jeudi 16 juillet 2009
Grippe A (H1N1) : toujours aucune preuve d'un rôle des porcs dans l'infection
L'Organisation internationale de la santé animale (OIE) a rappelé ce jeudi qu'un éventuel rôle des porcs dans l'infection "n'a pas été démontré", tout en renouvelant ses recommandations face à la pandémie de grippe A (H1N1). "Le virus pandémique H1N1/2009 continue de se répandre parmi les hommes dans le monde, causant actuellement des symptômes légers dans la majorité des cas.
Cependant, il n'y a aucune preuve, pour le moment, que des animaux jouent un rôle" dans sa propagation, déclare l'OIE dans un communiqué. L'OIE précise qu'elle est en train d'élargir à tous les virus grippaux affectant les animaux l'activité de ses laboratoires de référence jusque là spécialisés dans la détection de la grippe aviaire. Elle continue de recommander aux services vétérinaires de "surveiller les populations animales à la recherche de signes cliniques d'une maladie respiratoire", et de rapporter les cas de maladie constatés "s'il y en a".
Il n'y a pas de raison d'imposer des restrictions à l'importation de porcs, ajoute l'OIE, qui souligne que "tuer des porcs ne contribuera pas à se protéger" de risques sanitaires que présente le virus A (H1N1). Si malgré tout, des pays décident de tuer des cochons, l'OIE leur enjoint de le faire en respectant les règles qu'elle a fixées pour préserver le bien-être animal. "Le porc et les produits porcins, manipulés en respectant les bonnes pratiques d'hygiène recommandées par l'OMS, la FAO (agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture) et l'OIE, ne sont pas une source d'infection", rappelle l'OIE.