samedi 13 février 2010
Le « pic » est-il officiellement dépassé au niveau mondial
Selon le dernier rapport épidémiologique de l’OMS du 12 février, le virus continue à circuler dans de nombreuses régions mais l’activité grippale est en baisse partout dans le monde. Cette dernière semaine, « seuls » 118 nouveaux décès ont été recensés. Seul signal inquiétant, de premiers cas au Sénégal pourraient, selon l’Organisation, laisser craindre une diffusion en Afrique de l’Ouest, jusque là épargnée. Le Dr. Keiji Fukuda, commentant ce dernier bulletin épidémiologique vient d’annoncer une prochaine réunion du Comité d’urgence de l’OMS sur l’annonce éventuelle d’un passage du pic épidémique au niveau mondial.
En date du 12 février 2010, dans le monde, plus de 212 pays et territoires d'outre-mer ont été touchés par le virus A (H1N1) et, au moins 15 292 morts, ont été recensés, selon l’OMS.
En Amérique du Nord, l’épidémie a poursuivi sa baisse depuis son pic fin novembre, descendant bien en deçà du niveau du seuil épidémique. Aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, les taux de SG sont maintenant très largement passés sous le seuil épidémique saisonnier. Tous les indicateurs comme le nombre d'hospitalisation ou d’infections respiratoires aigües ou encore la mortalité pédiatrique ont fortement baissé.
Dans une très grande partie de l’Europe, le pic épidémique est dépassé. Si le virus de la grippe A (H1N1) continue à circuler largement, en particulier à travers le centre, le sud et l'Europe orientale, l'intensité globale de la pandémie a diminué de manière substantielle par rapport aux dernières semaines. 15 pays ayant effectué des prélèvements rapportent une proportion d'échantillons testés A (H1N1) positifs de 0-14 % (à comparer au taux de 30 % relevé les semaines précédentes). De faibles augmentations de syndromes grippaux et infections respiratoires aigües ont été rapportés au cours des dernières semaines en Slovaquie, au Bélarus et dans la Fédération de Russie mais elles sont liées à d’autres virus.
En Afrique du Nord, la transmission de la grippe pandémique persiste, mais des baisses importantes de l'activité ont été observées au cours du dernier mois dans la région. Au Maroc, les niveaux de SG ont retournés au niveau de départ, et en Egypte, le nombre de cas confirmés a chuté considérablement.
En Afrique de l’Ouest, le Sénégal confirmer ses premiers cas de grippe A (H1N1). Les données sont insuffisantes pour déterminer si ce premier rapport marque le début d'une période de transmission plus répandue en Afrique de l'Ouest, jusque-là épargnée par la pandémie.
En Asie du Sud, le virus A (H1N1) continue à circuler largement mais l'activité globale diminue ou reste faible dans la plupart des régions. En Inde, la transmission de la grippe persiste mais le nombre de cas diminue. En Thaïlande, l'activité globale reste faible. En Chine, la circulation se poursuit mais la grippe saisonnière de type B est aujourd’hui prédominante. Au Japon, l'activité grippale continue à diminuer ainsi qu’en Corée où l’activité grippale est redevenue « normale ».
Dans la zone tropicale de l'Amérique et l'Asie, des cas sporadiques de grippe pandémique ont été signalés sans preuve de transmission soutenue.
Source : Rapport OMS du 12 février 2010
L’OMS se prononcera fin février sur la grippe A (H1N1)
Le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déterminera à la fin février si le pic de la grippe A (H1N1) est passé, a annoncé jeudi à Genève un responsable de l’agence onusienne. Le Comité d’urgence devrait évaluer la situation de la pandémie grippale A (H1N1) et donner des conseils au Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, a indiqué le Dr Keiji Fukuda, conseiller spécial de l’OMS sur la grippe pandémique, lors d’une conférence téléphonique. « Ce que nous espérons, c’est que le pire est derrière nous », a dit le Dr Fukuda. Selon la définition de l’OMS, une période d’après pic signifie que « le pire est passé » et que l’on se dirige progressivement vers une « situation plus comparable à celle de la grippe saisonnière ».
Toutefois, a souligné le Dr Fukuda, cette phase de « transition » ne signifiait pas que la pandémie, qui a fait au moins 15 174 morts dans le monde, était terminée. L’OMS avait déclaré le 11 juin la grippe A (H1N1), apparu en mars-avril 2009 au Mexique et aux Etats-Unis, première pandémie grippale du 21e siècle.
vendredi 12 février 2010
Que se passera t-il à la prochaine alerte sanitaire ?
La grippe A (H1N1) a tué à 291 reprises en France depuis l’apparition du virus au Texas au printemps 2009. L’épidémie s’essoufflant en France comme dans le monde, elle a quitté la Une des médias il y a déjà quelques semaines. Mais si la grippe A (H1N1) n’est plus une cause d’inquiétude immédiate pour les praticiens, elle n’en demeure pas moins un sujet de préoccupation médicale pour l’avenir et est devenue au fil des événements l’objet de polémiques où le politique le dispute au scientifique. Après quelques mois d’angoisse, au cours desquels planait la menace d’une nouvelle grippe espagnole, quelques semaines où se mélangeaient indistinctement la peur irraisonnée des vaccins et la crainte de ne pouvoir se faire vacciner à temps, c’est maintenant du débat sur la gestion de l’épidémie et de la campagne de vaccination par les autorités sanitaires.
Cette pandémie s’est comportée et se comporte comme un révélateur. Révélateur de peurs ancestrales enfouies dans l’inconscient collectif. Mais aussi de la défiance des populations (et parfois des professionnels de santé) vis-à-vis du système de santé dans son ensemble, puisque, alors que pour la première fois dans l’histoire un vaccin et un plan de lutte étaient mis au point avant même qu’une épidémie ne se propage, loin de saluer cet exploit, les commentateurs se focalisent aujourd’hui sur l’écume des événements en insistant sur les erreurs de communication ou d’organisation qui ont pu être commises ici et là. Défiance, pour ne pas dire plus, vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique qui a produit en urgence ces vaccins à la demande de l’OMS et des gouvernements et contre laquelle pèse maintenant le soupçon d’avoir influencé les décisions des autorités sanitaires internationales et nationales.
