 millions de poulets. Cette dernière souche de grippe aviaire était responsable également de la mort de six personnes.

jeudi 4 décembre 2008

dimanche 23 novembre 2008

Un cas suspect de grippe aviaire sème la panique à Maurice


L’hôpital Dr Jeetoo de Port- Louis a été le théâtre d’une scène de panique vendredi après- midi et en début de soirée, en raison de la présence au Service des urgences d’une Mauricienne, rentrée d’un voyage en Indonésie et en Malaise, qui présentait les symptômes de la grippe aviaire.
Agée de 67 ans, cette femme faisait une forte fièvre à son arrivée à l’hôpital. L’on ne sait jusqu’ici d’où est parti la rumeur qu’elle avait été infectée par la grippe aviaire.
Une patiente qui se faisait ausculter par un médecin a déclaré avoir entendu tout d’un coup des propos venant d’une infirmière selon lesquels un cas d’infection grave est arrivé et qu’il faut porter des masques.

"Tout le monde s’est précipité, médecins, infirmiers et autres membres du personnel de l’hôpital, et des masques ont été distribués à tous ceux qui étaient présents, même aux policiers qui assuraient le service d’ordre", a-t-elle raconté. D’autres patients, qui attendaient leur tour, ont été enfermés dans une salle.

Entre-temps, la femme a été isolée en attendant le résultat des tests. Le directeur de cet hôpital, le Dr Somnath Maharahaje, a déclaré, par la suite, qu’il ne s’agissait pas d’un cas de grippe aviaire.

"Nous avons assisté à une hystérie démesurée. Il n’y a aucun cas suspect de grippe aviaire. Nous sommes en présence d’une personne qui est rentrée d’un voyage en Indonésie et qui souffre de fièvre et d’hypothyroïde. Nous avons fait les prélèvements nécessaires pour des analyses approfondies. Il n’y a aucune crainte de contamination", a-t-il assuré.

Le ministre de la Santé, Rajesh Jeetah, est descendu lui aussi à l’hôpital pour rassurer les patients.

Ce cas confirme malheureusement bien la difficulté qu'il y aura de gérer sur le terrain une véritable épidémie de grippe aviaire, et la nécessité de réflèchir à la gestion de telles situations.

vendredi 21 novembre 2008

Google et une épidémie de grippe ... ou de grippe aviaire

Pour détecter le plus vite possible une épidémie de grippe, utilisons Google ! Cette annonce n'a rien d'une publicité du géant de l'Internet. C'est un article publié on line aujourd'hui par la revue scientifique Nature qui l'affirme.

L'article, soumis dès l'été dernier, relate la recherche minutieuse d'une équipe de chercheurs... de l'entreprise Google, mais avec la participation d'une scientifique du Center for Disease Control (l'organisme public US chargé de détecter les épidémies et les maladies émergentes).

Cette équipe a validé avec précision la capacité d'un logiciel à détecter la survenue d'une épidémie en utilisant des statistiques spatio-temporelles sur la fréquence des mots clés liés à la grippe introduits dans le moteur de recherche Google par les internautes. En comparant ces données avec celles du CDC des visites médicales pour cause de grippe à plusieurs échelles, dont l'Etat de l'Utah , durant l'hiver 2007/2008, ils ont démontré l'étroite corrélation statistique entre les deux activités. En résumé, on va voir le toubib et, simultanément, on tape des mots relatifs à la grippe sur Google.

L'intérêt de cette méthode est tout sauf anecdotique.
D'abord, la grippe, c'est entre 250 000 et un demi million de morts par an.
Ensuite, la capacité à détecterGrippe_carte_du_reseau_sentinelle une épidémie de grippe à son tout début renforce l'efficacité de l'action des médecins. C'est pourquoi il existe des systèmes de surveillance des épidémies. Comme le réseau sentinelle de l'Inserm, Université Pierre et Marie Curie, Institut de veille sanitaire, relié au réseau de l'Organisation mondiale de la santé.

Enfin, le risque d'une pandémie due à une mutation d'un virus provenant d'animaux (grippe aviaire par exemple) et ensuite transmissible d'homme à homme, et susceptible de provoquer une crise sanitaire de grande ampleur, comme lors de l'épidémie de grippe espagnole de 1918 qui fit des millions de morts, mérite que l'on puisse la détecter le plus précocement possible.

Le système proposé par l'article de Nature fait suite à d'autres propositions, mais il semble plus abouti. Il permettrait de détecter pratiquement au jour le jour l'explosion épidémique. Alors que les réseaux médicaux la détectent avec un retard d'environ une semaine. En revanche, soulignent les auteurs de l'article, il ne s'agit en aucun cas de les remplacer, car ils apportent des informations complémentaires (âges des patients par exemple) indispensables à l'analyse et à l'action.

Google a sans attendre mis ce logiciel en action sous le nom de Google Flu Trends pour les Etats-Unis et ses résultats sont librement consultable sur internet. Chacun peut ainsi suivre, au jour le jour, l'arrivée et l'évolution d'une épidémie de grippe dans sa ville et adapter son comportement en conséquence.

jeudi 20 novembre 2008

Evolution des cas de grippe aviaire depuis 2003

L'InVS publie des tableaux synthétiques sur l'évolution de la grippe aviaire dans le monde depuis 2003. Cliquer dessus pour les agrandir.

vendredi 14 novembre 2008

Thaïlande : la grippe aviaire détectée dans la province d'Uthai Thani

Un autre accès de grippe aviaire parmi la volaille a été confirmé à Uthai Thani, dans la province du nord de la Thaïlande.

Sakchai Sriboonsue, directeur général du département de l'élevage, a indiqué lundi que le test de laboratoire a confirmé que la volaille, morte auparavant dans la province, a attrapé le virus de la grippe aviaire.

Il a affirmé que son département avait déjà engagé toutes les actions nécessaires pour maîtriser l'accès avant la publication des résultats du laboratoire.

Dimanche, le département a aussi confirmé que l'accès de la grippe aviaire au milieu de la volaille a été détecté dans la province de Sukhothai.

Le ministère thaïlandais de la Santé publique a déclaré jeudi neuf provinces de la partie nord sous surveillance spéciale de la mortelle grippe aviaire.

Le secrétaire permanent adjoint de la Santé publique, le Dr Paichai Varachit, a indiqué que la décision d'imposer une surveillance spéciale a été prise au cours d'une réunion des officiels du ministère tôt jeudi.

jeudi 13 novembre 2008

Tamiflu gélule, nouveaux dosages à 30 mg et 45 mg

Deux nouveaux dosages sont désormais disponibles pour Tamiflu gélule : Tamiflu 30 mg et 45 mg. Ils s'ajoutent à Tamiflu 75 mg gélule et Tamiflu12 mg/ml poudre pour suspension buvable, déjà commercialisés.
Pour mémoire, Tamiflu est un antiviral, inhibiteur sélectif de la neuraminidase, indiqué :
dans le traitement de la grippe, chez les patients âgés d'un an ou plus, présentant des symptômes typiques de la grippe en période de circulation du virus ;
en prophylaxie de la grippe : en prévention post-exposition chez les sujets âgés d'un an ou plus, après contact avec un cas de grippe cliniquement diagnostiqué, en période de circulation du virus.
A noter que Tamiflu n'est pas une alternative à la vaccination antigrippale.
Et bien sûr le Tamiflu aura une indication en cas d'épidémie de grippe aviaire.

