Les courbes du document de droite sont établies selon que le maximum de la pandémie arriverait soit fin septembre - début octobre, soit en décembre, soit en février. Le taux d'attaque est toutefois presque identique, juste un peu plus fort dans le dernier cas (aux alentours de 20 à 25 %).
Les analyses qui ont pu être menées dans les autres pays touchés par la grippe A (H1N1) confirment que les 2/3 des cas ont lieu avant 30 ans, et avec un maximum pour la tranche d'âge des 20 à 30 ans (plus d'un tiers des cas). Les cas de transmission autochtones l'emportent de loin et là aussi avec un maximum dans les tranches d'âges jeunes.
Le graphique ci-dessous à gauche, qui correspond à l'avant dernière pandémie, celle de 1957-1958, est sans doute très proche de ce qui risque de se produire en France avec une augmentation très rapide dès la rentrée des classes, suivie d'une phase plateau pratiquement tout le mois d'octobre et d'un début de décroissance lors des vacances de la Toussaint. A signaler une petite reprise lors des fêtes de Noël et Nouvel An, puis un retour à la normale fin février.
Le graphique ci-dessus à droite montre l'intérêt d'une intervention. Celle-ci décale le début de la diffusion massive et permet également d'écrêter le pic maximum, au prix toutefois d'une durée plus prolongée.
