Elle souligne toutefois qu'à l'heure actuelle, les transmissions de l'homme aux animaux du virus pandémique H1N1 restent isolées.
Concernant les cas, "peu nombreux", de porcs atteints du H1N1, il y a "peu de preuves" démontrant que l'infection est d'origine humaine, dit l'OMS qui prévient toutefois qu'une telle transmission "devrait devenir plus fréquente". Pour les autres animaux, l'organisation fait également état de cas de dindes malades au Chili et au Canada ainsi que quelques animaux domestiques aux Etats-Unis. "Ces infections restent des évènement isolés et ne posent pas de risques particuliers pour la santé humaine", assure l'OMS. Elle rapporte toutefois qu'un virus de grippe d'un type H3N2 inédit avait été découvert récemment parmi plusieurs élevages de visons au Danemark. Le nouveau virus s'est formé à partir d'une combinaison de gènes d'origine humaine et porcine, selon elle jamais rencontrée jusqu'à présent, mais qui montrent la capacité des virus à se transformer dans toutes sortes d'animaux. Les tests ont montré que les fermiers travaillant dans ces élevages n'avaient pas été touchés par cette nouvelle souche. "Malgré tout, cet incident démontre l'environnement en constante évolution des virus de la grippe, son potentiel de changements inattendus et le besoin d'une vigilance permanente, également chez les animaux", a insisté l'OMS.
Selon les dernières données de l'OMS publiées vendredi, la grippe H1N1 d'origine porcine, aviaire et humaine a tué au moins 6 071 personnes dans le monde depuis son apparition il y a sept mois.