dimanche 9 novembre 2008

Indonésie : une adolescente serait morte de la grippe aviaire

Une adolescente soupçonnée d'avoir contracté la grippe aviaire dans le centre de Java en Indonésie est morte vendredi après avoir été hospitalisée pendant quatre jours, a rapporté le journal The Jakarta Post.
Agus Suryanto, médecin à l'hôpital public de Kariadi, a déclaré que l'adolescente de 15 ans est morte de problèmes respiratoires après avoir subi une fièvre de plus de 39°C. "Il est possible qu'elle ait été contaminée par la grippe aviaire, car elle vivait près d'un abattoir de poulet", a déclaré le médecin.
Il a ajouté que l'hôpital a prélevé et examiné un échantillon de sang de la jeune fille, mais que les résultats des tests ne sont pas encore disponibles.

mercredi 5 novembre 2008

Le plan anti-grippe aviaire sera renforcé

C'est aujourd'hui, 5 novembre, que le député UMP Bruno Le Maire, rapporteur spécial du budget de la sécurité sanitaire, présente une nouvelle version du plan national anti-grippe aviaire dont l'enveloppe se situe à "près d'un milliard d'euros". Une polémique sur le degré de péremption des masques, médicaments et autres vaccins destinés à combattre la propagation du virus avait éclaté, poussant le gouvernement à revoir sa copie. Autant de problèmes aujourd'hui réglés, souligne le journal. Outre un surcoût de 20 millions d'euros pour racheter de nouveaux masques, il a été décidé à la suite d'une commission d'experts qu'il était "possible de prolonger la date de péremption des médicaments antiviraux lorsque ceux-ci étaient conditionnés sous forme de gélules, car leur principe actif demeure", au contraire de produits sous forme de poudre qui devront être recommandés. Bruno Le Maire, estime par ailleurs que "le choix de la dissémination des stocks dans de nombreux endroits est bon" mais demande toutefois "un état des lieux exhaustif des stocks".

Une probable victime de plus de la grippe aviaire en Indonésie

Un vendeur ambulant de poulet en Indonésie serait mort de grippe aviaire lundi après avoir été hospitalisé pendant deux jours, a rapporté le journal The Jakarta Post.
Cissy Rachiana Prawira, directrice de l'Hôpital Hassan Sadikin, a indiqué que le défunt souffrait de problèmes de respiration en raison d'une pneumonie qui a infecté ses poumons.
"Nous avons envoyé un examen de sang ce matin mais nous attendons encore les résultats du test," a-t-elle affirmé.
Si les résultats du test sont positifs au virus H5N1, le défunt sera la 113ème victime de la grippe aviaire dans le pays.

samedi 1 novembre 2008

Sommes-nous prêts à affronter la grippe aviaire ?


Officiellement, le bilan humain de la grippe aviaire est toujours de 387 cas, dont 245 décès, mais aucun en Europe.

Sur le site ministériel dédié, le risque est considéré comme «faible», aucun cas d'animal malade n'ayant été recensé en France.

Le 9 octobre, un cas a été détecté dans un élevage de volailles en Allemagne. La présence de cette forme particulièrement active du virus H5N1 est le premier épisode relevé en 2008 dans l'Union européenne.

Alors que Roselyne Bachelot présente le nouveau site du ministère de la Santé sur la grippe aviaire, l'efficacité du dispositif français en cas d'épidémie fait débat. L'organisme chargé de le coordonner et de gérer les stocks de médicaments est en effet sans patron depuis juin.

Le directeur de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), le Préfet Bernard Boubé, annonce avoir démissionné, dans une interview donnée ce jeudi au journal «le Parisien».


Un plan boîteux

Il estime dans le quotidien que «le plan antipandémie fonctionne, mais on aurait pu faire mieux». Il évoque des «blocages» ainsi qu'une «lourdeur administrative», et estime que les stocks de produits de santé (masques, médicaments) sont trop dispersés pour être gérés efficacement.

Le professeur Didier Houssin, délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire, dément. «Les ministres de la Santé et de l'Intérieur ont mis aux fonctions de M. Boubé en juin dernier, les objectifs n'ayant pas été atteints», affirme-t-il.

Faire face grâce au Web

Il annonce que «l'établissement va avoir un nouveau directeur», et estime qu'«il faut que ce dossier avance». Une sorte de réponse à ceux qui se demandent si la France est prête à faire face.

Roselyne Bachelot, en tout cas, a présenté son «Guide pratique de la vie quotidienne en pandémie grippale». Il regorge de conseils pour être prêt à affronter le virus chez soi, à l'extérieur et au travail. Avec même un petit coin ludique pour les enfants. Nous voilà rassurés.

jeudi 30 octobre 2008

La rapidité de la réponse internationale

La rapidité de la réponse internationale ainsi qu'une part de « chance » auront peut-être permis d'éviter la propagation d'une virulente épidémie de grippe aviaire en 2008, selon la Banque Mondiale. Le virus de la grippe aviaire n’a en effet atteint aucun nouveau pays entre janvier et septembre 2008.
Lors de la Conférence sur la grippe aviaire organisée en Égypte, alors que le virus de la grippe aviaire n’a atteint aucun nouveau pays en 2008, les pays ont néanmoins demandé un renforcement de la mobilisation pour lutter contre les nouveaux virus.
Selon la Banque mondiale, la conférence organisée en Égypte vise à maintenir la vigilance de la communauté internationale face au risque de pandémie car une grave épidémie de grippe aviaire pourrait représenter un coût de 3 000 milliards de dollars pour l’économie mondiale.
Une grave épidémie de grippe aviaire pourrait représenter un coût de 3 000 milliards de dollars pour l’économie mondiale.
La lutte menée au cours des cinq dernières années contre le virus mortel de la grippe aviaire pourrait même aujourd’hui être parvenue à un tournant. En effet, le virus H5N1 de la grippe aviaire, souvent mortel et qui affecte essentiellement les oiseaux, s’est propagé dans 61 pays, provoquant la mort de 245 personnes depuis son apparition à Hong Kong en 2003.
Cependant, le virus semble aujourd’hui maîtrisé dans 50 pays, grâce à la rapidité de la réponse internationale ainsi qu'une part de « chance ». Aucun nouveau pays n’a été touché entre janvier et septembre 2008, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale et des Nations Unies.
Les experts de la grippe aviaire réunis en Egypte ont exprimé leur satisfaction à l’annonce de cette nouvelle. Ils ont cependant ajouté que l’apparente accalmie dans la propagation du virus de la grippe aviaire « pourrait être due autant à la chance qu’à l’effort international pour détecter, prévenir et combattre la maladie.
Nous sommes arrivés à un tournant dans la lutte internationale contre les maladies infectieuses », affirme Piers E. Merrick, qui participe à la coordination des mesures prises par la Banque mondiale pour lutter contre la grippe aviaire dans la région de l’Asie de l’Est et du Pacifique.
La grippe aviaire en soi représente toujours une menace de pandémie, mais surtout, selon M. Merrick, « elle préfigure une menace internationale plus préoccupante, car elle constitue l’une seulement d’un ensemble permanent de maladies » susceptibles d’apparaître à l’avenir et de se transmettre des animaux ou des oiseaux à l’homme.
M. Merrick constate que « nous avons certes lutté efficacement contre les grippes aviaire et humaine, mais face à un grand nombre de ces maladies, il faudra adopter un plan d’actions à long terme, plus sophistiqué et plus complet. »
De plus, le virus de la grippe aviaire est bien installé et « toujours en circulation » dans de nombreux pays vulnérables, dont l’Indonésie, le Pakistan, certaines régions de Chine, le Bangladesh et parfois l’Inde (au Bengale occidental), la Thaïlande, la République démocratique populaire lao et le Vietnam. Le Nigéria et le Togo ont également été touchés récemment.
Ce virus évolue constamment et pourrait prendre une forme transmissible à l’homme », ajoute Olga Jonas, coordinatrice du Programme international de lutte contre la grippe aviaire de la Banque mondiale. « La transmission humaine aurait des conséquences catastrophiques », souligne-t-elle. « Il suffirait de six mois pour que le virus se propage dans le monde entier ».
Selon le rapport de la Banque mondiale, estimer les conséquences économiques de la grippe aviaire, une grave épidémie mondiale pourrait faire plus de 71 millions de morts et représenter une perte de 3 000 milliards de dollars pour l’économie internationale.
Selon le rapport de la Banque et des Nations-Unies sur la réponse mondiale apportée à la grippe aviaire, l’analyse menée à l’échelle internationale indique que par rapport à 2006 et 2007, on observe sur la même période une diminution du nombre d’épidémies de grippe aviaire dans les élevages de volailles, ainsi que des cas humains et des décès. En septembre 2008, on faisait état de 36 cas humains et 28 morts, essentiellement en Indonésie, bien que, selon le rapport, des personnes continuent d’être frappées parfois mortellement par la maladie en Égypte, en Chine et au Vietnam. Le Bangladesh est le seul pays à avoir signalé son premier cas d’infection humaine en 2008.
Le virus ne s’est pas propagé dans de nouveaux pays de janvier à septembre 2008, et jusqu’ici, seuls 20 pays ont connu des épidémies cette année (contre 25 en 2007).