De cette méfiance, qui ne nous le cachons pas, touche tous les acteurs du système de santé, des praticiens au ministre en passant par les industriels du médicament, il va falloir nous délivrer. Car il ne faut pas que lors de la prochaine alerte sanitaire qui ne manquera pas de survenir, les professionnels de santé et les populations désabusés, se comportent comme dans la fable en se demandant si l’on ne crie pas (encore) au loup.
Dr Gilles Haroche
mercredi 10 février 2010
On vaccine les morts
Josette, une retraitée du Sud-Est toulousain a reçu il y a une quinzaine de jours un bon de vaccination contre la grippe H1N1pour son mari, mort le 7 décembre 2000, il y a près de dix ans.

Josette avoue « n'avoir qu'un CAP », mais elle s'est toujours battue : « Vous savez, notre vie, on se l'est gagnée comme on dit ; notre petite maison, c'est mon mari qui l'a construite aux deux tiers, de ses mains, après son travail. Alors quand on voit un tel gâchis… » La retraitée a reçu en fait deux courriers incitant son mari à se faire vacciner, signés de la ministre Roselyne Bachelot-Narquin.
Le lieu est bien indiqué : au gymnase place Karben à Ramonville. L'en-tête émane de la MNT à Paris. Le bureau départemental de la mutuelle, contacté, confirme : le fichier de son mari signale bien la fin de droits au 8 décembre 2000. Il semblerait que les fichiers de la MNT aient été transmis sans garde-fous, au niveau national, devant l'empressement du ministère. D'où de nombreuses erreurs. Josette a reçu aussi un bon pour elle. Mais elle, qui se fait vacciner régulièrement contre la grippe depuis 2004, ne se fera pas vacciner contre la grippe H1N1.
Comment a-t-on pu envoyer un courrier à une personne décédée depuis près de dix ans, dont le décès a bien été enregistré régulièrement dans le fichier local de la mutuelle de santé dont il dépendait ? Le bureau haut-garonnais de la MNT, la mutuelle dont le siège parisien figure en en-tête du courrier signé par la ministre de la Santé, le confirme : le mari de Josette est bien radié de ses fichiers au lendemain de la date de son décès, le 8 décembre 2000. L'erreur provient de l'échelon national. Au siège parisien de MNT, une responsable du service Santé l'avoue : « On a envoyé au ministère, à sa demande, les fichiers des adhérents en longue maladie, pris en charge à 100 %, prioritaires pour la vaccination. Les consignes ministérielles étaient claires : ratisser large et faire vite. Les fichiers sont partis bruts sans être analysés. On a eu beaucoup de retours. C'est très déplaisant pour les familles, on est désolés, il y a eu de gros loupés. Des familles nous ont dits : « Vous vaccinez les morts, maintenant ? Adressez-vous au paradis ! ». On envoie un courrier d'explication et d'excuses, suite à ces erreurs, aux personnes qui se manifestent. Une quinzaine de lettres sont en attente ». Mais on parle de 5 000 fichiers erronés (dont quelques destinataires décédés) sur 25 000 dans toute la France.
Philippe Emery - La Dépêche (Toulouse)
Philippe Emery - La Dépêche (Toulouse)
Entre psychose et risque réel la grippe A est à Dakar
14 cas de grippe A (H1N1) ont été enregistrés à Pikine (banlieue de Dakar), à Diourbel (150 km à l'est de Dakar) et à Touba (centre du pays), a annoncé le ministre sénégalais de la santé, Modou Diagne dans une conférence de presse.
La cité religieuse de Touba a accueilli, la semaine dernière, l'énorme rassemblement religieux mouride le Grand Magal qui a connu cette année l'affluence de plus de 3 millions de pèlerins. Jusqu'à présent, les autorités sanitaires sénégalaises n'ont déploré aucune victime de la pandémie. Le ministre de la Santé a également déclaré que le Sénégal est doté de moyens matériels, financiers et humains suffisants pour faire face aux risques de cette pandémie. "Nous ferons face à tous les cas de figure et nous en avons les moyens", a-t-il dit à ce sujet, précisant que des kits de prélèvement et des masques individuels et chirurgicaux ont été prédisposés dans toutes les structures de santé. Il a, en outre, fait remarquer qu'aucune des personnes touchées n'est décédées et qu'elles ont toutes été prises en charge, traitées et sont rentrées chez elles.
Des vaccins sont disponibles à la Pharmacie national d'approvisionnement (PNA) et l'OMS a promis de mettre à la disposition du Sénégal des vaccins pour faire face au cas les plus résistants, au plus tard au mois d'avril prochain, a-t-il ajouté. Et de rassurer sur la nature et la gravité de la maladie afin d'éviter la panique auprès des populations. La grippe A (H1N1) a été surmédiatisée, mais elle est loin d'être meurtrière, a-t-il expliqué, précisant que "que la grippe porcine est même moins meurtrière que la grippe saisonnière". M. Diagne a assuré, toutefois, que son ministère a déployé son plan de riposte à travers 11 postes de veilles à travers le pays, avec des réunions d'un comité technique qui se tiendront tous les jours.
dimanche 7 février 2010
Grippe A : La France est un très grand pays ... administratif !
Je ne suis qu'un simple médecin généraliste et les 30 années d'exercice ne sauraient me conférer les connaissances logistiques propres à une prise en charge adaptée de la vaccination des patients en période de grippe. Cependant, je ne peux résister à l'envie de vous faire part de la très modeste expérience.
La directrice d'une maison de retraite, où je n'interviens que comme n'importe quel médecin traitant, ayant reçu une avalanche de documents destinés à préparer la vaccination de ses résidents, se croyait en mesure de faire vacciner ceux-ci une fois obtenue l'accord écrit du résident ou de son représentant, la prescription du médecin traitant, la commande de vaccins étant passé et trois des infirmières de son établissement volontaire pour vacciner 35 volontaires.
Elle a donc été très surprise de se voir refuser cette autorisation au motif qu'il fallait en plus qu'un médecin soit physiquement sur place pendant les opérations de vaccination. Son incompréhension rejoignait la mienne s'agissant d'un vaccin supposé avoir reçue une AMM selon les procédures appliquées au vaccin saisonnier, vaccin saisonnier que le personnel avait pratiqué sans tapage et sans présence d'aucun médecin un mois plus tôt. Devant son embarras, j'ai accepté d'aller passer mon samedi matin dans un établissement afin de débloquer cette situation ubuesque. Quelle n'a pas été notre erreur commune ! À ce jour, j'ai recensé 39 fichiers divers reçus des autorités par Internet et décrivant les vaccins, comportant une foule de documents à remplir sur les procédures et les effets indésirables observables, la liste des matériels nécessaires, les fiches de gestion des entrants et des sortants (?), chacun de ces fichiers faisant de deux à douze pages. Je ne désespère pas d'en recevoir d'autres. Je ne me sens pas assez compétent pour émettre un avis, un commentaire.
