Ils ne seront donc utiles qu'en cas de deuxième vague de la maladie, parfois la plus dangereuse, « et pour protéger les personnes à risques ». Des produits, qui dans leur grande majorité, ont été fabriqués à partir d'une variation du vaccin contre le virus H5N1 (grippe aviaire).
Pour les rendre plus efficaces, les laboratoires leur ont ajouté des « adjuvants ». Un produit, ici une « émulsion lipidique », censé améliorer la défense immunitaire du patient. « Cet adjuvant a déjà été massivement utilisé dans différents vaccins et notamment en Angleterre. Il n'y a pas, à ce jour, de contre-indications ou d'effets secondaires, rassure Daniel Floret. Avec une mesure de précaution non négligeable quand même : « Nous n'avons pas assez de recul et d'expérience pour connaître les conséquences de cet adjuvant chez les nourrissons dont le système immunitaire est en cours de construction et chez les femmes enceintes. » Pour ces deux catégories, à laquelle s'ajoutent les personnes immunodéficitaires, il faut mettre sur le marché d'autres produits sans adjuvant. Deux noms figurent sur la liste des vaccins en cours d'enregistrement pour la France, publiée par le Haut conseil en santé publique.