lundi 27 octobre 2008

Clôture au Caire de l’atelier international organisé au profit des journalistes

Le journaliste, acteur déterminant dans le combat engagé contre la maladie

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Direction du développement et des relations publiques auprès de la Voix de l’Amérique (VOA), le bureau des communications chargé des centres pour le contrôle et la prévention à Atlanta (CDC) et l’agence USAID, ont appelé jeudi à l’issue des assises de l’atelier international sur la grippe aviaire organisé au Caire du mercredi 22 au vendredi 24 octobre 2008 au Caire au profit des journalistes, les médias locaux et internationaux, à renforcer la couverture concernant les informations sur la grippe aviaire et à augmenter la conscience publique sur cette maladie.

Après un tableau exhaustif sur l’histoire complète de la grippe aviaire, M. Dan Rutz (CDC) et Brahim El Kerdany (OMS), ont insisté au cours de cet atelier sur les côtés éthique et technique qu’un journaliste est tenu de respecter, avant l’élaboration de tout article sur ‘’la grippe aviaire’’. Un article qui s’appuie sur plusieurs sources crédibles, qui informe dans la transparence sans dramatiser, qui sensibilise le public cible, oriente et aide les gouvernements concernés à réagir et à tenir leurs engagements consistant à garantir la sécurité sanitaire de leur citoyens respectifs.

Au cours de cet atelier de trois jours, Ibrahim El-Kerdany, a annoncé que l’OMS appelait les médias à augmenter la conscience publique sur la grippe aviaire avec des informations correctes, ajoutant que « nous avons besoin de sensibilisation, pas de panique. »

Cet atelier a également réuni des responsables gouvernementaux et des organisations internationales pour discuter des efforts coordonnés afin de combattre la grippe aviaire, y compris comment informer la population sur la maladie lors d’une possible pandémie.

Le seul et le plus important moyen disponible, pour tous les pays est la communication, a souligné M. Dan Rutz.

Depuis que le virus a fait son apparition, Beaucoup de progrès ont été réalisés, la communauté internationale semble réagir désormais mieux, mais il faut se consacrer plus à la phase d’urgence de l’épidémie qui consiste à identifier les foyers de grippe aviaire chez l’homme et les oiseaux. La conférence internationale programmée à Charam Cheikh à partir de vendredi 25 octobre 2008, devait attacher plus d’importance à davantage d’information, de sensibilisation et au renforcement des moyens à long terme visant à améliorer les systèmes liés à la santé humaine et animale pour faire face au virus H5N1 et aux autres nouvelles maladies. Toutefois, les défis demeurent et il est nécessaire de mettre en place des stratégies à long terme et d’insister sur l’importance, pour les familles et les élevages de volailles, de respecter les règles en matière de biosécurité ; de multiplier les efforts pour éradiquer le virus là où il a un caractère épizootique ; et de renforcer les moyens des pays pour qu’ils puissent respecter le nouveau règlement sanitaire international.

Rappelons que l’’Egypte a enregistré son premier cas de grippe aviaire sur une volaille morte le 17 février 2006. Depuis, le virus s’est répandu dans 20 des 26 régions administratives du pays.

Douze personnes contaminées par la grippe aviaire sont déjà mortes en Egypte, où la détection du premier cas humain remonte à mars 2006. Selon les statistiques, l’Egypte est le cinquième pays le plus frappé par la grippe aviaire dans le monde.

La clôture de cet atelier brillamment animé par Mme Joan Mower du BBG of Governors and Voice of América, a été marquée par une sympathique cérémonie où les organisateurs de cet atelier ont remis aux journalistes des attestations de fin de stage.

Le Caire, D.N.E.S : Mohamed LOKHNATI

samedi 25 octobre 2008

Ouverture de la conférence mondiale sur la grippe aviaire

La sixième conférence internationale sur la grippe aviaire a commencé samedi matin ses travaux de deux jours dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh au bord de la Mer Rouge.

Présidée par le Premier ministre égyptien Ahmed Nazef, la conférence a réuni des représentants de 124 pays et régions, dont 52 ministres de la Santé.

Elle s'inscrit dans le cadre de la coopération avec l'Union européenne et le Partenariat international sur la grippe aviaire et pandémique.

La conférence se penchera sur le rôle de la communauté internationale et d'organisations non gouvernementales (ONG) face au virus mortel de la grippe aviaire.

Le ministre égyptien de la Santé, Hatem el-Gabali, a affirmé que la conférence discuterait d'un plan égyptien sur le contrôle du virus, salué par plusieurs organisations internationales pour sa transparence et son efficacité.

Notre vie quotidienne en cas de pandémie

Les pouvoirs publics considèrent une menace de grippe aviaire comme majeure, alors que l’attention de la majorité de nos concitoyens vient d’être attirée par des évènements aujourd’hui palpables, qui risquent d’affecter leur vie quotidienne, de ce fait la menace de grippe aviaire s’est estompée dans leur esprit.

Pour cette raison, le ministère de la Santé vient d’ajouter une nouvelle rubrique à son site grippeaviaire.com, intitulé « guide pratique de la vie quotidienne en cas de pandémie » dont le nom, selon les commentateurs peut inquiéter.

Les gestionnaires de risques savent qu’il ne s’agit que d’un guide, comme il en existe dans d’autres domaines et que sa publication ne dénote pas une crainte particulière qui se justifierait aujourd’hui, plus qu’hier.

Pour être précis, nous sommes actuellement en phase 3 du niveau de risques, ce qui signifie l’existence de cas humains isolés, sans transmission interhumaine.

Le risque de pandémie suppose une mutation du virus H5N1, qui conduirait à sa transmission interhumaine, correspondant à la phase 6, alors qu’il est impossible de dire si et quand une telle mutation pourrait se produire.

Cependant, pour les pouvoirs publics, il est indispensable de se préparer, de se protéger, pour freiner la vitesse de contagion de la grippe et limiter de ce fait le nombre de victimes.

Toutefois, bien que l’Etat ait mis en place un plan de prévention et de lutte contre la pandémie grippale, il est précisé que « la réussite de ce plan d’action dépendra en grande partie de la connaissance que chacun d’entre nous en aura et de son comportement ».

L’hypothèse retenue dans ce plan national prévoit qu’en cas de grippe pandémique 9 à 20 millions de personnes seraient touchées en l’absence de mesures de protection, dont 455 000 à 1 million nécessiteraient une hospitalisation et le nombre de décès pourrait s’élever à 212 000, si aucune mesure de prévention n’étaient prises.

