dimanche 26 juillet 2009
Un taux de pénétration de près de 80 % en Nouvelle-Zélande pour la grippe A (H1N1)
Un urologue français, qui a sans doute confondu vessies et lanternes, semble bien mal éclairé sur la question de la grippe A (H1N1) et devrait s'intéresser au travail des virologues et infectiologues. La situation mondiale confirme que malheureusement la pandémie est bien présente.
Ainsi en Nouvelle-Zélande on a pu constater que la grippe A avait un taux d'attaque de 78,6 %. Cela indique que 4 personnes sur 5 vont attraper le virus, mais sous différentes formes cliniques. Il y aura toujours des grippes légères et des grippes gravisimes aux deux extrêmes, avec toutes les situations intermédiaires.
Les chercheurs de l'Université d'Otago à Wellington et l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas, par exemple dans une lettre publiée dans le New Zealand Medical Journal rappelle que l'on a estimé au début de la pandémie de grippe porcine que le taux de transmission était de l'ordre de 1,5. Cela signifie que deux personnes qui sont malades avec le virus peuvent en infecter trois autres. Ce chiffre a été calculé au Mexique, où le virus est apparu. Mais Michael Baker, professeur associé, le Dr Nick Wilson et le Dr Hiroshi Nishiura d'après la situation constatée en Nouvelle-Zélande estiment que chaque cas est infectant près de deux autres - un taux de 1,96. Ceci est basé sur les notifications officielles de la grippe porcine entre 2 et 15 Juin. Au Japon, un taux de transmission de entre 2 et 2,6 a été calculé.
Les chercheurs indiquent que si près de 80 % de la population aura été infecté d'ici à la fin de la pandémie, parmi celle-ci les deux tiers des personnes infectées sont censés présenter des symptômes.