Sur les 403 cas de grippe confirmés mercredi, 354 le sont en France métropolitaine et 358 sont des cas importés ou liés à des cas importés. Il n'y a eu encore ni décès ni cas sérieux et la maladie peut être traitée grâce à des antiviraux. La ministre française de la Santé, Roselyne Bachelot, avait indiqué la semaine dernière que le vaccin contre la grippe A (H1N1) serait disponible à l'automne en France. Selon les experts, vacciner un Français sur deux, soit environ 30 millions de personnes, suffirait à protéger l'ensemble de la population du pays. Roselyne Bachelot a précisé que la situation en France, où l'on ne dénombre "aucun cas grave" de grippe A n'avait rien à voir avec celle du Royaume-Uni, où près de 10 000 malades ont été signalés.
jeudi 9 juillet 2009
Le gouvernement français va acheter 100 millions de doses de vaccins contre la grippe A
Le gouvernement va débourser 700 millions d’euros pour acheter des vaccins contre la grippe A. Un achat financé par l’Etat et par la Sécurité sociale. Cette somme permettra d’acquérir 100 millions de doses auprès de quatre laboratoires pharmaceutiques (Sanofi, GSK, Novartis et Baxter). Le montant de ce marché, classé « secret-défense », a été confirmé par Matignon, précisant que la décision avait été prise par la cellule de crise interministérielle placée sous l’autorité du Premier ministre.
« Matignon a joué un rôle de pilotage dans la mise en place de ce nécessaire système de vaccination », a expliqué l’entourage de François Fillon. Mais tout n’est pas réglé pour autant. Une partie de cette somme sera tirée des caisses de l’Etat et une autre de celles de la Sécurité sociale. A l’Elysée, où ce dossier est suivi de très près, on confirme que « l’assurance maladie aura forcément un rôle à jouer dans cette affaire », sans préciser l’ampleur de sa contribution. Le directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie, Frédéric Van Roekeghem, soumettra au vote de son conseil d’administration des « propositions sur les charges et produits pour l’année 2010 ». Dans ce document figurent les nouvelles dépenses, liées aux « mesures de prévention contre la grippe A (H1N1), dont l’achat de vaccins à l’industrie pharmaceutique ».
Polémique
Sollicitée, la Sécurité sociale n’a pas souhaité s’exprimer sur ce dossier, renvoyant vers le ministère de la Santé, qui ne veut pas davantage « faire de commentaire ». Cette dépense supplémentaire de la Sécurité sociale pourrait susciter une polémique. Selon Force ouvrière, « ce n’est pas le rôle de l’assurance maladie de prendre en charge les dépenses exceptionnelles de l’Etat », la CGT affirmant de son côté que « le gouvernement dépense trop d’argent pour cette grippe A, au grand bénéfice des laboratoires pharmaceutiques ». Du côté du gouvernement, on considère que les 100 millions de doses commandées seraient susceptibles de vacciner l’essentiel de la population française.
Sur les 403 cas de grippe confirmés mercredi, 354 le sont en France métropolitaine et 358 sont des cas importés ou liés à des cas importés. Il n'y a eu encore ni décès ni cas sérieux et la maladie peut être traitée grâce à des antiviraux. La ministre française de la Santé, Roselyne Bachelot, avait indiqué la semaine dernière que le vaccin contre la grippe A (H1N1) serait disponible à l'automne en France. Selon les experts, vacciner un Français sur deux, soit environ 30 millions de personnes, suffirait à protéger l'ensemble de la population du pays. Roselyne Bachelot a précisé que la situation en France, où l'on ne dénombre "aucun cas grave" de grippe A n'avait rien à voir avec celle du Royaume-Uni, où près de 10 000 malades ont été signalés.
Sur les 403 cas de grippe confirmés mercredi, 354 le sont en France métropolitaine et 358 sont des cas importés ou liés à des cas importés. Il n'y a eu encore ni décès ni cas sérieux et la maladie peut être traitée grâce à des antiviraux. La ministre française de la Santé, Roselyne Bachelot, avait indiqué la semaine dernière que le vaccin contre la grippe A (H1N1) serait disponible à l'automne en France. Selon les experts, vacciner un Français sur deux, soit environ 30 millions de personnes, suffirait à protéger l'ensemble de la population du pays. Roselyne Bachelot a précisé que la situation en France, où l'on ne dénombre "aucun cas grave" de grippe A n'avait rien à voir avec celle du Royaume-Uni, où près de 10 000 malades ont été signalés.