Une simple réflexion : si l'on juge la grandeur d'un pays à l'importance de son organisation administrative, la France est un très grand pays. Docteur Émile Olaya, Annonay (Ardèche) Le Généraliste vendredi 5 février 2010
Elle a donc été très surprise de se voir refuser cette autorisation au motif qu'il fallait en plus qu'un médecin soit physiquement sur place pendant les opérations de vaccination. Son incompréhension rejoignait la mienne s'agissant d'un vaccin supposé avoir reçue une AMM selon les procédures appliquées au vaccin saisonnier, vaccin saisonnier que le personnel avait pratiqué sans tapage et sans présence d'aucun médecin un mois plus tôt. Devant son embarras, j'ai accepté d'aller passer mon samedi matin dans un établissement afin de débloquer cette situation ubuesque. Quelle n'a pas été notre erreur commune ! À ce jour, j'ai recensé 39 fichiers divers reçus des autorités par Internet et décrivant les vaccins, comportant une foule de documents à remplir sur les procédures et les effets indésirables observables, la liste des matériels nécessaires, les fiches de gestion des entrants et des sortants (?), chacun de ces fichiers faisant de deux à douze pages. Je ne désespère pas d'en recevoir d'autres. Je ne me sens pas assez compétent pour émettre un avis, un commentaire.
Une simple réflexion : si l'on juge la grandeur d'un pays à l'importance de son organisation administrative, la France est un très grand pays. Docteur Émile Olaya, Annonay (Ardèche) Le Généraliste vendredi 5 février 2010
vendredi 5 février 2010
La grippe aviaire confirmée à Takéo (Cambodge)
Des milliers de volailles ont été infectées par le virus H5N1 depuis le 31 janvier dans le district de Koh Andet.

Cambodge info-soir - Pen Bona
jeudi 4 février 2010
Haute-Loire : le décès d'un enfant vacciné contre la grippe A était lié à une pathologie
Le parquet du Puy-en-Velay a indiqué jeudi que le décès en décembre d'un enfant de 9 ans qui avait été vacciné quelques jours avant contre la grippe A (H1N1) était lié à son état de santé et que le dossier avait été classé sans suite.
"Les investigations médico-légales", poursuivies dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 9 décembre, "excluent toute cause extérieure volontaire ou involontaire susceptible de justifier d'éventuelles poursuites pénales", a précisé le parquet. La cause du décès est en lien avec "une pathologie de l'enfant", et le dossier a été "classé sans suite", a-t-on ajouté. La famille de l'enfant, qui a été informée de ces conclusions, a été reçue par le procureur de la République du Puy-en-Velay, René Pagis. Le 8 décembre, le garçonnet, vacciné quatre jours avant contre la grippe A (H1N1), avait été victime d'un malaise. Pris en charge par les urgences, il était décédé à son arrivée à l'hôpital du Puy-en-Velay. Le médecin, n'identifiant pas de cause évidente pour ce décès, avait prévenu les autorités hospitalières qui avaient alerté la justice. Le parquet du Puy-en-Velay avait alors ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire, afin d'établir les causes de la mort et un éventuel lien avec le vaccin.
mardi 2 février 2010
Quatre cas de grippe A enregistrés au Gabon
Quatre cas de grippe A (H1N1) ont été enregistrés et traités au Gabon, a annoncé lundi dernier, le docteur Etienne Nzengué, spécialiste en santé publique, par ailleurs directeur de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les pandémies.
Le docteur Nzengué a donné ces chiffres au cours d’un atelier organisé par le bureau régional de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Libreville, indiquant que cas ont été enregistrés dans les provinces de l’Estuaire et du Haut-Ogooué (sud-est). Ils ont tous été correctement pris en charge et guéris. Et, depuis lors, aucun nouveau cas n’est signalé’’, a affirmé le Dr Nzengué, soulignant que tout événement de santé publique de portée internationale survenant dans un pays doit être communiqué à la communauté internationale conformément aux engagements juridiques pris par les pays sur le modèle des conventions.
C’est dans cette optique qu’a été mis en place le RSI 2005, une norme qui impose à chaque pays de disposer d’un système de surveillance épidémiologique. Au Gabon, le ministère de l’agriculture met en place progressivement un système de surveillance de santé animale (REMAGA). Ce système, qui vient se greffer à celui géré par l’institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE) pour ce qui est de la santé humaine, répond aux besoins imposés par le RSI. D’autant plus que beaucoup de maladies animales (zoonoses) sont des causes ou des vecteurs des maladies chez les hommes. C’est le cas de la grippe aviaire A (H5N1). D’autres maladies telles que la grippe A (H1N1), objet actuel d’une pandémie, affecte les humains.
Le Gabon qui a enregistré quatre cas confirmés et notifiés au niveau international démontre que le pays est sur la bonne voie, qu’il s’arrime aux exigences de la communauté internationale et que quelques efforts supplémentaires pourraient permettre de booster cet élan et améliorer les indicateurs tels que la complétude c’est-à-dire la prise en compte d’un maximum de structures de notification. Il s’agit notamment de toutes les structures de santé publiques, parapubliques et privées, ainsi que la promptitude qui, elle, traite de la célérité avec laquelle l’information doit arriver aux pôles de décisions et permettre une riposte ou une réponse rapide.
Au Canada une douzaine de morts dues au vaccin contre la grippe A (H1N1) ?
Le vaccin contre la grippe A (H1N1) qui a été produit en vitesse par l’industrie pharmaceutique pour tenter de freiner la pandémie est-il sécuritaire ? On se souvient que plusieurs spécialistes avaient soulevé la question au moment de la campagne de vaccination massive dans plusieurs pays, mais les autorités s’étaient faites plutôt rassurantes à ce sujet. Et bien le comité qui veille à surveiller les effets secondaires du vaccin au Canada rapporte des données pour le moins inquiétantes.
Il semble que 12 décès seraient possiblement liés au vaccin depuis le début de la campagne de vaccination au Canada. On parle aussi de 24 cas de syndrome de Guillain-Barré, qui se manifeste par une paralysie progressive et réversible, mais qui peut parfois laisser des séquelles. Quatre femmes enceintes pourraient également avoir perdu leur fœtus en raison des effets secondaires du vaccin.