Ces chiffres sont suffisamment éloquents pour inciter à réfléchir au moyen de se protéger.

Nous disposons aujourd’hui de liaisons électroniques (téléphone et Internet) qui seront des outils indispensables pour communiquer et pour faciliter le télétravail afin de ne pas réduire l’activité professionnelle d’une manière excessive.

Mais, il faudra au maximum éviter les contacts entre personnes, ce qui conduira à arrêter les transports en commun et à annuler toutes les cérémonies et activités culturelles et sportives qui rassemblent des foules.

Il faudra aussi fermer temporairement les crèches et suspendre les activités scolaires et universitaires, durant la période de contagion.

Pour limiter la contamination, il suffira de respecter quelques règles simples, si on est obligé de sortir pour le travail ou pour faire des courses, se laver les mains, porter un masque et éviter les contacts physiques.

Enfin, dernière recommandations, garder le moral et ne pas céder à la panique, en faisant jouer le système D et la solidarité.

Rappelez-vous, ce n’est pas parce que l’on installe des extincteurs et que l’on apprend au personnel de s’en servir, que le feu va se déclarer demain dans les locaux.

vendredi 17 octobre 2008

Bulletin n°160

Le 09/10/2008, un foyer aviaire d’Influenza A(H5N1) à Görlitz, ville frontalière de la Pologne, a été notifié par les autorités du Länder de Saxe (cf. carte 2).
• Le virus a été détecté chez un canard appartenant à un élevage de 1434 oiseaux au cours d’un contrôle de routine (pas de cas symptomatiques).
• En 2007, plusieurs foyers aviaires avaient été notifiés en Allemagne dans les Länder de
Bavière, Thuringe et Brandebourg, alors que le dernier foyer aviaire en Saxe avait été notifié
au dernier trimestre 2006.
Le bilan des cas humains confirmés biologiquement et notifiés à l’OMS de 2003 au
14 octobre 2008 s'élève à 387 cas dont 245 décès.

Guide pratique sur les comportements à adopter en cas de pandémie de grippe aviaire

On l'aurait presque oubliée, mais la propagation de la grippe aviaire sur les continents et la possible contamination de l'homme sont toujours une réalité, à laquelle les chercheurs et scientifiques n'ont toujours pas trouvé de parade. Aussi, face aux épizooties d'influenza aviaire et aux cas de grippe aviaire rencontrés dans différents pays, et au risque de survenue d'une pandémie grippale, l'Etat a élaboré et mis en oeuvre un plan national conformément aux recommandations de l'OMS.
Après avoir publié un guide à l'intention des entreprises, c'est cette fois-ci un guide pratique de la vie quotidienne en cas de pandémie grippale qui a été mis en ligne sur internet. Destiné à informer la population sur l'attitude à adopter dans une telle situation et à éviter les comportement à risque, ce guide comporte plusieurs thématiques adaptées aux situations de tous les jours : ce qu'il faut savoir, les règles d'hygiène, la vie quotidienne chez soi, à l'école, au travail, à l'extérieur, mais aussi quoi faire si l'on est malade.
Après avoir rappelé que le risque d'une pandémie grippale chez l'homme peut être lié à l'augmentation de la circulation dans le monde d'un virus aviaire hautement pathogène, tel que le H5N1, le ministère de la Santé rappelle que les principaux symptômes de la grippe pandémique "devraient être très proches de ceux d'une grippe saisonnière", c'est pourquoi il est impératif de consulter le médecin en cas d'alerte sanitaire sur le territoire.
Notons également que de la même manière que le télétravail à domicile sera encouragé en cas de pandémie, le ministère explique que "la fermeture des établissements d'enseignement sera certainement une des mesures prises en début de pandémie", puisque pour limiter la propagation du virus, les contacts physiques et les déplacements devront être limités.

jeudi 16 octobre 2008

Plan anti-grippe aviaire: Cap 21 demande une commission d'enquête

Le mouvement de Corinne Lepage Cap 21 a réclamé jeudi une commission d'enquête parlementaire "sur l'état réel de préparation de notre pays sur le plan opérationnel" à une éventuelle pandémie de grippe aviaire.

L'organisme chargé de gérer les stocks de médicaments pour parer à une éventuelle pandémie de grippe aviaire n'a plus de directeur depuis le mois de juin, selon des informations du quotidien Le Parisien.

Le Pr Didier Houssin, délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire a assuré à l'AFP qu'un nouveau directeur allait être nommé pour que "ce dossier avance".

"L'interview du préfet Bernard Boubé, ancien directeur de l'EPRUS (Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) dans le Parisien révèle ainsi d'importantes carences dans la gestion des stocks de médicaments et masques, en raison de leur dispersion dans les établissements de soins et de l'absence de suivi sur les risques de péremption ou de rupture de chaîne du froid", souligne le communiqué de Cap 21.

"Sur une question aussi fondamentale, Cap 21 (...) demande la création d'une commission d'enquête parlementaire de manière à faire un état des lieux exhaustif et transparent de l'état de préparation de la France", ajoute le communiqué.

Nouvelle version du site gouvernemental sur la grippe aviaire

Roselyne Bachelot, Thierry Saussez et Didier Houssin ont présenté, le 16 octobre, la nouvelle version du site internet gouvernemental www.grippeaviaire.gouv.fr.

"Nous ne sommes pas en situation de pandémie grippale mais en situation d’anticipation de la crise", a souligné Thierry Saussez qui a insisté sur la responsabilité des pouvoirs publics à prendre en compte en amont ce risque sanitaire conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Depuis 2003, l’OMS encourage les États à anticiper ce risque, considéré comme l’une des trois principales menaces de santé publique dans le monde.

Selon l’OMS, "la France est un des pays, sinon le pays, le mieux préparé contre le risque de pandémie grippale", a indiqué Roselyne Bachelot. Le directeur du SIG a rappelé que la France a engagé une forte mobilisation gouvernementale depuis quatre ans en élaborant un plan national de prévention et de lutte contre la pandémie, avec notamment le lancement, en 2005, du site interministériel sur la grippe aviaire qui a accueilli plus de un million de visites depuis sa création.

Un double enjeu

Enjeu sanitaire, la pandémie grippale est également un enjeu de société : elle peut provoquer durablement une désorganisation du système de santé, de la vie sociale et économique. En situation de pandémie, les pouvoirs publics, les entreprises et les associations doivent contribuer à la sensibilisation de la population, notamment en informant sur les attitudes pertinentes de prise en charge individuelle et collective. C’est à cet objectif que répond la nouvelle version du site sur la grippe aviaire, site interministériel de préparation à un risque de pandémie grippale, en permettant aux organismes publics et privés de préparer leurs plans de continuité d’activité et en fournissant des informations et des recommandations pratiques en cas de pandémie.

La ministre de la Santé a mis l’accent sur la dimension transversale d’une gestion de la crise : "la menace sanitaire nous concerne collectivement et constitue une préoccupation solidaire", a-t-elle déclaré. Les États sont dans l’obligation de coordonner leurs efforts du fait de l’augmentation constante des échanges transfrontaliers. De plus, la circulation instantanée de l’information "ne permet plus de communiquer de façon divergente." C’est dans le but d’identifier les besoins de coordination intersectorielle au niveau de l’Union européenne que s’est tenu le séminaire "Eurogrippe", du 3 au 5 septembre à Angers, a rappelé la ministre.

