vendredi 31 juillet 2009
Augmentation de l’âge moyen des cas de grippe A (H1N1)
Dans la plupart des pays, les cas continuent de se produire en majorité chez les jeunes, avec un âge médian signalé entre 12 et 17 ans (sur la base des informations en provenance du Canada, du Chili, des États-Unis d'Amérique, du Japon et du Royaume-Uni). Selon certains rapports, les personnes devant être hospitalisées et les cas mortels seraient légèrement plus vieux.
Avec la large extension de la maladie dans les communautés, il semble que l’âge moyen des cas augmente légèrement. Cela pourrait venir du fait que, dans de nombreux pays, les cas se sont souvent produits d’abord dans le cadre de flambées en milieu scolaire, avant de survenir ensuite dans les communautés. Certaines des caractéristiques épidémiologiques de la pandémie diffèrent de la grippe saisonnière, pour laquelle les cas mortels se produisent le plus souvent chez les personnes âgées (> 65 ans). Toutefois, le tableau épidémiologique complet de la pandémie n’apparaît pas encore clairement en raison de son stade encore relativement précoce et de la circulation concomitante, dans de nombreux pays, des virus saisonniers et de celui de la grippe pandémique H1N1 2009.
Bien qu’on ne connaisse pas encore définitivement les facteurs de risques des formes graves de la grippe pandémique H1N1 2009, on considère actuellement que les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires, le diabète et le cancer en font partie. On a régulièrement signalé que l’asthme et d’autres formes de maladies respiratoires constituaient des états pathologiques sous-jacents s’associant à un risque accru de grippe pandémique grave dans plusieurs pays.
Selon un rapport récent, l’obésité pourrait aussi être un autre facteur de risque. De même, d’après les informations disponibles, il semble de plus en plus que les femmes enceintes seraient exposées à un risque accru d’atteintes plus graves. Quelques rapports préliminaires indiqueraient aussi un risque accru de maladie grave dans certaines minorités, mais l’on ne connaît pas clairement la contribution potentielle des facteurs de risque culturels, économiques ou sociaux.