Cette réunion, initiée par la FAO, l'organisme de l'ONU chargé de l'alimentation et de l'agriculture, permettra notamment de "renforcer et harmoniser les plans d'action nationaux pour la surveillance épidémiologique", a déclaré à l'ouverture des travaux la représentante de la FAO en Côte d'Ivoire, Marie Noëlle Koyara. Il s'agit aussi pour les participants d'"identifier des actions prioritaires à mettre en oeuvre à court terme dans les pays particulièrement exposés" et de renforcer la coopération entre les pays concernés "en matière de prévention et de contrôle", a ajouté Mme Koyara.
"Récemment, une souche de l'influenza aviaire hautement pathogène, inconnue auparavant en Afrique subsaharienne, a été découverte au Nigeria pour la première fois", a-t-elle rappelé.
"Cette nouvelle souche a suscité de graves préoccupations car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent" africain, a indiqué la représentante de la FAO, pour justifier cette rencontre, prévue s'achever vendredi.
Outre la Côte d'Ivoire, représentée par son ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati, cet atelier réunit des délégations du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Togo.
Les autorités ivoiriennes, dont le pays a déjà été frappée en 2006 par la grippe aviaire, ont déclenché l'état d'alerte maximale au lendemain de la découverte de ce cas mortel au Nigeria.
Implantée notamment dans l'Est, la filière avicole ivoirienne compte 30 millions de volailles et génère un chiffre d'affaires annuel de 40 milliards de FCFA (61,5 millions d'euros). Elle emploie directement et indirectement 15.000 personnes.