Une nouvelle version du site

La nouvelle version délivre une information actualisée, claire et précise tant au niveau des professionnels que des citoyens. L’architecture du site est construite de manière à :
- distinguer les trois niveaux de risques (influenza aviaire, grippe aviaire, pandémie grippale) et leurs implications ;
- permettre à chaque type d’acteur (particulier, professionnel de santé, entreprise, organisme public, filière avicole) de trouver rapidement l’information qui le concerne plus spécifiquement ;
- informer l’internaute sur les différentes situations du plan national, notamment en formalisant une échelle avec code couleur, et lui indiquer la situation dans laquelle se trouve la France ;
- sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques, avec le "Guide pratique de la vie quotidienne en situation de pandémie", disponible en version anglaise, qui comporte notamment un espace animé destiné à l’information des parents et des enfants.

samedi 11 octobre 2008

Un cas de grippe aviaire dans un élevage en Allemagne : le virus H5N1 détecté


Le virus H5N1 de la grippe aviaire a été détecté dans un élevage de volailles en Saxe, dans l'est de l'Allemagne, a annoncé jeudi le ministère régional des Affaires sociales, à Dresde. Le virus H5N1, potentiellement dangereux pour l'homme, a été détecté sur un canard d'un élevage de la région de Görlitz, lors d'un contrôle de routine, a précisé le ministère.

Tout l'élevage, qui outre des canards comprenait aussi des dindes, des oies et des poulets, a aussitôt été confiné, a ajouté le ministère, qui n'a pas précisé combien d'animaux l'exploitation comptait au total.

Les autorités ignoraient dans l'immédiat s'il s'agissait de la forme la plus dangereuse du virus H5N1. Des analyses ont été entamées à l'Institut Friedrich Loeffler. Les résultats étaient attendus pour vendredi.

Dans l'attente de ces résultats, des préparatifs en vue d'un abattage ont été menés, a précisé un porte-parole du ministère.

Le dernier cas de grippe aviaire en Allemagne remonte à décembre 2007, dans un élevage du Brandebourg (nord-est)

vendredi 10 octobre 2008

Un cas de grippe aviaire en Allemagne

Le virus H5N1 de la grippe aviaire a été détecté dans un élevage de volailles en Saxe, dans l'est de l'Allemagne, a annoncé jeudi le ministère régional des Affaires sociales. Le virus, potentiellement dangereux pour l'homme, a été détecté sur un canard lors d'un contrôle de routine. Tout l'élevage a aussitôt été confiné et, dans l'attente des résultats des analyses, des préparatifs en vue d'un abattage ont été menés.

jeudi 2 octobre 2008

387 cas et 245 décès

Il n'y a pas eu de nouveaux cas humains et foyers aviaires notifiés au cours de la semaine hors zones déjà touchées (sources : OMS, OIE et MinSa)
Le bilan des cas humains confirmés biologiquement et notifiés à l’OMS de 2003 au 30 septembre 2008 s'élève donc à 387 cas dont 245 décès.

mercredi 1 octobre 2008

Nouveau test pour détecter plus rapidement les virus de la grippe dont H5N1

L'Agence américaine des médicaments et des produits alimentaires (FDA) a autorisé mardi la commercialisation d'un nouveau test capable de diagnostiquer très rapidement la grippe chez les humains y compris l'infection grippale provoquée par la souche H5N1, hautement pathogène.

Cet instrument ("the Human Influenza Virus Real-Time RT-PCR Detection and Characterization Panel" ou rRT-PCR Flu Panel), s'appuie sur une technique de biologie moléculaire pour détecter les virus de la grippe et les différencier entre ceux responsables de la grippe saisonnière et d'autres souches pouvant potentiellement présenter un risque de pandémie, selon un communiqué de la FDA.

Ce système permet d'isoler et d'amplifier le matériau génétique présent dans les sécrétions prélevées dans les narines ou la gorge du patient.

Ce matériau génétique est étiqueté avec des molécules fluorescentes qui sont ensuite analysées par un instrument de diagnostic appelé "Applied Biosystems 7500 Fast Dx" qui a aussi obtenu mardi le feu vert de la FDA pour être commercialisé simultanément avec le rRT-PCR Flu Panel.

Ces nouveaux instruments de test et de diagnostic peuvent détecter et identifier des virus communs de la grippe saisonnière aussi bien que les souches de la grippe aviaire (H5N1) ou d'autres.

Les résultats sont obtenus en quatre heures au lieu de plusieurs jours jusqu'à présent. De plus, ce système est capable de tester multiples échantillons en même temps.

"Ceci est un accomplissement important dans la surveillance de la santé publique", a déclaré le ministre américain de la Santé (HHS), Mike Leavitt.

"Ce Système de test nous permet de fournir une plus grande aide aux laboratoires sur la ligne de front du dépistage de la grippe aux Etats-Unis et dans le reste du monde", a-t-il ajouté.

"Les capacités de ce test à détecter un virus émergent de la grippe seront particulièrement importantes dans les tous premiers stades d'une pandémie", relève M. Leavitt.

En cas de pandémie ce système de détection précoce permettra de mettre en oeuvre plus rapidement des stratégies étendues de contrôle aussi bien que des mesures pour limiter la propagation du virus et la mortalité telles que la fermeture des écoles, l'annulation des grands rassemblements publics et la mise en place par les entreprises d'une politique de télétravail depuis le domicile de leurs employés.

La communauté médicale mondiale est très inquiète de la probabilité que le virus H5N1 de la grippe aviaire ne mute pour devenir transmissible entre humains provoquant une pandémie dévastatrice.

Des virus H5N1 circulent chez les volatiles, surtout les volailles, en Asie, Afrique et en Europe provoquant aussi des cas encore isolés de grippe chez des humains dont plus de la moitié sont décédés.

lundi 29 septembre 2008

Grippe aviaire en Indonésie, deux nouveaux morts.

Le 10 septembre dernier, le Ministère de la Santé de l’Indonésie a annoncé deux cas d’infection humaine par le virus H5N1 de la grippe aviaire. Ces deux hommes sont morts.

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), le premier cas d’infection humaine par le virus H5N1 de la grippe aviaire concerne un homme de 38 ans de la municipalité de Tangerang, dans la province de Banten.Les symptômes de la maladie sont apparus le 4 juillet 2008, il a ensuite été hospitalisé le 9 et est décédé le 10. Des volailles circulaient dans son voisinage et un de ses voisins possédait une basse cour commerciale, précise l’organisation mondiale de la santé (OMS).

lundi 22 septembre 2008

Grippe aviaire : H5N1, la mutation

Une nouvelle étude, qui sera publiée jeudi 4 octobre dans Public Library of Science Pathogens, apporte de nouveaux et inquiétants éléments d’information sur les mécanismes de l'infection humaine par la forme hautement pathogène du virus de la grippe aviaire, le H5N1. Selon le groupe de chercheurs de l'université de Wisconsin-Madison, dirigé par Yoshiro Kawaoka, une simple mutation d'une protéine de surface suffirait à augmenter la virulence du H5N1, en lui permettant d'aller infecter les cellules situées plus en profondeur dans l'arbre bronchique. Si cette mutation ne se produit pas, le virus reste ainsi cantonné dans les régions supérieures des poumons et ne parvient pas à altérer la fonction respiratoire au point que les conséquences de l'infection soient mortelles. Mais si il mute, cela devient alors une toute autre histoire.

Planete mag
Hors, toujours selon ces chercheurs, les souches de H5N1 qui sévissent à l’heure actuelle en Asie, en Afrique et en Europe seraient plus aptes à infecter l'homme et les mammifères que les premières souches identifiées en 1997. Plus grave encore, sur la base de ces éléments, ils estiment que le virus devrait bientôt s'"humaniser" et provoquer une grande pandémie mondiale.