Généralement, les effets du vaccin sont de la douleur au niveau de l’injection (50 % des cas), des douleurs musculaires et de la fatigue (10 à 49 %), de la fièvre (1 à 9 %), ainsi que des étourdissements et des troubles digestifs (un à neuf cas sur 1 000). Une personne qui se fait vacciner peut aussi être prise de convulsions dans un à neuf cas sur 10 000. Finalement, le syndrome de Guillain-Barré ne devrait se manifester que dix à 20 fois par million de personnes vaccinées.
Pour l’instant, le comité de surveillance ne remet pas en doute la sécurité du vaccin, mais il enquête sur les cas qui ont attiré son attention. Au Québec, les autorités ont confirmé que la deuxième vague de grippe A (H1N1) s’est terminée à la mi-décembre. Au total, près de 4,5 millions de Québécois ont été vaccinés contre le virus au cours des derniers mois.
dimanche 31 janvier 2010
Selon l'OMS le virus A (H1N1) est encore actif dans certaines régions du monde
Un virus qui reste actif dans plusieurs régions du monde, selon le dernier rapport épidémiologique de l’OMS du 29 janvier. Quelques jours après son audition par l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) sur sa gestion de la pandémie H1N1, l’Organisation confirme la nécessite de rester vigilant et de poursuivre la vaccination, sans exclure la possibilité d’une nouvelle vague grippale. Afrique du Nord, zones d’Europe orientale et d’Asie orientale sont toujours menacées même si le niveau d’activité tend à baisser.
En date du 24 Janvier 2010, dans le monde, plus de 209 pays et territoires d'outre-mer ont été touchés par le virus A (H1N1) et, au moins 14 711 morts, ont été recensés, selon l’OMS.
En Amérique du Nord, l’épidémie a poursuivi sa baisse depuis son pic fin novembre, descendant en deçà du niveau du seuil épidémique. Aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, les taux de SG ont maintenant passé sous le seuil épidémique saisonnier. Tous les indicateurs comme le nombre d'hospitalisation ou d’infections respiratoires aigües ou encore la mortalité pédiatrique continuent à diminuer.
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Dans une très grande partie de l’Europe, le pic épidémique est atteint voire dépassé. L’activité grippale reste géographiquement très répandue en Europe centrale, mais, dans la plupart de l'Europe occidentale et septentrionale, les taux de consultations pour syndromes grippaux ou infections respiratoires continuent à diminuer sensiblement, et la majorité des états sont de retour au niveau des seuils épidémiques saisonniers voire en dessous. Le taux global d'échantillons positifs au virus A (H1N1) a diminué à 16 % (vs 20 % la semaine précédente) en Europe après avoir atteint un pic de 45 % début novembre 2009.
Dans certains pays d'Afrique du Nord, les données suggèrent que la transmission du virus reste active notamment au Maroc, en Algérie, en Libye et en Égypte, bien que le pic d'activité ait été passé en décembre 2009 ou janvier 2010.
En Asie du Sud, la transmission de la grippe reste étendue géographiquement et active en particulier dans le nord de l'Inde, au Népal et au Sri Lanka. L'activité grippale a fortement au Japon, en Chine, au Vietnam, au Laos et au Cambodge et a passé son pic dans la plupart des régions.
Dans la zone tropicale de l'Amérique et l'Asie, l'intensité de la transmission de la grippe a diminué dans la plupart des régions.
Source : Rapport OMS du 29 janvier 2010 (Carte Google Flu Trend, CDC)
vendredi 29 janvier 2010
Les centres de vaccinations ferment, le niveau 6 n'a jamais été prononcé
La première vague d'épidémie de grippe H1N1 est terminée et les centres de vaccination mis en place en novembre ferment ce week-end, mais on peut continuer à se faire vacciner en cabinet, avec la distribution du vaccin dans les pharmacies, et dans certains hôpitaux.

La France est toujours en phase 5 A, qui correspond au début de la pandémie.
L'Institut de veille sanitaire a relevé jeudi que la circulation du virus restait "très modérée", avec des nombres de cas graves et de décès stabilisés au niveau relativement bas de ces dernières semaines. Au total, depuis le début de l'épidémie, 275 décès ont été enregistrés.
A ce jour un peu plus de 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner, dont seulement 4,6 millions dans les centres de vaccination, qui seront tous fermés lundi. Le mouvement est déjà amorcé : à Paris, par exemple, il n'y a plus qu'un centre ouvert depuis le 25 janvier. "Le dispositif n'est plus adapté", a noté le Pr Houssin.
A partir de lundi, les médecins libéraux pourront se fournir en vaccins en pharmacie, proposés sous deux formes : le vaccin Panenza de Sanofi-Pasteur sans adjuvant, en multidose, et le vaccin Focetria avec adjuvant de Novartis, en monodose". Sur présentation de la carte professionnelle, un "kit d'amorçage" sera proposé comprenant 20 doses de vaccins en seringues préremplies de Focetria, deux flacons multidoses de Panenza, soit 20 doses, et les seringues. Si le patient a égaré son bon, le médecin pourra éditer un coupon sur le site de l'assurance maladie, à condition de ne pas avoir un ordinateur Apple ... !!.
Les gens pourront dans un deuxième temps - sans doute à partir du 15 février - aller eux-mêmes chercher les vaccins en pharmacie, sur prescription médicale. Ils recevront alors une boîte contenant une seringue pré-remplie de Focetria. Le pharmacien pourra si nécessaire éditer un bon sur le site de l'assurance maladie. Les pharmaciens seront rémunérés par la caisse d'assurance maladie, à raison de 14 euros pour un kit d'amorçage et de 2,60 euros pour un vaccin Focetria monodose. La vaccination en cabinet était possible depuis le 12 janvier, mais les médecins devaient aller chercher les doses dans les centres de vaccination. A ce jour, selon le directeur général de la santé, seulement "quelques centaines" de personnes se sont fait vacciner par leur médecin. En parallèle on pourra se faire vacciner dans les hôpitaux sièges du Samu, soit au moins un par département. Au total 117 hôpitaux seront ouverts à la vaccination, dont certains sur rendez-vous.
