La progression de la pandémie est plus importante dans certaines régions, comme le montre la carte ci-contre publiée par l'OMS (qui peut être agrandie en cliquant dessus).
Plusieurs facteurs ont été repérés :
- La proximité avec le foyer initial mexicain
- La date d'apparition des premiers cas dans chaque pays
- Les conditions climatiques de la zone concernée.
Le cas particulier du Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni représente en Europe un cas étonnant, puisque désormais très proche d'une situation épidémique, alors que nous sommes en été et que ce pays est éloigné du foyer initial. L'importance des échanges avec les voyages aériens a été tout de suite incriminé (un peu comme l'Espagne qui entretient des relations privilégiées avec cet autre pays hispanisant qu'est le Mexique), toutefois des analyses plus fines semblent ne pouvoir retenir cette théorie. L'explication tient certainement à une gestion de la crise différente. Etre une île ne protège pas forcément ...
Sept nouvelles personnes atteintes du virus de la grippe porcine sont décédées au Royaume-Uni, portant à 14 le nombre total de morts dans ce pays, ont annoncé jeudi les services de santé britanniques. Ces 14 personnes - 12 en Angleterre, 2 en Ecosse - souffraient de problèmes de santé annexes. Près de 335 personnes porteuses du virus A (H1N1) étaient hospitalisées jeudi en Angleterre, dont 43 dans un état préoccupant, selon l'Agence de protection sanitaire (HPA).
Au Royaume-Uni, 9 718 cas confirmés de grippe porcine ont été enregistrés à la date du 8 juillet, ce qui en fait le troisième Etat le plus touché au monde après les Etats-Unis et le Mexique, selon les derniers chiffres officiels.
Cependant, selon le principal conseiller médical du gouvernement, Liam Donaldson, le nombre exact de personnes malades est inconnu. "Nous savons des choses sur les gens qui reçoivent de l'aide du NHS, mais il y a beaucoup d'autres personnes qui s'occupent d'elles-mêmes, qui ne réalisent pas qu'elles l'ont (la grippe porcine) et ne se font pas connaître", a-t-il expliqué.
Le ministre de la Santé, Andy Burnham, avait prévenu la semaine dernière que si la progression de l'épidémie se poursuivait au rythme actuel, le Royaume-Uni pourrait connaître 100 000 nouveaux cas quotidiens avant la fin du mois d'août. "A Londres et dans les Midlands de l'Ouest, nous approchons du niveau d'une épidémie. Nous avons enregistré de fortes poussées là-bas", a déclaré Liam Donaldson, chef des services sanitaires, interrogé par la BBC-télévision.