Les résultats des travaux réalisés par une équipe de chercheurs de l’Université de Pékin avaient été précédemment publiés dans la revue scientifique The Lancet. Ceux-ci avaient alors démontré que l'infection humaine par le virus de la grippe aviaire pouvait non seulement atteindre de nombreux organes, comme les ganglions, l'intestin ou encore le cerveau, mais également traverser le placenta et toucher le foetus dans le cas d’une infection chez la femme enceinte. Des résultats qui laissaient craindre la possibilité d’une pandémie de grande ampleur en cas de contaminations inter-humaines.

Tous les résultats d’études qui sont actuellement publiés semblent donc bien parvenir au même conclusions : l’humanité est bel et bien à l’aube d’une grande pandémie mondiale due à une prochaine mutation de la grippe aviaire qui favorisera la transmission inter-humaine du virus H5N1. La principale question qui hante désormais les chercheurs n’est plus donc plus "si", mais "quand" cette mutation interviendra t’elle.

Pourquoi le génome du virus de la pandémie de 1918 a-t-il été ressuscité ?

Usa : Un génome de virus ressuscité à partir d'un cadavre congelé

Pourquoi le génome du virus de la pandémie de 1918 a-t-il été ressuscité par le gouvernement US à partir d'un cadavre congelé ?

Le Pentagone sur le point de lancer une arme nommée grippe aviaire ?



Certains ont des opinions totalement divergentes concernant la grippe aviaire. Voici quelques unes des idées qui circulent actuellement. Qui faut-il croire ? Une chose à prendre en considération c'est la manipulation de l'information ... mais elle existe dans les deux sens, et les expériences passées incitent à la prudence. Voir notamment les actualités "fausses" concernant l'amiante, le nuage de Tchernobyl, le scandale de l'huile frelatée en Espagne ...



Il existe des preuves alarmantes qui ont été cumulées par des sources scientifiques sérieuses à l'effet que le gouvernement des Etats-Unis soit sur le point d'avoir ou aurait déjà une « arme » qui porte le nom de grippe aviaire. Si les reportages sont exacts, cela pourrait déclencher une nouvelle pandémie sur la planète. Une pandémie qui pourrait être plus dévastatrice que l'épidémie de grippe espagnole de 1918 et qui a tué environ 30 millions de personnes dans le monde avant de se résorber.


Les expériences du Pentagone et de l'Institut national de la santé des Etats-Unis réalisées avec les restes congelés du virus de 1918 sont de la pure folie scientifique. Est-ce que les Etats-Unis sont sur le point de déclencher une nouvelle pandémie sélective raciale dans le cadre d'un processus obligatoire de vaccination avec un vaccin prétendument fabriqué « contre » la grippe aviaire ?

Il y a des raisons de croire que ces divisions de l'industrie pharmaceutique internationale agissent de concert avec le gouvernement des Etats-Unis pour développer une substance du virus H5N1 génétiquement modifiés susceptible d'engendrer une pandémie créée par l'homme, et qui pourrait être plus mortelle que la pandémie de la « grippe espagnole » de 1918 à laquelle on attribue la perte de 30 millions de vies humaines.

Rima E. Laibow, MD, chef de la Fondation des Solutions Naturelles, un groupe de surveillance citoyenne qui surveille l'industrie pharmaceutique déclare que: « Notre meilleure estimation réalisée par nos renseignements est que la pandémie de grippe aviaire a déjà été créée par le génie génétique aux Etats-Unis, en fusionnant le mortelle génome de la pandémie de 1918, la mal nommée « grippe espagnole, » avec l'ADN du virus inoffensif H5N1 dans une culture de croissance à base de cellules du rein de l'homme et ce, selon l'Institut Nationale de la Santé et le fabricant du vaccin. Certains virologues croient que cela permettra au virus mutant créé par l'homme de reconnaître les cellules humaines lui permettant ainsi de les envahir. »

Si cela est vrai, tel que le souligne Laibow, « Un fait à la base de la virologie est que le public n'a pas été informé qu'il est impossible de créer un vaccin contre un virus qui n'existe pas encore. Les efforts de relations publiques [vont dans le sens] contraire, Si un vaccin contre la grippe aviaire est développé dans sa forme pandémique, cela signifie que le virus pandémique devait déjà exister, [avant cette] période, fin de la discussion».

Le génome [du virus] de la pandémie de 1918, dite « grippe espagnole», a récemment été intentionnellement ressuscité par le gouvernement des Etats-Unis à partir d'un cadavre congelé d'une personne morte de la grippe en 1918 en Alaska. En raison de cette résurrection, la grippe aviaire et son « vaccin » représentent maintenant une menace importante à la santé publique.

La grippe espagnole, qui n'avait rien d'espagnol, a été créée aux Etats-Unis dans l'un des premiers programmes d'armes biologiques et elle fut injectée à des jeunes hommes en bonne santé (c'est-à-dire, des « soldats ») au cours de la première vaccination obligatoire dans l'armée pendant la Première Guerre mondiale. La « grippe espagnole, » née dans des bases militaires américaines du Kansas, est l'une des pandémies les plus mortelles de l'histoire moderne. Elle a également été l'une des armes biologiques les plus réussies et à n'avoir jamais été créées jusqu'à ce jour.

A ce jour, il n'y a eu que seulement 385 cas humains de grippe aviaire repérés dans le monde entier (en supposant que ces indications sont fiables, bien sûr), causant 243 décès.

mercredi 17 septembre 2008

Carte de l'InvS

Cliquer sur la carte pour l'agrandir.

Cette carte de l'Institut National de la Veille Sanitaire (InvS) représente l'épizootie et les cas humains en Asie depuis la surveillance instituée en 2003 jusqu'à ce jour. Les nouveaux cas enregistrés en 2008 sont en rouge.

mardi 16 septembre 2008

Grippe aviaire : Mada en état d’alerte

Après l’apparition de nouveaux cas de grippe aviaire en Afrique, la côte ouest de Madagascar est en vigilance.

Le Nigeria début août, le Togo début septembre… la grippe aviaire a atteint récemment l’Afrique subsaharienne en causant la mort massive de volailles. Une situation qui a amené une dizaine de pays africains touchés par le virus H5N1 au cours des deux dernières années, à se réunir à Abidjan (Côte d’Ivoire) la semaine dernière pour faire le point sur la situation et renforcer les mesures de sécurité. Plus de 280 espèces d’oiseaux migrent chaque année entre l’Afrique et Madagascar. La menace de grippe aviaire est donc réelle pour la Grande Île. Surtout en ce mois de septembre où les conditions climatiques incitent les volatiles à un retour massif dans la zone. “Toute la côte ouest du pays est une zone à risque, de même les zones humides à l’intérieur des terres, comme les lacs Itasy et Alaotra”, explique le Dr Raymond, coordonnateur national de la prévention contre la grippe aviaire à Madagascar. Les autorités malgaches ont donc déployé plusieurs équipes en alerte dans les zones jugées dangereuses. “Tous les agents présents sur le terrain ont été formés et équipés de kits pour réaliser un dépistage rapide si un oiseau meurt de façon suspecte. Un système de communication est aussi installé pour lancer l’alerte le plus vite possible”, précise le docteur Raymond. La Réunion n’est pas épargnée par un tel risque de contamination. Si les oiseaux migrateurs préfèrent hiverner au Mozambique ou à Madagascar, voire à Maurice, une minorité séjourne à la Réunion. Chaque année bécasseau cocorli, tournepierre, chevalier guignette, pluvier argenté, grand gravelot et autres courlis corlieu viennent en escale dans notre île. Des limicoles qui aiment fréquenter la station d’épuration du Gol, l’embouchure de la rivière Saint-Étienne, de l’Étang Saint-Paul, de la rivière du Mât, de la ravine de Trois Bassins, la plage de Saint-Paul, la ravine du Butor, l’étang de Bois-rouge ou encore le Colosse. Hier, les autorités sanitaires de la Réunion ne signalaient “aucun cas suspect dans la zone”

dimanche 14 septembre 2008

Grippe aviaire au Togo : Découverte d'un cas de la maladie au sud-est de la ville de Lomé

Le Comité interministériel de prévention et de lutte contre la grippe aviaire du Togo a annoncé, mercredi, la découverte, mardi, d'un cas de cette maladie dans une ferme avicole moderne à Agbata, un village situé à vingtaine de kilomètres au sud-est de Lomé, dans la Préfecture du Golfe.