Les négociations avec les laboratoires sur la résiliation de 50 millions de commandes de vaccins se poursuivent, avec "des questions juridiques à explorer de façon fine", selon le Pr Houssin. Des vaccins ont été vendus au Qatar (300 000) et à Monaco (80 000), et il reste à ce jour 28 millions de doses en stock. Les adjuvants, présentés séparément du vaccin dans les multidoses, pourront à tout le moins être réutilisés, selon les autorités sanitaires.
Bravo les généralistes
Il faut admirer l'efficacité des généralistes !
Le mardi 12 janvier, la vaccination anti-grippale passe en ville et le jeudi 14 on déclare la fin de l'épidémie ! Il eut fallu le faire plus tôt.
Bref, on peut aller chercher les vaccins dans les centres et en faire au cabinet, bientôt en pharmacie, mais le train est passé. Nos patients ont compris que les deux vagues se sont succédées et que sauf énorme surprise, il n'y en aura pas de troisième dans l'immédiat. La demande de vaccination est au plus bas. Par contre les médecins généralistes sont absolument ulcérés du peu de considération à leur égard.
Le mardi 12 janvier, la vaccination anti-grippale passe en ville et le jeudi 14 on déclare la fin de l'épidémie ! Il eut fallu le faire plus tôt.
Bref, on peut aller chercher les vaccins dans les centres et en faire au cabinet, bientôt en pharmacie, mais le train est passé. Nos patients ont compris que les deux vagues se sont succédées et que sauf énorme surprise, il n'y en aura pas de troisième dans l'immédiat. La demande de vaccination est au plus bas. Par contre les médecins généralistes sont absolument ulcérés du peu de considération à leur égard.
lundi 25 janvier 2010
Grippe A (H1N1) : Fermeture des centres de vaccination le 30 janvier
Le ministère de la santé a annoncé vendredi dans un communiqué que les centres de vaccination contre la grippe A (H1N1) seraient tous fermés à compter du samedi 30 janvier.

"Les pharmaciens d'officine peuvent dès aujourd'hui commander auprès des grossistes-répartiteurs les vaccins pour répondre aux demande des médecins libéraux", ajoute le ministère. Ils leur fourniront un lot de 20 doses en seringue préremplie de Focetria* (Novartis) et deux flacons multidoses de Panenza* (Sanofi Pasteur, groupe Sanofi-Aventis), soit 20 doses, ainsi que les seringues nécessaires à l'injection.
Les médecins libéraux pourront renouveler ce stock en fonction de leurs besoins. Le ministère de la santé explique que l'ensemble des bons de vaccination ont désormais été envoyés aux assurés sociaux. En cas de perte du bon, il est possible d'en obtenir un autre auprès de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), chez son médecin à condition qu'il dispose d'un compte professionnel à l'assurance maladie (sur Ameli.fr) ou auprès d'un pharmacien.
Parallèlement à la vaccination en ville, des centres de vaccination vont être ouverts dans les 100 établissements hospitaliers sièges de Samu jusqu'en septembre. Le ministère souligne que "la poursuite de la vaccination est un bon moyen d'augmenter le degré d'immunité de la population vis-à-vis du nouveau virus et donc d'atténuer une éventuelle seconde vague" épidémique.
Grippe A : L'OMS rejette les accusations d'avoir fabriqué une pandémie
L'OMS a rejeté lundi les accusations d'avoir été influencée par l'industrie pharmaceutique et d'avoir fabriqué une fausse alerte à la pandémie. Dans une déclaration officielle, l'agence de l'ONU affirme que la pandémie de grippe A est bien réelle.
"La réponse de l'OMS à la pandémie de grippe n'a pas été influencée de manière inappropriée par l'industrie pharmaceutique", affirme la déclaration placée sur le site internet de l'organisation. De nombreuses garanties sont en place pour éviter les conflits d'intérêt des experts qui conseillent l'OMS, ajoute le texte. "Les allégations que l'OMS a fabriqué une fausse pandémie pour procurer des profits à l'industrie sont scientifiquement faux et historiquement incorrects", ajoute l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Audience à Strasbourg
"Le monde traverse une réelle pandémie. La description de celle-ci comme imaginaire est fausse et irresponsable", insiste l'agence de l'ONU. Une audience est prévue mardi à Strasbourg à la demande de l'assemblée du Conseil de l'Europe sur la gestion de la crise par l'agence de l'ONU. L'OMS rappelle que les analyses ont démontré que le virus de la grippe A (H1N1) est un nouveau virus et qu'il se transmet de personne à personne. Les premiers cas recensés au Mexique ont prouvé que le virus pouvait susciter une grave maladie et causer la mort. Les cas de pneumonie virale constatés, pouvant évoluer rapidement vers une issue fatale, étaient différents de l'évolution habituelle de la grippe saisonnière, ajoute l'OMS. La propagation du virus dans le monde a en outre été "exceptionnellement rapide". Jusqu'au 1er juillet, des cas ont été confirmés dans 120 pays, alors que le 29 avril de l'an dernier seuls neuf pays étaient touchés.
dimanche 24 janvier 2010
Les médecins pourront s'approvisionner en vaccins contre la grippe A (H1N1) dans les pharmacies à partir du 1er février
Les médecins pourront s'approvisionner en vaccins contre la grippe A (H1N1) dans les pharmacies à partir du 1er février, a annoncé vendredi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, précisant que cette mesure permettra de fermer les centres de vaccination.
Les médecins "avaient des problèmes d'approvisionnement que nous avons maintenant résolus. A partir du 1er février, (ils) vont pouvoir se procurer les vaccins dans les pharmacies", "ce qui va lever les dernières réticences".
Concrètement, a-t-elle précisé, les médecins, qui refusaient d'aller chercher leurs doses dans les centres de vaccination, pourront passer commande la semaine prochaine dans les 23 000 pharmacies du pays et le 1er février, ils recevront ces vaccins. Pour les personnes souhaitant se faire vacciner, "il faut toujours un bon" car "ça permet la traçabilité", a poursuivi Roselyne Bachelot.
Cette mesure "va nous permettre progressivement de fermer les centres de vaccination, plus tôt qu'on l'avait prévu", a-t-elle noté. Et d'ajouter qu'"à partir du 1er février, les élus locaux pourront récupérer leurs centres".
