samedi 29 août 2009

Il y aurait au moins eu déjà 5 000 morts de la grippe A (H1N1)

Depuis le début de l'épidémie de grippe A (H1N1), devenue maintenant pandémie, on constate une inadéquation des chiffres publiés avec les réalités constatées sur le terrain. Pour certaines données, cela était devenu tellement évident que l'artifice a consisté à publier des statistiques accompagnées de commentaires ... étonnants.

Prenons quelques exemples :
- L'épidémie qui s'est déclenchée au Mexique a véritablement flambé dans un premier temps. Puis les chiffres ont été revu à la baisse. Certaines pistes signalant une pression des autorités face aux conséquences économiques. Le Costa Rica a eu une diminution des décès enregistrés entre deux publications, de tout de même 24 cas, ce qui est considérable comme marge d'erreur compte tenu de la taille du pays.
- Nous ne reviendrons pas sur le cas surprenant du Belize qui malgré ses 193 km de frontière commune avec le Mexique aurait résisté des semaines à ce virus. Nous savons par des sources personnelles qu'au Guatemala lui aussi frontalier avec le Mexique, que beaucoup de cas n'ont pas été enregistré, plutôt par manque de moyens. Ce qui se conçoit très bien quand on connaît la situation locale. Il doit en être ainsi pour de nombreux pays dans le monde.
- Il faut remarquer que bien souvent les prélèvements ne sont pas fait, excluant ainsi toute étiologie virale aux décès constatés. Ceci a été nettement mis en évidence, avec des cas récents. Sur des certificats médicaux de décès, la grippe était notée comme cause de l'issue fatale, mais ces morts ne sont pas repris dans les bilans car il n'y avait pas eu d'hospitalisation !
- Plusieurs médecins ont émis l'hypothèse de la recrudescence d'infarctus dans ce contexte épidémique. La cause officielle des décès restant la maladie coronarienne et non le virus.
- Certains pays restent, on pourrait dire, encore anormalement indemnes. Alors que le virus de la grippe A (H1N1) touche 177 pays sur 193. Comment expliquer cette situation si ce n'est par des considérations locales économiques ou politiques.

Par divers recoupements, en reprenant le différentiel entre les chiffres des institutions officielles (CDC, OMS, InVS, etc) qui sont d'ailleurs discordants entre eux, et par rapport aux remontées des sources locales, on arrive à une marge d'erreur très importante. On peut actuellement estimer que la moitié des cas ne sont pas déclarés.