vendredi 27 février 2009

Vietnam : La grippe aviaire fait un nouveau mort

Un Vietnamien de 32 ans atteint du virus de la grippe aviaire est mort mercredi dans un hôpital de la capitale Hanoi, rapporte vendredi le quotidien officiel "Armée du peuple". Cet homme avait contracté le virus après avoir mangé de la volaille contaminée dans la province de Ninh Binh, à environ 90 km au sud de Hanoi, précise le journal. Il était porteur de la souche H5N1 du virus, hautement pathogène. Une jeune femme de 23 ans avait succombé à la grippe aviaire la semaine dernière dans la province de Quang Ninh, à l'est de la capitale, une des 11 provinces où des foyers de grippe aviaire ont été localisés.

mardi 24 février 2009

Les pays baissent la garde vis-à-vis des menaces sanitaires vétérinaires

Bernard Vallat, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), tire le signal d'alarme sur le défaut de surveillance par les Etats des épidémies d'origine animale.

La crise a-t-elle des conséquences sur la surveillance et la prévention des maladies animales transmissibles à l'homme ?

Malheureusement, oui. Les informations recueillies sont convergentes. On observe un peu partout à travers le monde une décroissance des budgets publics dans les domaines relatifs à la santé animale, à commencer par les ressources affectées à la surveillance et à la détection précoce des maladies des animaux d'élevage ou sauvages. Beaucoup des 172 pays membres de l'OIE envoient des signaux témoignant d'une baisse de la garde vis-à-vis des menaces sanitaires vétérinaires. Nous ne disposons pas encore de chiffres précis, mais la tendance est manifeste, tant dans les pays en voie de développement que dans les pays développés. C'est une situation paradoxale qui va à l'encontre de notre politique : nous ne cessons de plaider pour le développement de réseaux visant, sur le terrain, à la détection la plus rapide possible des émergences et des réémergences d'événements sanitaires dangereux qu'il s'agisse, par exemple, de la grippe aviaire H5N1, de la fièvre aphteuse ou de la fièvre catarrhale ovine.

Il s'agit de s'assurer que les Etats se dotent de législations permettant aux autorités gouvernementales de disposer des moyens nécessaires pour assurer la veille sanitaire et, le moment venu, agir de la manière la plus efficace. Cela passe nécessairement par des actions d'information auprès des éleveurs et une formation continue des vétérinaires de terrain. Il faut aussi établir des liens forts entre d'une part les éleveurs et les vétérinaires de terrain et, d'autre part, la puissance publique représentée par les services vétérinaires.

A quelles fins ?

Les mesures sanitaires nationales et internationales élémentaires seront ainsi respectées au plus vite. Lorsqu'une crise éclate, les pouvoirs publics doivent aussi disposer des moyens législatifs et réglementaires leur permettant de saisir - d'exproprier - les animaux infectés afin de les détruire s'il n'y a pas d'autre solution. Or, c'est loin d'être toujours le cas dans les législations de nos adhérents qui ont souvent des difficultés à y parvenir.

Cette question est, une nouvelle fois, de nature financière puisque l'une des urgences est de pouvoir assurer l'indemnisation rapide des éleveurs sans laquelle aucune veille sanitaire efficace n'est possible. Nous sommes aussi dans ce domaine confrontés à des obstacles conjoncturels, car la tentation est grande de faire des économies sur ces postes budgétaires considérés comme plus ou moins "dormants". Ces menaces concernent particulièrement les "fonds de compensation", provisions destinées, le moment venu, à indemniser les éleveurs. Réduire ces fonds conduit aux plus grandes difficultés quand il s'agit d'aider les éleveurs à accepter la saisie et la destruction de leurs animaux. L'histoire récente de l'épizootie aviaire causée par le virus H5N1 l'a amplement démontré dans plusieurs pays en développement.

De quelle manière ?

