L'épidémie de grippe A (H1N1) en Polynésie française est à l'origine de «trois décès : deux femmes et un nourrisson», ont annoncé à Tahiti les autorités locales. Selon les estimations du ministère, «plus de 10 000» personnes sont actuellement contaminées par le virus H1N1 sur le territoire polynésien.
La grippe A frappe aussi en Nouvelle-Calédonie où la radio RNC a annoncé samedi un quatrième décès lié au virus H1N1. Cette femme de 46 ans, originaire de Maré, est décédée samedi matin à l'hôpital Gaston Bourret où elle avait été admise lundi. D'après sa famille, citée par RNC, elle était porteuse du virus H1N1. Cette information n'est pas confirmée par les autorités locales.
En Polynésie français, plus de 60 hospitalisations ont été effectuées dans l'ensemble des établissements et une vingtaine de patients sont toujours soignés au Centre hospitalier à Papeete, depuis le début de l'épidémie.
Désormais, les cinq archipels sont touchés par la grippe ainsi que la plupart des îles. Le record de contamination est détenu curieusement par l'île de Rapa (600 habitants), pourtant la commune la plus méridionale de l'ensemble français, à 1 300 km de Tahiti. Quant au secteur éducatif, le ministère indique que «38 écoles et 183 classes du primaire ont été fermées ainsi que huit collèges et 183 classes du secondaire». Mais, en raison des problèmes sociaux et économiques que pose la fermeture des écoles et collèges, désormais, comme en Nouvelle-Calédonie, les établissements scolaires ne seront plus fermés malgré l'épidémie, ajoute le ministre de la Santé pour lequel «seule cette mobilisation nous permettra de limiter efficacement la propagation de la grippe».
