"Bien que de nombreux foyers n'aient pas accès à de l'eau pure pour se laver les mains, le département a retardé l'envoi des désinfectants dans les communautés", de crainte, selon Survival, que "les habitants de ces réserves, qui connaissent des taux élevés d'alcoolisme, ne cherchent à ingérer l'alcool contenu dans les désinfectants". Le rapport aborde également la question des Indiens isolés "qui n'ont aucune immunité face aux maladies exogènes et pour qui un simple rhume peut être fatal". Survival International rappelle que des Indiens matsiguenga, en Amazonie péruvienne, ont déjà été touchés par la grippe A (H1N1), faisant craindre la propagation du virus à des Indiens isolés vivant à proximité. "Tout contact avec des étrangers affectés par le virus pourrait anéantir une communauté entière", avertit l'ONG. "Ce n'est pas surprenant que les plus affectés par la grippe H1N1 soient les peuples indigènes", explique Stephen Corry, directeur de Survival International. "Des années de colonisation, de politiques d'assimilation forcée les ont laissés dans le plus grand dénuement avec des problèmes de santé chroniques".
mercredi 30 septembre 2009
Les peuples indigènes "sérieusement menacés" par la grippe H1N1
Les peuples indigènes sont "sérieusement menacés" par la grippe H1N1 en raison de leur faible immunité et des maladies chroniques dont ils souffrent, souligne mercredi dans un rapport l'ONG Survival International.
Ce document rappelle que les peuples indigènes en Australie et au Canada ont déjà été "sévèrement affectés par la pandémie, en raison de leurs conditions de vie misérables", l'ONG citant la promiscuité, des installations sanitaires inadéquates, et un taux élevé de maladies chroniques comme le diabète, les problèmes respiratoires, l'obésité et l'alcoolisme. Si le taux d'infection par le virus H1N1 dans la population globale est de 24 personnes sur 100 000, le taux relevé chez les Premières Nations du Manitoba, peuples autochtones de cette province du centre du Canada, est de 130 pour 100 000, selon l'ONG.
"Bien que de nombreux foyers n'aient pas accès à de l'eau pure pour se laver les mains, le département a retardé l'envoi des désinfectants dans les communautés", de crainte, selon Survival, que "les habitants de ces réserves, qui connaissent des taux élevés d'alcoolisme, ne cherchent à ingérer l'alcool contenu dans les désinfectants". Le rapport aborde également la question des Indiens isolés "qui n'ont aucune immunité face aux maladies exogènes et pour qui un simple rhume peut être fatal". Survival International rappelle que des Indiens matsiguenga, en Amazonie péruvienne, ont déjà été touchés par la grippe A (H1N1), faisant craindre la propagation du virus à des Indiens isolés vivant à proximité. "Tout contact avec des étrangers affectés par le virus pourrait anéantir une communauté entière", avertit l'ONG. "Ce n'est pas surprenant que les plus affectés par la grippe H1N1 soient les peuples indigènes", explique Stephen Corry, directeur de Survival International. "Des années de colonisation, de politiques d'assimilation forcée les ont laissés dans le plus grand dénuement avec des problèmes de santé chroniques".
"Bien que de nombreux foyers n'aient pas accès à de l'eau pure pour se laver les mains, le département a retardé l'envoi des désinfectants dans les communautés", de crainte, selon Survival, que "les habitants de ces réserves, qui connaissent des taux élevés d'alcoolisme, ne cherchent à ingérer l'alcool contenu dans les désinfectants". Le rapport aborde également la question des Indiens isolés "qui n'ont aucune immunité face aux maladies exogènes et pour qui un simple rhume peut être fatal". Survival International rappelle que des Indiens matsiguenga, en Amazonie péruvienne, ont déjà été touchés par la grippe A (H1N1), faisant craindre la propagation du virus à des Indiens isolés vivant à proximité. "Tout contact avec des étrangers affectés par le virus pourrait anéantir une communauté entière", avertit l'ONG. "Ce n'est pas surprenant que les plus affectés par la grippe H1N1 soient les peuples indigènes", explique Stephen Corry, directeur de Survival International. "Des années de colonisation, de politiques d'assimilation forcée les ont laissés dans le plus grand dénuement avec des problèmes de santé chroniques".