mardi 28 juillet 2009
Le Canada prend d'autres mesures pour mieux comprendre la grippe H1N1
La ministre de la Santé, Leona Aglukkaq, et l'administrateur en chef de la santé publique, le docteur David Butler Jones, ont annoncé que le Laboratoire national de microbiologie (LNM), de l'Agence de la santé publique du Canada, participe à une étude auprès des services de soins intensifs de partout au Canada. Cette étude, financée par le LNM, a pour but de déterminer comment et pourquoi certaines personnes, ayant contracté la grippe H1N1, souffrent de symptômes plus graves. « Les leçons tirées à la suite de cette étude aideront les médecins, y compris les spécialistes des soins intensifs et des soins d'urgence, à se préparer à la vague de grippe pandémique H1N1 attendue à l'automne », a ajouté la ministre Aglukkaq. L'étude, dirigée par le Manitoba avec le soutien en matière de laboratoire et l'aide technique de l'Agence de la santé publique du Canada, permettra d'examiner les facteurs de risque liés aux infections graves, y compris l'âge, le poids, le sexe, la présence d'affections sous-jacentes, le patrimoine génétique et les antécédents vaccinaux. Elle permettra également de sonder les raisons qui expliquent pourquoi certaines personnes deviennent gravement malades très rapidement, et de déterminer combien de temps une personne gravement malade est infectieuse. À ce jour, quatre provinces et douze services de soins intensifs ont indiqué qu'ils participeraient à l'examen de plus de 100 cas. « À ce jour, bien que la majorité des cas de grippe H1N1 au Canada soient bénins, il demeure qu'un certain nombre de cas sont très graves », a mentionné le Dr Butler Jones. « Bon nombre de ces cas graves ne se manifestent pas comme un cas de grippe habituel, qui frappe principalement les personnes âgées ou les personnes atteintes d'une maladie chronique. En étudiant ces cas, nous comptons être en mesure d'élaborer un document énumérant les pratiques exemplaires à l'intention des médecins et des spécialistes des soins intensifs. »