La ministre de la Santé de l'Uruguay, Maria Julia Munoz, a lancé un appel au calme vendredi après la confirmation d'un 8e décès dû à la grippe porcine. Le sous-continent sud-amércain est particulièrement touché par la pandémie. Les autorités doivent répondre "de la manière la plus apaisante" possible à l'inquiétude légitime de la population, a-t-elle estimé au micro de radio Sarandi. L'évolution du "nouveau virus" A (H1N1) "est similaire à celle de la grippe saisonnière", qui "tue entre 60 et 80 personnes" chaque année dans le pays, a-t-elle ajouté.
Le bilan de la pandémie de grippe porcine ne cesse de grimper dans le sous-continent sud-américain, qui a déjà enregistré plus de 100 décès, dont 82 en Argentine, selon un dernier bilan publié jeudi, et 16 au Chili. Avec l'Uruguay, qui compte 3,5 millions d'habitants, ces pays font partie du cône sud de l'Amérique latine, où la rudesse de l'hiver austral est propice à la propagation de la pandémie. En Argentine, troisième pays le plus endeuillé par la pandémie derrière les Etats-Unis (170 décès) et le Mexique (121), les autorités évoquent le chiffre de 100 000 personnes contaminées par le virus, mais déjà guéries dans leur immense majorité. Plus au nord, le Brésil a enregistré un deuxième décès lié à la maladie ce vendredi et l'Equateur a confirmé ses deux premiers cas mortels de grippe porcine.