Plusieurs des pays encore aux prises avec cette épizootie (Egypte, Indonésie, Chine) sont ceux qui connaissent des difficultés pour mettre en oeuvre de tels fonds de compensation. C'est à regretter car les informations dont nous disposons montrent que les sommes investies dans le domaine d'une bonne gouvernance vétérinaire et d'une surveillance efficace sont d'un montant dérisoire par rapport à celles que réclame la gestion tardive des crises sanitaires animales.

lundi 23 février 2009

Une découverte importante contre le virus de la grippe aviaire

Des chercheurs américains ont identifié un anticorps humain capable, lors d'expérimentations avec la souris, de neutraliser bon nombre de sous-types du virus de la grippe, y compris le H5N1, responsable de la grippe aviaire. Rien ne garantit encore que ces résultats, publiés dimanche 22 février sur le site de la revue Nature Structural & Molecular Biology, puissent être aisément transposés à l'homme et permettre la mise au point d'un vaccin "universel" contre la grippe. Mais ils n'en constituent pas moins une importante avancée contre le virus de la grippe.

La grippe saisonnière tue plus de 250 000 personnes par an et les grandes pandémies - comme la grippe espagnole - dues à de nouvelles souches hautement pathogènes ont fait des millions de victimes. Face à cette maladie, il existe un moyen de prévention, la vaccination, efficace contre les épidémies saisonnières ; et des médicaments antiviraux, qui ne fonctionnent qu'au début de l'infection. L'idée d'une arme universelle contre le virus influenza a toujours buté sur la capacité de ce dernier à muter. Ainsi, la préparation du vaccin contre la grippe saisonnière change-t-elle chaque année, en fonction des sous-types viraux en cause.

Les sous-types du virus sont caractérisés par les antigènes - deux protéines : l'hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N) - qu'ils portent à leur surface. Le H1N1, par exemple, fut l'agent de la grippe espagnole. Il existe à ce jour seize variétés d'hémagglutinine et neuf de neuraminidase. Jusqu'à présent, il n'avait pas été possible d'identifier une partie suffisamment constante dans le virus pour servir de base à un vaccin "universel".

Jianhua Sui (Harvard Medical School, Boston) et ses collègues ont sélectionné des anticorps dans des échantillons de sérum prélevés sur des personnes infectées à différentes époques par le virus grippal, et ont évalué leur capacité à neutraliser différents sous-types viraux. Autrement dit, à reconnaître une zone (un épitope) permettant d'identifier l'antigène viral et de s'y lier.

Les chercheurs ont mis en évidence un anticorps capable de se fixer sur une zone de l'hémagglutinine non connue pour être antigénique. Cette zone est indispensable à la fusion de l'enveloppe virale avec la cellule dans laquelle le virus pourra se multiplier.

Ayant découvert le "talon d'Achille" du virus, les chercheurs ont administré l'anticorps à des souris. Il s'est révélé capable de neutraliser tous les virus influenza du groupe 1 (N1) testés, y compris le H5N1 et le H1N1. Selon l'équipe dirigée par Wayne Marasco, ces données suggèrent que l'immunothérapie faisant appel à ce type d'anticorps neutralisant "est une stratégie prometteuse pour une protection à large spectre contre les virus influenza saisonniers et pandémiques".

"C'est une avancée conceptuelle remarquable. En 2008, une autre étude avait montré la présence d'anticorps à large spectre chez des personnes ayant eu la grippe. Le défi de préparer de tels anticorps est maintenant ouvert", estiment le professeur Antoine Flahault, directeur de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP, Rennes), et le professeur Xavier de Lamballerie (Institut de recherche pour le développement, Marseille). "C'est un article passionnant, qui ouvre un vaste champ de recherches. L'anticorps découvert bloque l'entrée du virus dans la cellule sans empêcher la mise en route de la réponse immunitaire de l'organisme", renchérit le professeur Bruno Lina, directeur du Centre national de référence sur la grippe pour la zone Sud (Lyon).

La gestion du risque pandémique permet non seulement d'éviter que les personnes infectées ne meurent, mais aussi de réduire le risque de transmission. L'impact socio-économique de la maladie s'en trouve du coup considérablement réduit.