La ministre de la Santé a par ailleurs souligné que les négociations se poursuivaient avec l'industrie pharmaceutique pour l'annulation de la commande de 50 millions de vaccins. Ces discussions sont "d'une extrême âpreté", a-t-elle reconnu, assurant qu'il n'était "en aucun cas" prévu de "transformer cette résiliation en une commande ultérieure".
samedi 23 janvier 2010
Ce ne sont pas les deux derniers épisodes qui ont contribué à éclaircir le feuilleton de la grippe A
Il est désormais possible de se faire vacciner chez son médecin généraliste. Si ces derniers conseillent de le faire, chez eux ou au centre de vaccination, c'est un vrai jeu de piste !
« Tout ce qui concerne la grippe A a été extrêmement mal organisé, expliqué, médiatisé. Une nouvelle fois, les généralistes ont été pris pour la cinquième roue du carrosse », résume sans langue de bois le Dr Franckaert, de la maison médicale de Loudéac. D'où sans doute l'explication qu'environ 1/10 e de la population française seulement ait été vaccinée, même si à Loudéac, la proportion est bien meilleure, avec plus de 4 000 personnes venues au centre de vaccination.
Ce ne sont pas les deux derniers épisodes qui ont contribué à éclaircir le feuilleton. Alors que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, annonçait que dorénavant les médecins généralistes allaient pouvoir vacciner leurs patients, les autorités scientifiques annonçaient officiellement la fin de l'épidémie de grippe A.
Ne pas relâcher la garde
Quel message donnent dès lors ces généralistes, tenus jusque-là sur la touche ? Les Dr Franckaert et Le Moan, de la maison médicale de Plémet, sont sur la même ligne : « Il ne faut pas relâcher la garde. Nous conseillons à nos patients de se faire vacciner. La possibilité d'un rebond de l'épidémie n'est pas du tout à écarter. » Mais jusqu'à ce début de semaine, il n'était pas pour autant encore possible de se faire « piquer » au cabinet.
L'explication du Dr Le Moan : « Il n'y avait pas à disposition au centre de vaccination de flacons mono-dose. Quand un flacon était entamé, il fallait le finir rapidement. Il aura fallu alors organiser des séances successives de vaccination, c'était ingérable en terme d'organisation. On pourra le faire quand le vaccin sera à disposition dans un circuit de distribution classique en pharmacie. »
Depuis vendredi après-midi, des vaccins mono-dose sont arrivés au centre de vaccination. Les généralistes se transformeront-ils en chauffeurs-livreurs ? On peut en douter, ils ne manquent pas de travail rien qu'avec l'épidémie de gastroentérite... Du coup, la ministre Roselyne Bachelot a assuré que ses services faisaient le maximum pour approvisionner au plus vite les pharmacies. Mais ces dernières n'ont pas de nouvelles officielles à ce sujet...
Vincent Besnard. Ouest France
vendredi 22 janvier 2010
Les vaccins contre la grippe A (H1N1) seront seulement disponibles en pharmacie pour les médecins au 1er février
Les médecins pourront se procurer des vaccins contre la grippe H1N1 dans les pharmacies à compter du 1er février, ce qui permettra de fermer les centres de vaccination plus tôt que prévu, a annoncé ce vendredi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot sur Europe 1. "Nous avons conclu hier (jeudi 21 janvier) un accord avec les 23 000 pharmaciens, donc à partir du 1er février les médecins généralistes vont pouvoir se procurer les vaccins dans les pharmacies, ce qui va lever les dernières réticences", a déclaré Mme Bachelot. "Cela va nous permettre de fermer les centres de vaccination progressivement plus tôt que prévu", a déclaré Mme Bachelot, soulignant que la grippe H1N1 pouvait "repartir". Les élus locaux pourront "récupérer leurs centres" à partir du 1er février, selon la ministre. Dès la semaine prochaine, les médecins pourront passer commande de leurs vaccins chez les pharmaciens et ils auront les vaccins au 1er février", a-t-elle détaillé, précisant qu'il fallait "toujours un bon pour les malades", ce qui "permet la traçabilité".
Si les patients n'ont pas de bon, ils peuvent s'en procurer dans les caisses primaires d'assurance maladie "mais aussi chez leur médecin ou chez leur pharmacien", a poursuivi la ministre. Ils peuvent se faire vacciner chez un généraliste ou un spécialiste. "Nous sommes à la fin du premier pic pandémique, nous n'avons plus que 80 000 consultations supplémentaires liées à la grippe. Nous ne savons pas ce qui va se passer", a expliqué la ministre de la Santé. Plusieurs scénarios sont possibles, a-t-elle rappelé: "un pic épidémique nouveau précoce ou un autre pic vers l'automne".
jeudi 21 janvier 2010
Considérable diminution des cas de grippe A en Chine
Ce 20 janvier, le Ministère de la Santé a fait savoir que la semaine dernière (du 11 au 17 janvier), 1 556 nouveaux cas enregistrés de grippe H1N1 ont fait leur apparition selon les rapports des 31 provinces de Chine, faisant également état de 27 décès dus à la maladie. La proportion des malades de la grippe H1N1 représente encore près de 40 % de l'ensemble des cas grippaux, baissant de 17 points par rapport à la semaine dernière.
Toutefois, le Ministère de la Santé a rappelé au public que le virus de la grippe H1N1 continue de se répandre encore activement dans une grande partie de la Chine. Avec successivement les vacances scolaires et la Fête du Printemps qui se rapproche, la vigilance et la prévention contre la grippe H1N1 doivent être rigoureusement maintenue.
Grippe A. Un élevage de dindes des Côtes-d'Armor contaminé
La préfecture des Côtes-d’Armor a annoncé que mardi, le laboratoire de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) de Ploufragan a confirmé "la présence du virus A (H1N1) au sein d’un élevage de dindes reproductrices situé dans le département", sans préciser la commune.
