Beaucoup plus rare que pour la grippe aviaire, le passage du virus grippal du porc à l’Homme n’est toutefois pas exceptionnel. Plusieurs cas ont en effet été enregistrés depuis les années 1950.
La jeune femme, qui avait contracté le virus porcin H1N1, n’a d’ailleurs pas été hospitalisée. « Les symptômes de la maladie sont semblables à ceux de la grippe saisonnière » soulignent les rédacteurs. C’est donc moins la virulence du virus porcin isolé chez cette patiente que son mode d’infection qui inquiète les autorités sanitaires.Et pour cause, l’appareil respiratoire du porc présente une particularité pour le moins dangereuse. Il renferme des récepteurs sensibles à la fois à l’infection par les virus grippaux humains et aviaires. La conséquence peut en être terrible en cas de contamination simultanée. Le porc servirait alors de « creuset » entre les deux virus. Avec à la clef, le risque de voir apparaître un nouveau virus, inconnu du système immunitaire humain… Le risque de pandémie serait alors très important.
Ce scénario catastrophe n’est pour l’instant… qu’un scénario. Mais il ne doit pas faire oublier que le virus aviaire H5N1 lui, est bien actif.