La campagne de vaccination démarre en Belgique par le corps médical et le personnel des hôpitaux, y compris les étudiants en médecine, candidats spécialistes, élèves infirmiers, personnel administratif et logistique. L’administration du vaccin se fera sur le lieu de travail, soit à l’hôpital. Une première série de 500 000 doses étant disponible.
Courant du mois de novembre sera lancée une deuxième phase, avec la mise à disposition d'un stock de plus d’un million de doses. Cette vaccination se fera par les médecins généralistes au cabinet de consultation ou au domicile des patients dans l’incapacité de se déplacer. Sur base des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des autorités sanitaires européennes, le Comité influenza a défini un ordre de priorité, Lequel de même que les groupes à vacciner "pourront être modifiés en fonction d’un changement dans l’épidémiologie ou la virulence du virus", a précisé Laurette Onkelinx. La vaccination sera ainsi proposée aux autres dispensateurs de soins et personnel des institutions de santé agréés, en ce compris le personnel de la Croix-Rouge et les pharmaciens; les personnes présentant une pathologie préexistante les définissant comme à risque de complications; les femmes enceintes aux 2e et 3e trimestres et les femmes inscrites dans un programme de procréation assistée; les parents d’enfants de moins de six mois ou les personnes en ayant la garde; le personnel d’encadrement des crèches, écoles maternelles, primaires et secondaires.
"Dans le cadre de nos discussions, les cercles de médecins se sont encore engagés à s’organiser de telle façon qu’ils puissent vacciner par groupes de 10 personnes, a encore fait savoir la ministre de la Santé, précisant qu’il s’agit d’un "vaccin multi-doses (dix doses par flacon) qui, nécessite une organisation efficace pour éviter de gaspiller les doses non immédiatement utilisées et que le vaccin reconstitué (antigène + adjuvant) a une validité de 24 heures (à température ambiante), ce qui rend son utilisation occasionnelle difficile". Il s’agira aussi de maintenir la chaîne de froid nécessaire à la conservation de ce vaccin.
Si les médecins généralistes, qui s’approvisionneront dans les pharmacies, joueront un rôle de tout premier plan dans ce processus de vaccination, les modalités seront aussi largement diffusées via les toutes-boîtes dans les communes afin de toucher un maximum de citoyens, y compris ceux n’ayant pas de médecin traitant.
Un système qui semble tellement plus simple et efficace que celui choisi par la France. Les premières réflexions des patients français évoquant la complexité et surtout le manque d'adhésion à un programme qui shunte leur médecin traitant ... alors qu'il leur a fallu justement choisir un médecin traitant ! Un médecin traitant qui ne sera même pas informé du statut vaccinal de ses patients, comme avec le nouveau système mis en place pour la grippe saisonnière. Il sera intéressant de comparer les taux de vaccinations entre les deux pays. Il est encore temps de réagir si on ne veut pas que cette campagne de vaccination soit un échec en France.
Un système qui semble tellement plus simple et efficace que celui choisi par la France. Les premières réflexions des patients français évoquant la complexité et surtout le manque d'adhésion à un programme qui shunte leur médecin traitant ... alors qu'il leur a fallu justement choisir un médecin traitant ! Un médecin traitant qui ne sera même pas informé du statut vaccinal de ses patients, comme avec le nouveau système mis en place pour la grippe saisonnière. Il sera intéressant de comparer les taux de vaccinations entre les deux pays. Il est encore temps de réagir si on ne veut pas que cette campagne de vaccination soit un échec en France.
