lundi 29 septembre 2008

Grippe aviaire en Indonésie, deux nouveaux morts.

Le 10 septembre dernier, le Ministère de la Santé de l’Indonésie a annoncé deux cas d’infection humaine par le virus H5N1 de la grippe aviaire. Ces deux hommes sont morts.

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), le premier cas d’infection humaine par le virus H5N1 de la grippe aviaire concerne un homme de 38 ans de la municipalité de Tangerang, dans la province de Banten.Les symptômes de la maladie sont apparus le 4 juillet 2008, il a ensuite été hospitalisé le 9 et est décédé le 10. Des volailles circulaient dans son voisinage et un de ses voisins possédait une basse cour commerciale, précise l’organisation mondiale de la santé (OMS).

lundi 22 septembre 2008

Grippe aviaire : H5N1, la mutation

Une nouvelle étude, qui sera publiée jeudi 4 octobre dans Public Library of Science Pathogens, apporte de nouveaux et inquiétants éléments d’information sur les mécanismes de l'infection humaine par la forme hautement pathogène du virus de la grippe aviaire, le H5N1. Selon le groupe de chercheurs de l'université de Wisconsin-Madison, dirigé par Yoshiro Kawaoka, une simple mutation d'une protéine de surface suffirait à augmenter la virulence du H5N1, en lui permettant d'aller infecter les cellules situées plus en profondeur dans l'arbre bronchique. Si cette mutation ne se produit pas, le virus reste ainsi cantonné dans les régions supérieures des poumons et ne parvient pas à altérer la fonction respiratoire au point que les conséquences de l'infection soient mortelles. Mais si il mute, cela devient alors une toute autre histoire.

Planete mag
Hors, toujours selon ces chercheurs, les souches de H5N1 qui sévissent à l’heure actuelle en Asie, en Afrique et en Europe seraient plus aptes à infecter l'homme et les mammifères que les premières souches identifiées en 1997. Plus grave encore, sur la base de ces éléments, ils estiment que le virus devrait bientôt s'"humaniser" et provoquer une grande pandémie mondiale.

Les résultats des travaux réalisés par une équipe de chercheurs de l’Université de Pékin avaient été précédemment publiés dans la revue scientifique The Lancet. Ceux-ci avaient alors démontré que l'infection humaine par le virus de la grippe aviaire pouvait non seulement atteindre de nombreux organes, comme les ganglions, l'intestin ou encore le cerveau, mais également traverser le placenta et toucher le foetus dans le cas d’une infection chez la femme enceinte. Des résultats qui laissaient craindre la possibilité d’une pandémie de grande ampleur en cas de contaminations inter-humaines.

Tous les résultats d’études qui sont actuellement publiés semblent donc bien parvenir au même conclusions : l’humanité est bel et bien à l’aube d’une grande pandémie mondiale due à une prochaine mutation de la grippe aviaire qui favorisera la transmission inter-humaine du virus H5N1. La principale question qui hante désormais les chercheurs n’est plus donc plus "si", mais "quand" cette mutation interviendra t’elle.

Pourquoi le génome du virus de la pandémie de 1918 a-t-il été ressuscité ?

Usa : Un génome de virus ressuscité à partir d'un cadavre congelé

Pourquoi le génome du virus de la pandémie de 1918 a-t-il été ressuscité par le gouvernement US à partir d'un cadavre congelé ?

Le Pentagone sur le point de lancer une arme nommée grippe aviaire ?



Certains ont des opinions totalement divergentes concernant la grippe aviaire. Voici quelques unes des idées qui circulent actuellement. Qui faut-il croire ? Une chose à prendre en considération c'est la manipulation de l'information ... mais elle existe dans les deux sens, et les expériences passées incitent à la prudence. Voir notamment les actualités "fausses" concernant l'amiante, le nuage de Tchernobyl, le scandale de l'huile frelatée en Espagne ...



Il existe des preuves alarmantes qui ont été cumulées par des sources scientifiques sérieuses à l'effet que le gouvernement des Etats-Unis soit sur le point d'avoir ou aurait déjà une « arme » qui porte le nom de grippe aviaire. Si les reportages sont exacts, cela pourrait déclencher une nouvelle pandémie sur la planète. Une pandémie qui pourrait être plus dévastatrice que l'épidémie de grippe espagnole de 1918 et qui a tué environ 30 millions de personnes dans le monde avant de se résorber.


Les expériences du Pentagone et de l'Institut national de la santé des Etats-Unis réalisées avec les restes congelés du virus de 1918 sont de la pure folie scientifique. Est-ce que les Etats-Unis sont sur le point de déclencher une nouvelle pandémie sélective raciale dans le cadre d'un processus obligatoire de vaccination avec un vaccin prétendument fabriqué « contre » la grippe aviaire ?

Il y a des raisons de croire que ces divisions de l'industrie pharmaceutique internationale agissent de concert avec le gouvernement des Etats-Unis pour développer une substance du virus H5N1 génétiquement modifiés susceptible d'engendrer une pandémie créée par l'homme, et qui pourrait être plus mortelle que la pandémie de la « grippe espagnole » de 1918 à laquelle on attribue la perte de 30 millions de vies humaines.

