mercredi 9 décembre 2009
Pourquoi on va continuer de vacciner
L'évolution de l’épidémie avec ces variations régionales correspond à ce que nous avaient annoncé les scientifiques il y a plusieurs mois. Il est possible que nous approchions ou soyons au pic de la première vague en Europe, et donc en métropole. Néanmoins, il est très difficile de savoir si une véritable décrue va s’amorcer ou si nous allons rester sur un plateau. Nous ne sommes qu’au début de la saison hivernale habituellement favorable au virus de la grippe. Cette saison est en outre propice à la co-circulation d’autres virus respiratoires qui peuvent multiplier le risque de complications.
Mais il ne faut enfin pas oublier que les pandémies se déroulent souvent en plusieurs vagues successives, d’ampleur variable, les dernières étant malheureusement souvent, si on s’en réfère aux données historiques, plutôt plus virulentes que les premières. Il est donc évident que nous ne devons surtout pas relâcher nos efforts en termes de vaccination. La ministre de la Santé rappelle que l’ambition initiale du plan de pandémie grippale était de réaliser la campagne de vaccination avant une seconde vague pandémique. C’est le profil particulier de cette grippe qui a permis de pouvoir la débuter avant le premier pic. Il est donc plus que jamais nécessaire de la poursuivre, a expliqué Roselyne Bachelot.