"L'article indique les possibilités de traitement préventif et curatif par une immunisation passive (en administrant directement des anticorps) dans les quarante-huit heures suivant l'infection. C'est un résultat extrêmement satisfaisant, remarque M. Lina. S'il existe un anticorps efficace, c'est un produit que l'on est tout à fait capable de produire à grande échelle dans des tubes à essais. Ce serait une arme supplémentaire dans l'arsenal antigrippe." Surtout que les médicaments antiviraux et la vaccination, outils disponibles jusqu'à aujourd'hui, restent d'une efficacité incertaine sur des virus hautement pathogènes.

PRUDENCE

Néanmoins, ces spécialistes veulent rester prudents. "Ce qui réussit chez la souris ne se produira pas forcément chez l'homme", souligne le professeur Lina, qui ajoute que les chercheurs ont l'habitude de dire que "la souris ment". L'anticorps "n'a pas présenté de réactivité contre les virus H3, souvent responsables d'épidémies saisonnières et en cause dans la pandémie de 1962", remarque-t-il. "Si cette immunisation est possible et efficace, sera-t-elle sans risque ?" s'interroge également Antoine Flahault.

Pour l'heure, rien ne permet encore d'y répondre. Pour MM. Flahault et de Lamballerie, le travail de l'équipe américaine fait entrevoir "des perspectives curatives possibles à court terme, mais pour des cas particulièrement graves, et peut-être préventives".

En revanche l'éventualité d'un vaccin issu de ce travail, "disponible à une large échelle avant une dizaine d'années, paraît faible".

Le Népal se mobilise contre la grippe aviaire

Au moins cinq équipes de réaction rapide ont été mobilisées samedi dans les zones népalaises en état d'urgence touchées par la grippe aviaire afin d'abattre les volailles et les produits y afférents à la suite d'un second dépistage du virus H5N1 de la grippe aviaire dans un village dans le district de Jhapa dans l'est du Népal, selon l'agence de presse nationale RSS. Les tests effectués dans le Laboratoire central véterinaire à Katmandou et l'OIL Reference Laboratory à Londres ont détecté une souche du virus H5N1 de la grippe aviaire dans tous les six échantillons de poulets collectés dans une ferme à volailles située à quelque 320 km au sud-est de Katmandou, a annoncé vendredi le porte-parole du ministère de l'Agriculture et des coopératives, Hari Dahal. Les échantillons ont été envoyés dans les laboratoires pour dépistage après le décès de quelque 150 poulets dans cette ferme. Le Népal avait réussi à rester à l'abri du virus de la grippe aviaire même après son apparition dans les villages voisins de l'Inde. Après la première apparition de la maladie dans le pays le 16 janvier, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence dans la région qui se situe sur un rayon de 10 km du bureau de quarantaine à Kakarbhitta dans le district de Jhapa. Le ministère de l'Agriculture et des coopératives a indiqué que les mesures seront prises pour contenir le virus. Dans les zones en état d'urgence, tous les oiseaux et produits y afférents ainsi que les matériels utilisés pour la production de la volaille seront détruits.

Un nouveau décès dû à la grippe aviaire au Vietnam

Une femme de 23 ans est morte samedi 21 février, devenant la première personne à succomber au virus H5N1 cette année dans le pays, et la 53e depuis le déclenchement de l'épidémie, fin 2003.
Selon le directeur de l'hôpital où elle était soignée, dans le nord du Vietnam, elle avait été au contact de poulets contaminés.
Deux autres personnes ont été hospitalisées en raison d'une contamination par le virus de la grippe aviaire depuis le début de l'année.
Pour le ministère de l'Agriculture vietnamien, "les risques liés à la grippe aviaire sont grands".
"L'inquiétude vient surtout de la négligence de la population qui ne prend généralement aucune mesure de protection", expliquait-il samedi sur son site internet.
Le Vietnam recense officiellement dix provinces touchées par des cas de grippe aviaire sur la soixantaine que compte le pays.

