samedi 4 juillet 2009

Grippe A : un pic probable de 7 morts par jour fin août en Belgique sachant que le Royaume-Uni prévoit 40 morts quotidiens.

Le Commissaire Influenza Marc Van Ranst estime qu'un pronostic de sept morts par jour, en Belgique, d'ici fin août est une prévision qui "n'est pas irréaliste". Les voyages estivaux augmentent en effet le risque de transmission du virus A (H1N1).

Même s'il est impossible de dire quand surviendra exactement le pic de l’épidémie de grippe A (H1N1) en Belgique, il est certain qu’il se rapproche avec les vacances. En cette période de l’année, beaucoup de Belges partent à l’étranger et sont susceptibles de revenir contaminés par le virus. Ce qui aurait un effet accélérateur sur la propagation de la maladie. Il faut dès lors s’attendre à une hausse des décès en Belgique. Le Commissaire Influenza Marc Van Ranst estime qu'un pronostic de six ou sept morts par jour d'ici fin août est une prévision réaliste.
La grippe saisonnière : 4 morts par jour. En se basant sur des estimations de la Grande-Bretagne qui annonce 40 morts par jour au plus fort de l’épidémie, chaque pays doit également se préparer à affronter le pire. "Ils sont 60 millions d’habitants en Grande-Bretagne, nous en avons 10 millions en Belgique. Donc, 6 ou 7 morts dans le pic de l’épidémie, ce n’est pas irréaliste. On doit comparer cela avec les 1 000 morts que nous avons chaque année pendant l’hiver avec la grippe saisonnière". Soit quatre décès par jour en deux mois et demi.
Nouvelle phase de lutte.
Les autorités s’apprêtent donc à entrer dans une nouvelle phase de lutte contre la grippe A (H1N1)." Pour le moment, on donne des antiviraux aux patients et aux proches. Probablement dans quelques semaines, cela ne sera pas tenable et on doit réserver les médicaments pour les patients qui seront vraiment malades", a expliqué Marc Van Ranst. A l’heure actuelle, on dénombre 56 cas de grippe A (H1N1) en Belgique, ce pays a commandé quelque 12,6 millions de vaccins.

Selon les mêmes données il y aurait aussi 40 décès par jour, fin août, en France, alors que la deuxième vague beaucoup plus meurtrière ne surgirait qu'en fin d'année.