D'après une équipe de virologues de l'Université du Maryland dont les observations sont parues dans le Public Library of Science journal, depuis les premières manifestations du virus H9N2 retrouvées chez des oiseaux, on aurait enregistré plusieurs contaminations d'humains et ce sous-type de virus serait même désormais omniprésent chez les volailles et autres animaux domestiques du continent eurasien.
L'appréhension majeure envers le virus de la grippe aviaire provient du fait que la souche H5N1 pourrait potentiellement évoluer et acquérir un ensemble de caractéristiques lui permettant de devenir hautement endémique chez les humains et ce, à l'échelle internationale.
Or, il semblerait que le virus H9N2 présente un profil similaire, à en croire les déclarations des auteurs de cette communication. C'est également ce qui pousse la plupart d'entre eux à estimer qu'une pandémie mondiale relève de la fatalité, sans toutefois être en mesure de prévoir quand et quelle souche de la grippe aviaire sera impliquée.
Fait troublant, la recherche à d'ailleurs pu démontrer qu'il suffisait d'une seule modification génétique du H9N2 pour qu'il devienne davantage dangereux et contagieux.
Heureusement, il semblerait qu'aucune propriété de contamination aérosol n'ait été observée chez cette souche de grippe, ce qui soulagerait probablement les inquiétudes relatives à une propagation du H9N2 par la voie aérienne.