jeudi 3 décembre 2009

Vaccination anti-grippe en France : Le PS dénonce "un désordre contre-productif"

Le Parti Socialiste s'inquiète jeudi du "décalage" entre le choix d'une vaccination rapide contre la grippe H1N1 et les moyens mis en oeuvre pour y parvenir et dénonce "un désordre contre-productif".

Ci-contre : La secrétaire nationale du PS à la santé, Marisol Touraine à l'Assemblée
Le PS "s'inquiète devant le décalage entre le choix d'une vaccination massive et les moyens mis en oeuvre pour y parvenir", déclare la secrétaire nationale du PS à la santé, Marisol Touraine dans un communiqué, intitulé "Grippe A: un désordre contre-productif". Selon le PS, "alors que deux à trois millions de Français auraient contracté le virus de la grippe A, les signes de désordre se multiplient" : "Refus de vacciner ceux qui n'ont pas reçu le "bon" de la sécurité sociale, multiplication du nombre de personnes à risque n'ayant pas reçu leur "bon", attente des heures durant des patients, souvent dans le froid, faute de personnel suffisant et d'horaires d'ouvertures adaptés".

Le PS stigmatise également "l'absence de moyens de transport pour ceux qui ont des difficultés à se déplacer". "Il faut regretter que le gouvernement ne se soit pas donné les moyens adaptés à la politique annoncée", juge le parti de Martine Aubry pour qui "le seul résultat clair est la montée de l'inquiétude dans la population". Le PS juge nécessaire "d'associer rapidement, les médecins généralistes et les médecins traitants à la campagne de vaccination, en les rémunérant selon un barème spécifique pour un coût équivalent à la vaccination dans les centres". Les socialistes "demandent, en outre, l'ouverture de plus de centres de vaccination, notamment dans les grandes villes".