Les Français sont assez peu inquiets de l'arrivée de la grippe H1N1. Selon un sondage Ifop 32 % des personnes interrogées se disent inquiètes et 68 % pas inquiètes de l'arrivée de l'épidémie. Fin juillet, pour une enquête similaire, 35 % des Français se disaient inquiets, et 65 % pas inquiets.
Près de 56 % des personnes interrogées sont plutôt satisfaites de la gestion du le gouvernement de cette crise quand et 42 % sont plutôt mécontentes. Une confiance en baisse par rapport à fin juillet, où 64 % des Français étaient plutôt satisfaits et 35 % plutôt mécontents. Vendredi, l'OMS affirmait que la grippe H1N1 se propage plus rapidement en France que dans le reste de l'Europe. "La France est le pays d'Europe où il y a le plus de cas actuellement", expliquait un porte-parole de l'organisation. Le nombre de nouveaux cas de grippe en France métropolitaine a été estimé à 103 000 pendant la semaine du 7 au 13 septembre. Les tests pour identifier les virus en cause ne sont pas réalisés mais la précocité et l'ampleur de l'épidémie laissent à penser aux spécialistes de l'OMS qu'elle est largement due au nouveau virus H1N1, responsable dans le monde d'environ 60 % des cas de grippe. La ministre française de la Santé Roselyne Bachelot a estimé mercredi qu'on pouvait considérer que l'épidémie de grippe H1N1 avait commencé en France métropolitaine. Mme Bachelot, a annoncé vendredi que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière commencerait le 25 septembre, demandant aux Français de se faire vacciner "le plus tôt possible" pour éviter un télescopage avec la vaccination anti-grippe H1N1. Elle a insisté sur le fait que la vaccination contre la grippe saisonnière "n'apportera pas de protection" contre le H1N1, et inversement.