Dans un communiqué publié à Lomé, le comité indique que le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche a été informé par le responsable de la ferme de fortes mortalités estimées à environ 80% dans son élevage qui comporte 4 500 têtes de volailles, toutes espèces confondues, réparties dans trois exploitations.

"Tous les tests rapides effectués sur place se sont avérés positifs", a confirmé le ministère, soulignant que des autopsies sur plusieurs poulets de la ferme et des prélèvements d'organes pour des analyses plus poussées à Accra, au Ghana et au laboratoire de référence de Padova en Italie ont été aussitôt effectués.

En attendant les résultats de ces analyses, il a annoncé la prise de mesures conservatoires, à savoir l'interdiction de tout mouvement de volailles quelle que soit la distance, l'abattage, l'incinération ou l'enfouissement de cadavres de volailles.

Une enquête épidémiologique dans toute la Préfecture est enclenchée et la ferme où a été découvert le cas de la grippe aviaire est mise sous quarantaine. Un suivi médical est offert aux personnes cibles ayant eu des contacts avec la ferme, indique encore le ministère.

Le premier cas de grippe aviaire au Togo remonte au 6 juin 2007 dans une ferme avicole à Sigbehoue, banlieue nord-est de la ville d'Aného, environ 45 km au sud-est de la capitale, Lomé.

La ferme en cause abritait, selon le ministère de l'Agriculture, 5 574 volailles toutes espèces confondues et avait enregistré la mort de 50% de l'effectif total des volailles.

Depuis février 2006, par mesures de prévention, le gouvernement togolais a mis en place un plan d'action comportant notamment un système d'alerte nationale, la formation de personnels médicaux et le renforcement de la surveillance, par la création de comités locaux de vigilance.

vendredi 12 septembre 2008

La grippe aviaire est de retour en Afrique

En début de semaine, les autorités du Togo ont souligné la mort massive de volailles dans une ferme du sud-est du pays. Selon le communiqué repris par les médias africains l’établissement agricole situé à Agbata abritait 4 500 têtes et 3 600 animaux sont morts subitement. Les tests effectués ont détecté la présence du virus de la grippe aviaire (H5N1).

D’autres analyses seront effectuées. En attendant, le gouvernement a pris des mesures contraignantes. Notamment, indique le communiqué, «l’interdiction de tout mouvement de volailles, quelques soient la distance, l’abattage, l’incinération et l’enfouissement des cadavres de volailles dans les fosses par les services compétents du ministère».

D’autres mesures interdisent l’importation de volailles et les services frontaliers ont été renforcés.

Autres cas

En août dernier, la présence du virus avait aussi été détectée au Nigéria. Ce qui a amené, la semaine dernière, une dizaine de pays africains, touchés par la grippe aviaire au cours des deux dernières années, à se réunir à Abidjan (Côte-d’Ivoire) pour faire le point sur la situation et renforcer les mesures de sécurité.

Cette rencontre s’est tenue sous l’égide de la FAO, l’organisme des Nations Unies chargé de l’alimentation et de l’agriculture, pour renforcer et harmoniser les plans nationaux de surveillance épidémiologique.

jeudi 11 septembre 2008

Grippe aviaire : un village en quarantaine dans le sud du Togo


Le gouvernement togolais a annoncé mercredi qu'un village du sud du pays avait été placé en quarantaine en raison d'une épidémie supposée de grippe aviaire. Cette épidémie présumée a provoqué le décès de près de 4000 volailles.

Des prélèvements effectués sur des poulets tués ont été envoyés au Ghana et en Italie pour des examens de dépistage du virus H5N1, précise le gouvernement sur son site internet.

Le Togo, qui a enregistré plusieurs cas de cette maladie l'an passé, a interdit les importations de volailles et a renforcé ses contrôles dans les ports et aux frontières avec ses voisins, le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso.

jeudi 4 septembre 2008

Réunion africaine sur la grippe aviaire

Une dizaine de pays africains, frappés ces deux dernières années par la grippe aviaire, sont en réunion depuis mercredi à Abidjan pour renforcer leurs mesures de lutte, après la découverte à la mi-août au Nigeria d'une souche mortelle du virus, a-t-on appris jeudi sur le site internet republicoftogo.com.

Cette réunion, initiée par la FAO, l'organisme de l'ONU chargé de l'alimentation et de l'agriculture, permettra notamment de "renforcer et harmoniser les plans d'action nationaux pour la surveillance épidémiologique", a déclaré à l'ouverture des travaux la représentante de la FAO en Côte d'Ivoire, Marie Noëlle Koyara. Il s'agit aussi pour les participants d'"identifier des actions prioritaires à mettre en oeuvre à court terme dans les pays particulièrement exposés" et de renforcer la coopération entre les pays concernés "en matière de prévention et de contrôle", a ajouté Mme Koyara.

"Récemment, une souche de l'influenza aviaire hautement pathogène, inconnue auparavant en Afrique subsaharienne, a été découverte au Nigeria pour la première fois", a-t-elle rappelé.

"Cette nouvelle souche a suscité de graves préoccupations car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent" africain, a indiqué la représentante de la FAO, pour justifier cette rencontre, prévue s'achever vendredi.

Outre la Côte d'Ivoire, représentée par son ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati, cet atelier réunit des délégations du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Togo.

Les autorités ivoiriennes, dont le pays a déjà été frappée en 2006 par la grippe aviaire, ont déclenché l'état d'alerte maximale au lendemain de la découverte de ce cas mortel au Nigeria.

Implantée notamment dans l'Est, la filière avicole ivoirienne compte 30 millions de volailles et génère un chiffre d'affaires annuel de 40 milliards de FCFA (61,5 millions d'euros). Elle emploie directement et indirectement 15.000 personnes.

lundi 1 septembre 2008

Grippe aviaire : Une souche encore plus pathogène

Tandis que tous les yeux sont rivés vers le virus H5N1 de la grippe aviaire et vers sa menace éventuelle de pandémie, une souche beaucoup plus virulente que cette dernière, la souche H9N2, constituerait un risque énorme pour la race humaine.

D'après une équipe de virologues de l'Université du Maryland dont les observations sont parues dans le Public Library of Science journal, depuis les premières manifestations du virus H9N2 retrouvées chez des oiseaux, on aurait enregistré plusieurs contaminations d'humains et ce sous-type de virus serait même désormais omniprésent chez les volailles et autres animaux domestiques du continent eurasien.

L'appréhension majeure envers le virus de la grippe aviaire provient du fait que la souche H5N1 pourrait potentiellement évoluer et acquérir un ensemble de caractéristiques lui permettant de devenir hautement endémique chez les humains et ce, à l'échelle internationale.

Or, il semblerait que le virus H9N2 présente un profil similaire, à en croire les déclarations des auteurs de cette communication. C'est également ce qui pousse la plupart d'entre eux à estimer qu'une pandémie mondiale relève de la fatalité, sans toutefois être en mesure de prévoir quand et quelle souche de la grippe aviaire sera impliquée.

Fait troublant, la recherche à d'ailleurs pu démontrer qu'il suffisait d'une seule modification génétique du H9N2 pour qu'il devienne davantage dangereux et contagieux.