dimanche 22 février 2009

Un cas de grippe porcine en Espagne

Le bulletin européen Eurosurveillance rapporte un cas humain de « grippe porcine » en Espagne. Il s’agit d’une femme, infectée suite à un contact étroit avec des élevages.
Beaucoup plus rare que pour la grippe aviaire, le passage du virus grippal du porc à l’Homme n’est toutefois pas exceptionnel. Plusieurs cas ont en effet été enregistrés depuis les années 1950.
La jeune femme, qui avait contracté le virus porcin H1N1, n’a d’ailleurs pas été hospitalisée. « Les symptômes de la maladie sont semblables à ceux de la grippe saisonnière » soulignent les rédacteurs. C’est donc moins la virulence du virus porcin isolé chez cette patiente que son mode d’infection qui inquiète les autorités sanitaires.Et pour cause, l’appareil respiratoire du porc présente une particularité pour le moins dangereuse. Il renferme des récepteurs sensibles à la fois à l’infection par les virus grippaux humains et aviaires. La conséquence peut en être terrible en cas de contamination simultanée. Le porc servirait alors de « creuset » entre les deux virus. Avec à la clef, le risque de voir apparaître un nouveau virus, inconnu du système immunitaire humain… Le risque de pandémie serait alors très important.

Ce scénario catastrophe n’est pour l’instant… qu’un scénario. Mais il ne doit pas faire oublier que le virus aviaire H5N1 lui, est bien actif.

mercredi 11 février 2009

Deuxième cas en Egypte depuis début 2009

Un garçon originaire du sud de l'Egypte a contracté la grippe aviaire, portant ainsi à 55 le nombre de contaminations humaines confirmés dans le pays, a déclaré dimanche le ministère de la Santé.

L'enfant, âgé de 18 mois, a commencé à présenter les symptômes vendredi après avoir été en contact avec des volailles infectées, a ajouté le ministère dans un communiqué.

Le garçon, originaire de Minia, à 220 km au sud du Caire, a reçu un traitement au Tamiflu, vaccin contre la grippe, et se trouve actuellement dans un état stable, selon un communiqué.

En dehors de l'Asie, l'Egypte est le pays qui recense le plus de cas mortels de grippe aviaire. Selon des reportages, le premier cas de contamination mortel de volaille au virus H5N1 remonte à février 2006 et le premier cas de décès humain à mars de la même année.

On dénombre aujourd'hui 23 cas mortels de la maladie en Egypte. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que jusqu'au 5 février de cette année, 405 personnes dans 15 pays ont contracté le virus, parmi lesquelles 254 en sont mortes.

Grippe aviaire : Pékin "perplexe"

Le ministère chinois de la Santé a fait part mardi de sa perplexité en constatant que huit cas humains de grippe aviaire avaient été détectés dans des régions où il n'existe aucun cas connu d'animal infecté. Des oiseaux morts retrouvés récemment à Hong Kong étaient porteurs du virus H5N1, ce qui pose la question de savoir si la grippe aviaire n'est pas largement répandue sur le continent, sans avoir été décelée.

" Nous voyons le résultat, mais pas la cause. Nous ignorons d'où ça vient, mais des gens ont été infectés. Quand des gens sont infectés, le virus doit en théorie être présent chez des oiseaux ", a déclaré un porte-parole du ministère.

Deuxième cas au Vietnam depuis début 2009

Le ministère vietnamien de la Santé a confirmé qu'une jeune femme de 23 ans, hospitalisée, a contracté la grippe aviaire dans la province de Quang Ninh (nord), deuxième contamination humaine au H5N1 confirmée dans le pays depuis le début de l'année, a rapporté mardi le journal Liberty Saigon.

Les résultats des tests de la patiente ont été positifs au H5N1, a précisé le ministère.