"Pendant quelques jours, ces animaux ont présenté une chute de ponte, sans autres signes cliniques ni mortalité associés", explique la préfecture qui précise que "l’abattage des animaux n’est pas nécessaire». L’élevage est mis en quarantaine jusqu’à sept jours suivant la fin des symptômes. La préfecture rappelle qu’il convient "d’éviter tout contact des personnes présentant des symptômes grippaux avec les animaux et de porter un masque de protection respiratoire".
mercredi 20 janvier 2010
Récapitulatif des cas français de grippe A (H1N1)
En France - 290 décès attribués au virus grippal A (H1N1) 2009
Le bilan pour les 272 derniers décès attribués au virus grippal A (H1N1) 2009 en France métropolitaine, dans les Dom, Tom et Com depuis juillet 2009, donne la répartition suivante :
Par zone géographique :
* 240 en France métropolitaine
* 9 en Nouvelle Calédonie
* 7 en Polynésie française
* 7 à la Réunion
* 6 dans les départements d'Amérique
* 2 à Mayotte
* 1 en Guyane
Par âge (en France métropolitaine) :
* 145 personnes de 15 à 64 ans
* 53 personnes de plus de 65 ans
* 18 enfants de 1 à 14 ans
* 8 nourrissons de moins d’un an
Par sexe (en France métropolitaine) :
* 126 hommes
* 96 femmes
* Absence de données : 2 cas
Par facteur de risque (en France métropolitaine) :
* 52 : Pathologie respiratoire chronique (dont asthme : 9)
* 35 : Aucun facteur de risque
* 28 : Diabète
* 27 : Insuffisance cardiaque
* 24 : Déficit immunitaire acquis ou iatrogène
* 10 : Obésité morbide
* 3 : Grossesse (ou post-partum)
Parmi les personnes décédées :
* 02/01/2010 : Orléans - 1 femme de 59 ans qui était atteinte d'une maladie de Hodgkin et était sous chimiothérapie.
* 01/01/2010 : Haute-Garonne : 1 femme enceinte de 24 ans.
* 28/12/2010 : Lieu inconnu - 1 homme de 74 ans
* 23/12/2009 : Calvados - 1 enfant de 9 ans qui ne présentait pas de facteurs de risque connus
* 12/12/2009 : Haute-Loire -1 adolescent de 13 ans.
*
28/11/2009 : Bézu St. Germain - 1 femme âgée d'une trentaine d'années, qui présentait des antécédents médicaux.
* 24/11/2009 : Nice - 1 fillette de 9 ans
* 18/11/2009 : Paris - 1 femme de 17 ans, qui était atteinte d'une pathologie associée.
* 10/11/2009 Essonne - 1 femme de 28 ans, sans antécédents médicaux particuliers.
*
09/11/2009 : Côte-d'Or - 1 homme de 67 ans qui avait des antécédents d'hypertension artérielle et de d'hypercholestérolémie.
*
09/11/2009 : Paris - 1 femme de 53 ans, présentant une insuffisance respiratoire chronique et une cardiopathie sévère.
* 08/11/2009 : Paris - 1 femme de 61 ans qui présentait une insuffisance rénale sévère.
* 07/11/ 2009 : Hauts-de-Seine - 1 homme de 44 ans, qui souffrait d'obésité et d'insuffisance respiratoire chronique.
* 06/11/2009 : Bouches-du-Rhône - 1 jeune femme de 17 ans, déjà malade.
*
06/11/ 2009 : Haute-Garonne - 1 femme de 32 ans, qui présentait des problèmes cardiaques. Le décès est survenu quelque jours après un accouchement difficile.
* 05/11/2009 : Paris - 1 homme de 41 ans, greffé du poumon et du foie en 1997.
* 05/11/2009 : Meuse - 1 homme de 63 ans qui présentait des antécédents cardio-vasculaires.
* 31/10/2009 : Haute-Garonne - 1 nourrisson de 12 mois, souffrant d'une maladie métabolique grave.
* 28/10/2009 : Oise - 1 femme de 18 ans, handicapée.
* 24/10/2009 : Oise - 1 femme de 38 ans, diabètique.
* 21/10/2009 : Paris- 1 homme de 38 ans, porteur d'une pathologie auto immune associée.
*
18/10/2009 - Paris - 1 bébé de 11 mois qui avait un terrain sous-jacent d'atteinte cardiaque très sévère.
* 15/10/2009 - Bouches-du-Rhône - 1 femme de 30 ans qui souffrait d’une longue maladie.
* 20/09/2009 - Rhône - 1 homme de 58 ans.
* 20/09/2009 - Polynésie française - 1 personne sans facteur de risque
* 19/09/2009 - Finistère - 1 homme de 42 ans, admis à l'hopital le 24 août pour une pneumopathie.
*
18/09/2009 - La Réunion - 1 homme de 32 ans qui ne présentait pas de facteur de risque connu de complication de la grippe.
* 17/09/2009 - Martinique - 1 bébé de 18 mois qui présentait déjà une pathologie congénitale lourde.
* 15/09/2009 - La Rénion - 1 femme de 78 ans qui souffrait de pathologies multiples notamment cardio-vasculaires et respiratoires.
*
13/09/2009 - Guyane - 1 femme de 37 ans qui souffrait de nombreuses pathologies chroniques graves sous-jacentes notamment respiratoire, cardiaque et métabolique.
* 13/09/2009 - Loire - 1 homme de 26 ans, sans autre maladie connue.
* 13/09/2009 - La Réunion - 1 femme de 18 ans qui souffrait d'une maladie chronique entraînant un déficit immunitaire.
* 08/09/2009 - Gironde - 1 homme de 70 ans qui était porteur d'une pathologie grave.
*
05/09/2009 - Vaucluse - 1 homme de 64 ans qui souffrait d'insuffisance rhénale, cardiaque, diabétique et d'obésité.
* 04/09/2009 (?) - Polynésie française - 1 homme de 73 ans, porteur d'une pathologie chronique lourde.
* 04/09/2009 (?) - Polynésie française - 1 homme de 61 ans qui présentait plusieurs facteurs de risque respiratoires.
* 30/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 femme de 36 ans.
* 30/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 nourisson de 1 ans qui était suivi pour une pathologie chronique sévère.
* 30/08/2009 - La Réunion - 1 fille de 5 ans qui souffrait de pathologies sous-jacentes, notamment respiratoires.
* 28/08/2009 - La Réunion - 1 homme de 69 ans qui souffrait de graves pathologies sous-jacentes, cardiaques et respiratoires.
* 23/08/2009 - Nouvelle-Calédonie : 1 nourisson de moins de 1 an qui était suivi pour une pathologie chronique sévère.
* 23/08/2009 - Landes - 1 femme de 56 ans qui présentait de multiples facteurs de risque.
* 22/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 femme de 46 ans.
* 21/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 homme de 30 ans.
* 20/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 homme de 27 ans.
* 19/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 femme de 58 ans.
* 17/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 fille de 8 ans.
* 12/08/2009 - Polynésie française - 1 jeune femme identifiée comme patiente dite 'à risque'.
