France Express a d’ores et déjà pris certaines précautions au sein même de sa structure. « Les employés du service commercial n’ont plus le droit de s’embrasser ni de se serrer la main », assure Claude Rodier, le coordinateur pandémie du transporteur. Et, en cas de forte poussée du nombre de cas, les chauffeurs devront porter des masques deux par jour et se laver régulièrement les mains à l’aide de gel nettoyant à sec.
mercredi 22 juillet 2009
Grippe A : les Hauts-de-Seine se préparent au pire
Le département des Hauts-de-Seine se prépare activement à affronter un éventuel pic de grippe A à l’automne. Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, a pu s’en rendre compte, hier, lors d’un déplacement sur la plate-forme de distribution de masques, à Nanterre, et au centre médical municipal de Suresnes. C’est le transporteur France Express qui a été choisi par l’Eprus (Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires) pour assurer l’acheminement des masques de protection vers les 36 centres communaux du département. Grâce à son rythme de deux livraisons quotidiennes, il sera capable de fournir près de 127 000 masques par jour en cas de pic. Le département est dès lors en train de constituer un « stock de sécurité » de 900 000 masques afin d’assurer un approvisionnement continu d’une semaine. Ce stock devrait être prêt à la fin du mois d’août.
France Express a d’ores et déjà pris certaines précautions au sein même de sa structure. « Les employés du service commercial n’ont plus le droit de s’embrasser ni de se serrer la main », assure Claude Rodier, le coordinateur pandémie du transporteur. Et, en cas de forte poussée du nombre de cas, les chauffeurs devront porter des masques deux par jour et se laver régulièrement les mains à l’aide de gel nettoyant à sec.
France Express a d’ores et déjà pris certaines précautions au sein même de sa structure. « Les employés du service commercial n’ont plus le droit de s’embrasser ni de se serrer la main », assure Claude Rodier, le coordinateur pandémie du transporteur. Et, en cas de forte poussée du nombre de cas, les chauffeurs devront porter des masques deux par jour et se laver régulièrement les mains à l’aide de gel nettoyant à sec.
Retraités et étudiants réquisitionnés
A Suresnes, comme dans 11 autres communes du département, des structures sont prêtes à accueillir et à vacciner les malades. « Nous avons mis en place une signalétique simple et un circuit bien fluide, explique Naïma Midoun, responsable du centre médical municipal. Notre objectif est de faciliter la mission des médecins libéraux. » En cas de pic, médecins retraités et étudiants en médecine pourraient être réquisitionnés pour vacciner les patients. Toutes ces dispositions sont bien sûr « calées sur un pic pandémique », comme l’affirme Patrick Strzoda, le préfet des Hauts-de-Seine, département où vingt cas ont été avérés depuis le début de la pandémie.