La jeune femme a présenté des symptômes de pneumonie, la haute température et la difficulté de respirer, après avoir consommé la viande de volailles malades avant le Nouvel an lunaire du Viêtnam, tombé le 26 janvier. Mais dix autres membres de sa famille qui ont consommé la même viande n'ont pas présenté des symptômes de grippe aviaire.

Selon le journal Young People, la malade se trouve actuellement dans un état grave, souffrant de sévères problèmes respiratoires.

Début janvier, une fille vietnamienne de 8 ans dans la province de Thanh Hoa (nord) avait été testée positive pour la grippe aviaire. Il s'agissait du premier cas humain de la grippe aviaire confirmée au Viêtnam en 2009.

L'année dernière, cinq personnes ont trouvé la mort après avoir contracté la grippe aviaire au Viêtnam.

samedi 7 février 2009

Grippe aviaire : nouveau cas de guérison d'un malade en Chine

Un homme de 29 ans, hospitalisé dans le sud-ouest de la Chine le mois dernier après avoir contracté le virus de la grippe aviaire, est sorti guéri vendredi, a indiqué l'agence Chine Nouvelle.

L'homme, nommé Zhou, figure parmi les huit cas humains de grippe aviaire recensés depuis le début de l'année dans le pays, dont cinq ont été mortels.

Mardi, une fillette de trois ans, dans le nord du pays, était également sortie de l'hôpital, devenant la plus jeune malade guérie en Chine après avoir contracté le virus de la grippe aviaire.

Une femme de 21 ans de la province du Hunan (centre) est toujours hospitalisée "dans un état stable", selon Chine Nouvelle.

Au total, 25 personnes sont mortes en Chine du virus hautement pathogène H5N1 depuis 2003, selon un décompte de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'agence de l'ONU pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) a indiqué vendredi que la Chine n'avait relevé aucune épizootie dans les provinces où les huit personnes ont été contaminées.

Egypte : un garçonnet de deux ans malade de la grippe aviaire


Un petit garçon âgé de deux ans a contracté le virus H5N1 de la grippe aviaire en Egypte, a annoncé vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en citant le ministère égyptien de la Santé.

Il s'agit du 54ème cas humain avéré de grippe aviaire en Egypte, dont 23 ont été mortels, a précisé l'OMS sur son site internet.

L'enfant malade réside dans le Gouvernorat de Suez (district de Ganain). Les symptômes de la maladie sont apparus le 2 février et le patient a été hospitalisé le lendemain à l'hôpital de Suez. Son état de santé est stable.

L'enquête a révélé des contacts récents du malade avec des volailles mortes, a précisé l'OMS.

Grippe aviaire : seulement 220 millions de traitements disponibles

Le groupe pharmaceutique suisse Roche, qui fabrique le médicament Tamiflu contre la grippe aviaire, a indiqué dans un communiqué mercredi 4 février 2009 que le monde disposait de seulement 220 millions de traitements disponibles pour toute la population mondiale. Comparé au nombre totale d'habitants de notre planète, c'est nettement insuffisant.

Nous sommes en effet 6 758 188 322 personnes sur terre le mercredi 4 février 2009. Ces 220 millions de traitements disponibles détenus par les gouvernements doivent servir à un traitement de première ligne.
Ils représentent à peine 3.25% de la population mondiale couverte.

Selon des études scientifiques, si l'on administre le traitement contre la grippe aviaire à l'ensemble d'une population, en cas de pandémie équivalente à la grippe de 1918 (souvent dite « grippe espagnole »), qui aurait fait entre 30 et 100 millions de morts, on peut limiter à 1.3 morts pour 1000 habitants le nombre de victimes.
Si l'on couvre 29% des habitants, ce risque monte à 3.2 morts pour 1000, et enfin si l'on ne fait rien, on grimpe à 6.8 morts pour 1000 habitants, soit un total mondial de 46 millions de victimes potentielles à l'heure actuelle !

jeudi 5 février 2009

Une fillette de trois ans devient la plus jeune survivante en Chine

C'est un soulagement. Pour la famille, mais aussi pour les autorités de Pékin.

