Depuis, au moins trois autres personnes sont décédées dans le pays, tandis que quatorze cas d'infection ont été confirmés, alimentant un sentiment de panique. Dans plusieurs villes du pays, les habitants se plaignaient ainsi samedi d'avoir du mal à trouver des médicaments contre la grippe. «J'ai été dans plusieurs pharmacies, mais je ne peux trouver de médicaments nulle part», a raconté Elena Mikhaïlova, retraitée habitant à Kiev, la capitale. «En attendant, la grippe progresse», a-t-elle ajouté, tout en se couvrant le visage d'un mouchoir en papier. A Lvov, dans l'ouest de l'Ukraine, certaines pharmacies étaient aussi en rupture de stock, tandis que les conducteurs de bus et trolleybus et de nombreux jeunes portaient des masques. Dans la soirée, Ioulia Timochenko, premier ministre, a tenté de rassurer les Ukrainiens. «Les mesures prises par le gouvernement sont très sévères mais n'ayez pas peur, ces mesures sont beaucoup plus sévères que les risques réels», a-t-elle déclaré, expliquant qu'«il vaut mieux faire trop qu'insuffisamment». «Nous avons commencé à nous préparer à la probable pandémie dès le mois d'avril, lorsque des premiers cas de cette maladie dans le monde ont été découverts», a assuré celle qui est aussi candidate à l'élection présidentielle du 17 janvier.
dimanche 1 novembre 2009
Scènes de panique en Ukraine suite à la grippe A
Ioulia Timochenko, premier ministre, a tenté de calmer la population effrayée par les mesures drastiques décrétées par son gouvernement. Elle les appelle toutefois à confectionner leurs propres masques.
Le contraste est saisissant. Alors qu'en France la ministre de la Santé bataille pour encourager la population à se faire vacciner contre la grippe H1N1, les Ukrainiens ont pris d'assaut samedi les pharmacies pour obtenir des soins. La veille, le gouvernement avait annoncé des mesures drastiques et inédites en Europe pour contrer l'épidémie après l'apparition d'un premier cas mortel. La fermeture des écoles a été décrétée pour trois semaines et les rassemblements publics ont été annulés.
Depuis, au moins trois autres personnes sont décédées dans le pays, tandis que quatorze cas d'infection ont été confirmés, alimentant un sentiment de panique. Dans plusieurs villes du pays, les habitants se plaignaient ainsi samedi d'avoir du mal à trouver des médicaments contre la grippe. «J'ai été dans plusieurs pharmacies, mais je ne peux trouver de médicaments nulle part», a raconté Elena Mikhaïlova, retraitée habitant à Kiev, la capitale. «En attendant, la grippe progresse», a-t-elle ajouté, tout en se couvrant le visage d'un mouchoir en papier. A Lvov, dans l'ouest de l'Ukraine, certaines pharmacies étaient aussi en rupture de stock, tandis que les conducteurs de bus et trolleybus et de nombreux jeunes portaient des masques. Dans la soirée, Ioulia Timochenko, premier ministre, a tenté de rassurer les Ukrainiens. «Les mesures prises par le gouvernement sont très sévères mais n'ayez pas peur, ces mesures sont beaucoup plus sévères que les risques réels», a-t-elle déclaré, expliquant qu'«il vaut mieux faire trop qu'insuffisamment». «Nous avons commencé à nous préparer à la probable pandémie dès le mois d'avril, lorsque des premiers cas de cette maladie dans le monde ont été découverts», a assuré celle qui est aussi candidate à l'élection présidentielle du 17 janvier.
Depuis, au moins trois autres personnes sont décédées dans le pays, tandis que quatorze cas d'infection ont été confirmés, alimentant un sentiment de panique. Dans plusieurs villes du pays, les habitants se plaignaient ainsi samedi d'avoir du mal à trouver des médicaments contre la grippe. «J'ai été dans plusieurs pharmacies, mais je ne peux trouver de médicaments nulle part», a raconté Elena Mikhaïlova, retraitée habitant à Kiev, la capitale. «En attendant, la grippe progresse», a-t-elle ajouté, tout en se couvrant le visage d'un mouchoir en papier. A Lvov, dans l'ouest de l'Ukraine, certaines pharmacies étaient aussi en rupture de stock, tandis que les conducteurs de bus et trolleybus et de nombreux jeunes portaient des masques. Dans la soirée, Ioulia Timochenko, premier ministre, a tenté de rassurer les Ukrainiens. «Les mesures prises par le gouvernement sont très sévères mais n'ayez pas peur, ces mesures sont beaucoup plus sévères que les risques réels», a-t-elle déclaré, expliquant qu'«il vaut mieux faire trop qu'insuffisamment». «Nous avons commencé à nous préparer à la probable pandémie dès le mois d'avril, lorsque des premiers cas de cette maladie dans le monde ont été découverts», a assuré celle qui est aussi candidate à l'élection présidentielle du 17 janvier.
La peste pulmonaire.
Ce n'est pourtant pas l'impression de préparation qui domine. Le président Viktor Iouchtchenko a d'abord donné des chiffres de contamination très élevés, affirmant que 150 000 personnes avaient été infectées. Mais ce total comprenait toutes les formes de grippe. Son premier ministre a ensuite appelé les Ukrainiens à porter des masques, quitte à les fabriquer eux-mêmes. «S'il vous plaît, mettez une masque dans les transports en commun, au travail, à la maison. Si vous pouvez coudre un masque pour vous-mêmes, vos enfants, voisins ou amis, ce sera une très grande aide au pays», a-t-elle dit. Pour ne rien arranger, de nombreuses rumeurs contribuent à la panique. Un quarantaine de personnes sont en effet décédées d'une pneumonie dont les origines restent floues, relançant les craintes de peste pulmonaire. Une autre rumeur, courant aussi bien à Kiev qu'à Lvov, prétend que des substances toxiques seront pulvérisées dans les rues pour arrêter l'épidémie. Vendredi, le porte-parole du ministère des Situations d'urgence, Igor Krol, avait appelé à «ne pas céder aux provocations et à croire uniquement les informations officielles du gouvernement».