Heureusement, il semblerait qu'aucune propriété de contamination aérosol n'ait été observée chez cette souche de grippe, ce qui soulagerait probablement les inquiétudes relatives à une propagation du H9N2 par la voie aérienne.

mercredi 20 août 2008

Apparition d'une souche de la grippe aviaire " hautement pathogène " au Nigeria

La FAO a annoncé mardi l'apparition au Nigeria d'une souche de la grippe aviaire "hautement pathogène" qui n'avait jamais été signalée auparavant en Afrique et qui suscite donc "de graves préoccupations" quant à son introduction sur le continent.

"Une souche de la grippe aviaire hautement pathogène, inconnue auparavant en Afrique, vient d'être décelée pour la première fois au Nigeria, où deux nouveaux cas de grippe aviaire ont été récemment signalés dans les Etats de Katsina et Kano", a indiqué dans un communiqué l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture basée à Rome. Les résultats de laboratoire du Nigeria et d'un laboratoire de référence de la FAO situé en Italie montrent que la nouvelle souche du virus est "génétiquement différente des souches qui avaient circulé au Nigeria lors des flambées précédentes en 2006 et 2007".

"Cette nouvelle souche n'avait jamais été signalée auparavant en Afrique et elle est plutôt similaire à des souches précédemment identifiées en Europe (Italie), en Asie (Afghanistan) et au Moyen-Orient (Iran) en 2007", a précisé l'agence. Cette détection "suscite de graves préoccupations, car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent", a indiqué Scott Newman, chargé de la coordination internationale de la faune au Service de santé animale de la FAO.

"Il semble improbable que les oiseaux sauvages aient transporté cette souche", mais "d'autres canaux seraient responsables de l'introduction du virus, comme le commerce international ou les mouvements illégaux ou non signalés de volailles, selon M. Newman.
Depuis l'apparition en Asie il y a cinq ans de l'épidémie de grippe aviaire provoquée par la souche H5N1, la maladie a touché plus de 60 pays. La grande majorité de ces pays a réussi à éliminer le virus chez les volailles.

Au Nigeria, la présence du virus avait d'abord été confirmée en février 2006 et la maladie avait attaqué les volailles dans 25 Etats avant d'être circonscrite. Une équipe d'experts en santé animale et de vétérinaires épidémiologistes de la FAO collabore actuellement avec le gouvernement et ses services vétérinaires, l'aide de la FAO portant notamment sur le contrôle et la constitution de stocks de produits pharmaceutiques vétérinaires.

"Plusieurs pays ont réussi à placer le virus sous contrôle. Mais tant que la grippe aviaire restera endémique dans certains pays, la communauté internationale devra faire preuve de la plus grande vigilance et maintenir un niveau élevé de contrôle", a averti Joseph Domenech, vétérinaire en chef de la FAO.

lundi 18 août 2008

Le Ghana en alerte

La Direction des services vétérinaires du Ghana alarmée par la résurgence de l'influenza aviaire (grippe aviaire) au Nigeria, veut se réunir avec ses voisins de l'Est, le Togo et le Bénin, pour discuter des mesures communes à prendre en vue de prévenir sa propagation dans leurs pays respectifs.

Dr. Enoch Koney, directeur intérimaire de l'institution, a déclaré qu'une réunion transfrontalière similaire avait été planifiée avec la Côte d'Ivoire, son voisin de l'ouest, et avec le Burkina-Faso celui du nord.

Le Ghana s'est déclaré exempt de la maladie il y a environ deux ans après avoir procédé à l'abattage de volailles et à d'autres mesures.

S'exprimant mardi à Kumasi à l'occasion d'un exercice de simulation de 24 heures sur la grippe aviaire, Dr. Enoch Koney a dit que tous les directeurs régionaux de l'agriculture mais aussi les agents vétérinaires avaient été informés de l'apparition d'une nouvelle souche décelée au Nigeria.

Il a expliqué que ces dispositions étaient prises pour renforcer la surveillance dans toutes les zones menacées par la grippe aviaire et leur a demandé d'être vigilants par rapport aux mesures de prévention et de contrôle.

Le responsable ghanéen les a invités à exercer un contrôle constant dans tous les marchés de volailles et à surveiller les sites de rassemblement des oiseaux migratoires sauvages au niveau des marécages tout en imposant la délivrance de permis d'importer pour les volailles et les produits de volaille.

Rappelons que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé l'apparition au Nigeria d'une nouvelle souche de la grippe aviaire qui n'avait jamais été signalée en Afrique.

L'organisation onusienne a indiqué que les résultats de tests effectués au Nigeria et par un laboratoire de la FAO montrent que cette nouvelle souche de virus - qui est similaire aux souches identifiées l'année dernière en Italie, en Afghanistan et en Iran - était génétiquement différente des souches détectées au Nigeria en 2006 et 2007.

"Il semble improbable que les oiseaux sauvages aient transporté cette souche en Afrique, puisque la dernière migration d'oiseaux sauvages d'Europe et d'Asie centrale vers l'Afrique a eu lieu en septembre 2007 et cette année la migration vers l'Afrique n'a pas réellement commencé", a déclaré Scott Newman, chargé de la coordination internationale de la faune au Service santé animale de la FAO.

Selon lui, d'autres canaux seraient responsables de l'introduction du virus au Nigeria comme le commerce international ou les mouvements illégaux ou non signalés de volailles.

"Ceci accroît le risque de l'expansion de la grippe aviaire à d'autres pays d'Afrique de l'ouest", a conclu la FAO.

dimanche 17 août 2008

L'Indonésie concentre les facteurs de risque d'émergence d'une grave pandémie grippale

L'Indonésie est aujourd'hui l'épicentre de l'épizootie de grippe aviaire due au virus H5N1. C'est aussi le pays où l'on observe le plus fort taux de mortalité humaine après infection par ce virus pathogène. C'est pourquoi les responsables de la veille sanitaire virologique internationale estiment que ce pays concentre tous les facteurs de risque quant à l'émergence d'une pandémie grippale hautement pathogène.

Telles sont les conclusions d'une étude coordonnée par Toni Wandra, directeur général du contrôle de maladie et de la santé environnementale du ministère indonésien de la santé, et publiée le 16 août dans The Lancet. Entre juin 2005 et février 2008, 127 cas humains d'infection par le virus H5N1 ont été recensés en Indonésie. Les enquêtes mises en oeuvre ont montré que, dans 103 cas, l'infection a eu une conséquence mortelle après, en moyenne, six jours d'hospitalisation, la plupart des malades présentant de manière plus ou moins tardive des troubles de la fonction respiratoire. L'OMS recense pour sa part, au total, 385 cas d'infection à travers le monde, dont 283 mortels.

LE H9N2, NOUVEAU SUSPECT

Les données épidémiologiques indonésiennes confirment que l'efficacité de l'un des deux antiviraux officiellement recommandés dans cette indication (l'oseltamivir, ou Tamiflu de la firme Roche) est étroitement associée à la précocité de son administration. Pour les auteurs de cette publication, tout comme pour les responsables de l'Organisation mondiale de la santé animale, ces données soulignent la nécessité de développer, dans les pays à la fois les plus pauvres et les plus exposés, des systèmes de veille sanitaire vétérinaire.

C'est dans ce contexte qu'un groupe de spécialistes dirigé par Daniel Perez (université du Maryland) a, mardi 12 août, publié, sur le site de la revue PLoS, les résultats d'une étude expérimentale menée sur des furets, laissant entendre qu'une autre souche d'un virus aviaire - le H9N2 apparu chez les volailles en 1988 - pourrait désormais être également devenue un nouvel agent potentiel de pandémie grippale meurtrière.
Jean-Yves Nau Le Monde