Une fillette de trois ans est la plus jeune malade guérie en Chine après avoir contracté le virus de la grippe aviaire, qui a fait cinq morts dans le pays depuis le début de l'année, ont indiqué mercredi les autorités.

Peng, qui avait été en contact avec des volailles vivantes, était tombée malade le 7 janvier, et sa contamination par le virus H5N1 hautement pathogène avait été confirmée neuf jours plus tard, selon un communiqué du ministère chinois de la Santé.

La fillette, dont la mère est morte début janvier d'une forte pneumonie, est sortie mardi de l'hôpital de la province du Shanxi (nord), où elle avait été hospitalisée dans un état critique, a précisé le texte.

" Peng est la première patiente à s'être rétablie et à être sortie de l'hôpital parmi les huit récents cas recensés de grippe aviaire, et elle est actuellement la plus jeune patiente dans le pays à avoir été soignée avec succès ", affirme le communiqué.

Selon les autorités, il n'y a pas assez d'éléments pour établir que la mère de la fillette est décédée du virus H5N1.

Depuis le début de l'année, la Chine a fait état de huit cas humains de grippe aviaire, dont cinq ont été mortels.

La Chine n'avait enregistré aucun mort de la grippe aviaire depuis fin février 2008. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a affirmé qu'il n'existait aucune preuve d'une épizootie pour l'instant.

Ce nouveau décès porte à 25 le nombre de cas mortels de grippe aviaire en Chine depuis 2003, selon un décompte de l'OMS.

dimanche 1 février 2009

La grippe aviaire a encore frappé


Le ministère chinois de la Santé annonce trois nouveaux cas humains dans le Nord-Ouest et le Sud du pays : une femme de 31 ans et deux hommes âgés respectivement de 18 ans et 29 ans.

La première patiente est décédée le 23 janvier dernier, le plus jeune des deux hommes a succombé le 26 janvier. L’autre est toujours hospitalisé, dans un état critique. Parallèlement, le ministère égyptien rapporte cette semaine le cas d’une petite fille de 2 ans contaminée par le virus H5N1. Selon les autorités locales, ses jours ne seraient pas en danger.



Au total, 53 personnes ont déjà été infectées par le virus H5N1 sur les bords du Nil, et 23 n’ont pas survécu. Le bilan officiel est moins lourd en Chine : sur les 37 cas confirmés par l’OMS, 25 auraient été mortels.

Il ne se passe plus une semaine sans que des cas humains de grippe aviaire soient rapportés par l’OMS. Si l’épidémie paraît cette année être limitée principalement à l’Asie, l’apparition du virus en Egypte montre qu’il continue de se propager. Soulignons néanmoins qu’aucune trace du virus aviaire n’a été détectée en Europe depuis mars 2008, lorsqu’un fuligule milouin a été retrouvé mort dans le canton de Lucerne, en Suisse.

Quoi qu’il en soit, les scientifiques prennent toujours très au sérieux la menace pandémique. Le colloque organisé par le Centre de Coopération internationale en Recherche agronomique pour le Développement (CIRAD) de Montpellier du 15 au 19 décembre dernier en est une preuve évidente. Plus de 130 scientifiques (biologistes, vétérinaires, médecins, économistes…) originaires de 30 pays s’étaient alors réunis pour échanger et avancer dans la mise en réseau des acquis de leurs recherches respectives.

Nouveau cas en Chine

Une jeune agricultrice de 21 ans a contracté la grippe aviaire dans la province centrale du Hunan, ont déclaré samedi les autorités provinciale de la Santé publique.
L'agricultrice, qui s'appelle Shu, est tombée malade le 23 janvier dans le district de Xupu dans la province du Hunan, et a été hospitalisée le 26 janvier dans l'Hôpital de Peuple du district, selon une déclaration du bureau.

Shu a été transférée jeudi dans un hôpital de Changsha, capitale de la province du Hunan, et a entamé sa convalescence.
Le test effectué vendredi par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a mis en évidence la présence de la souche H5N1 de la grippe aviaire.