Elle a donc été très surprise de se voir refuser cette autorisation au motif qu'il fallait en plus qu'un médecin soit physiquement sur place pendant les opérations de vaccination. Son incompréhension rejoignait la mienne s'agissant d'un vaccin supposé avoir reçue une AMM selon les procédures appliquées au vaccin saisonnier, vaccin saisonnier que le personnel avait pratiqué sans tapage et sans présence d'aucun médecin un mois plus tôt. Devant son embarras, j'ai accepté d'aller passer mon samedi matin dans un établissement afin de débloquer cette situation ubuesque. Quelle n'a pas été notre erreur commune ! À ce jour, j'ai recensé 39 fichiers divers reçus des autorités par Internet et décrivant les vaccins, comportant une foule de documents à remplir sur les procédures et les effets indésirables observables, la liste des matériels nécessaires, les fiches de gestion des entrants et des sortants (?), chacun de ces fichiers faisant de deux à douze pages. Je ne désespère pas d'en recevoir d'autres. Je ne me sens pas assez compétent pour émettre un avis, un commentaire.
Une simple réflexion : si l'on juge la grandeur d'un pays à l'importance de son organisation administrative, la France est un très grand pays. Docteur Émile Olaya, Annonay (Ardèche) Le Généraliste vendredi 5 février 2010