* 10/08/2009 - Nouvelle-Calédonie - 1 femme de 86 ans.
* 05/08/2009 - Polynésie française - 1 jeune femme enceinte et déjà malade.
* 30/07/2009 - Finistère - 1 adolescente de 14 ans qui souffrait également d'une maladie grave, compliquée d'une autre infection pulmonaire sévère.
Bilan mondial de la grippe A (H1N1)
Le bilan mondial de la grippe A (H1N1) à la date du 20 janvier est le suivant. Il y a eu 15 896 morts qui se répartissent ainsi selon les continents :
* Amériques (7 788) :
2 998 aux Etats-Unis, 1 632 au Brésil, 931 au Mexique, 617 en Argentine, 420 au Canada, 208 au Pérou, 198 en Colombie, 150 au Chili, 129 au Venezuela, 117 en Equateur, 59 en Bolivie, 52 au Paraguay, 50 au Costa Rica, 49 à Cuba, 33 en Uruguay, 32 au Salvador, 23 en République dominicaine, 18 au Guatemala, 16 au Honduras, 11 au Nicaragua, 11 au Panama, 7 en Jamaïque, 5 à la Guadeloupe, 5 à Trinidad et Tobago, 4 aux Bahamas, 3 à la Barbade, 2 à Saint-Christophe-et-Niévès, 2 au Suriname, 1 aux Bermudes, 1 en Guyane française, 1 aux Iles Caïmans, 1 aux Iles Malouines, 1 à la Martinique et 1 à Sainte-Lucie.
* Asie (4 665) :
1 141 en Inde, 714 en Chine, 602 en Russie, 507 en Turquie, 198 en Thaïlande, 170 en Corée du Sud, 149 au Japon, 147 en Iran, 127 en Syrie, 124 en Arabie Saoudite, 85 en Israël, 77 en Malaisie, 57 à Hong Kong, 53 au Vietnam, 50 (?) en Corée du Nord, 46 au Sri Lanka, 40 en Irak, 37 à Taïwan, 32 aux Philippines, 31 à Oman, 30 au Koweit, 29 en Mongolie, 28 en Palestine, 27 au Yémen, 23 en Georgie, 19 à Singapour, 17 en Afghanistan, 16 en Jordanie, 14 au Pakistan, 11 à Macao, 10 en Indonésie, 10 au Qatar, 7 au Bangladesh, 7 à Bahrein, 6 en Arménie, 6 au Cambodge, 6 aux Emirats arabes unis, 5 au Liban, 2 en Azerbaïdjan, 2 au Népal, 1 à Brunei, 1 aux Iles Maldives, 1 au Laos.
* Europe (2 709) :
362 en Grande-Bretagne, 271 en Espagne, 258 en France métropolitaine, 213 en Ukraine, 210 en Italie, 178 en Allemagne, 150 en Pologne, 107 en Roumanie, 99 en Grèce, 83 au Portugal, 77 en République tchèque, 75 en Serbie, 57 en Hongrie, 53 aux Pays-Bas, 41 en Finlande, 38 en Slovaquie, 35 en Bulgarie, 35 en Moldavie, 31 en Lettonie, 30 au Danemark, 29 en Norvège, 26 en Croatie, 25 en Suède, 24 en Autriche, 23 en Macédoine, 22 en Irlande, 21 en Lithuanie, 20 en Biélorussie, 17 en Belgique, 16 en Suisse, 15 en Slovénie, 14 au Kossovo, 11 en Albanie, 10 en Bosnie Herzegovine,10 en Estonie, 7 au Monténégro, 6 à Chypre, 5 à Malte, 3 au Luxembourg et 2 en Islande.
* Afrique (501) :
232 en Egypte, 93 en Afrique du Sud, 60 au Maroc, 57 en Algérie, 24 en Tunisie, 8 à Maurice, 7 à la Réunion, 5 au Soudan, 3 à Madagascar, 2 à Mayotte, 2 au Mozambique, 2 au NIgéria, 2 à Sao Tomé-et-Principe, 1 au Ghana, 1 en Libye, 1 en Namibie et 1 en Tanzanie.
* Océanie (233) :
191 en Australie, 20 en Nouvelle-Zélande, 9 en Nouvelle-Calédonie, 7 en Polynésie française, 2 aux îles Samoa, 1 aux îles Cook, 1 aux îles Marshall, 1 aux îles Salomon et 1 aux îles Tonga.
Grippe A (H1N1) : « L'OMS n'avait pas prévu la méfiance contre le vaccin »
Margaret Chan a reconnu quelques problèmes de gestion de la pandémie grippale, hier devant le conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Nous avions prévu qu'il y aurait des problèmes pour produire des vaccins suffisamment rapidement (...), mais nous n'avions pas prévu que les gens décideraient de ne pas se faire vacciner ». Pour la directrice de l'OMS, « l'époque où les responsables de la santé pouvaient donner leurs recommandations (...) et attendre que les populations s'y plient est sans doute révolue ». Soulignant la moindre virulence du virus H1N1 par rapport à ce qui avait été anticipé par l'OMS, Margaret Chan estime que « le pire est peut-être derrière nous ».
Des assurés attendent toujours leur bon de vaccination
On en parle beaucoup moins et pourtant les centres fonctionnent encore.
La grippe H1N1 serait-elle en train de passer aux oubliettes ? Si la fréquentation baisse, des assurés attendent toujours leur bon de vaccination. Ceux-là ont désormais la possibilité de voir le problème avec leur médecin traitant. Mais tous auront-ils des doses dans leur cabinet ?
Exemple dans le Nord. La semaine dernière, a donc été plutôt calme, avec quatre-vingt-sept personnes piquées au centre de Bouchain par exemple entre le 11 et le 17 janvier. Soit une douzaine de personnes par jour. Ce centre n'a pas rouvert lundi, après avoir traité 2 664 personnes en tout. Là où on a le plus vacciné sur la même période, c'est à Valenciennes avec 263 candidats, ce qui fait 6 196 personnes depuis l'ouverture. Viennent ensuite les centres de Saint-Amand-les-Eaux (5 359 piqûres) et de Saint-Saulve (5 213). Denain et Condé n'ont pas atteint les 4 000 passages (respectivement 3 948 et 3 512). Au total pour l'instant, 26 892 personnes ont choisi le vaccin dans l'arrondissement de Valenciennes. À titre de comparaison, l'Avesnois en était à 13 800, le 13 janvier.
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