Rima E. Laibow, MD, chef de la Fondation des Solutions Naturelles, un groupe de surveillance citoyenne qui surveille l'industrie pharmaceutique déclare que: « Notre meilleure estimation réalisée par nos renseignements est que la pandémie de grippe aviaire a déjà été créée par le génie génétique aux Etats-Unis, en fusionnant le mortelle génome de la pandémie de 1918, la mal nommée « grippe espagnole, » avec l'ADN du virus inoffensif H5N1 dans une culture de croissance à base de cellules du rein de l'homme et ce, selon l'Institut Nationale de la Santé et le fabricant du vaccin. Certains virologues croient que cela permettra au virus mutant créé par l'homme de reconnaître les cellules humaines lui permettant ainsi de les envahir. »

Si cela est vrai, tel que le souligne Laibow, « Un fait à la base de la virologie est que le public n'a pas été informé qu'il est impossible de créer un vaccin contre un virus qui n'existe pas encore. Les efforts de relations publiques [vont dans le sens] contraire, Si un vaccin contre la grippe aviaire est développé dans sa forme pandémique, cela signifie que le virus pandémique devait déjà exister, [avant cette] période, fin de la discussion».

Le génome [du virus] de la pandémie de 1918, dite « grippe espagnole», a récemment été intentionnellement ressuscité par le gouvernement des Etats-Unis à partir d'un cadavre congelé d'une personne morte de la grippe en 1918 en Alaska. En raison de cette résurrection, la grippe aviaire et son « vaccin » représentent maintenant une menace importante à la santé publique.

La grippe espagnole, qui n'avait rien d'espagnol, a été créée aux Etats-Unis dans l'un des premiers programmes d'armes biologiques et elle fut injectée à des jeunes hommes en bonne santé (c'est-à-dire, des « soldats ») au cours de la première vaccination obligatoire dans l'armée pendant la Première Guerre mondiale. La « grippe espagnole, » née dans des bases militaires américaines du Kansas, est l'une des pandémies les plus mortelles de l'histoire moderne. Elle a également été l'une des armes biologiques les plus réussies et à n'avoir jamais été créées jusqu'à ce jour.

A ce jour, il n'y a eu que seulement 385 cas humains de grippe aviaire repérés dans le monde entier (en supposant que ces indications sont fiables, bien sûr), causant 243 décès.

mercredi 17 septembre 2008

Carte de l'InvS

Cliquer sur la carte pour l'agrandir.

Cette carte de l'Institut National de la Veille Sanitaire (InvS) représente l'épizootie et les cas humains en Asie depuis la surveillance instituée en 2003 jusqu'à ce jour. Les nouveaux cas enregistrés en 2008 sont en rouge.

mardi 16 septembre 2008

Grippe aviaire : Mada en état d’alerte

Après l’apparition de nouveaux cas de grippe aviaire en Afrique, la côte ouest de Madagascar est en vigilance.

Le Nigeria début août, le Togo début septembre… la grippe aviaire a atteint récemment l’Afrique subsaharienne en causant la mort massive de volailles. Une situation qui a amené une dizaine de pays africains touchés par le virus H5N1 au cours des deux dernières années, à se réunir à Abidjan (Côte d’Ivoire) la semaine dernière pour faire le point sur la situation et renforcer les mesures de sécurité. Plus de 280 espèces d’oiseaux migrent chaque année entre l’Afrique et Madagascar. La menace de grippe aviaire est donc réelle pour la Grande Île. Surtout en ce mois de septembre où les conditions climatiques incitent les volatiles à un retour massif dans la zone. “Toute la côte ouest du pays est une zone à risque, de même les zones humides à l’intérieur des terres, comme les lacs Itasy et Alaotra”, explique le Dr Raymond, coordonnateur national de la prévention contre la grippe aviaire à Madagascar. Les autorités malgaches ont donc déployé plusieurs équipes en alerte dans les zones jugées dangereuses. “Tous les agents présents sur le terrain ont été formés et équipés de kits pour réaliser un dépistage rapide si un oiseau meurt de façon suspecte. Un système de communication est aussi installé pour lancer l’alerte le plus vite possible”, précise le docteur Raymond. La Réunion n’est pas épargnée par un tel risque de contamination. Si les oiseaux migrateurs préfèrent hiverner au Mozambique ou à Madagascar, voire à Maurice, une minorité séjourne à la Réunion. Chaque année bécasseau cocorli, tournepierre, chevalier guignette, pluvier argenté, grand gravelot et autres courlis corlieu viennent en escale dans notre île. Des limicoles qui aiment fréquenter la station d’épuration du Gol, l’embouchure de la rivière Saint-Étienne, de l’Étang Saint-Paul, de la rivière du Mât, de la ravine de Trois Bassins, la plage de Saint-Paul, la ravine du Butor, l’étang de Bois-rouge ou encore le Colosse. Hier, les autorités sanitaires de la Réunion ne signalaient “aucun cas suspect dans la zone”

dimanche 14 septembre 2008

Grippe aviaire au Togo : Découverte d'un cas de la maladie au sud-est de la ville de Lomé

Le Comité interministériel de prévention et de lutte contre la grippe aviaire du Togo a annoncé, mercredi, la découverte, mardi, d'un cas de cette maladie dans une ferme avicole moderne à Agbata, un village situé à vingtaine de kilomètres au sud-est de Lomé, dans la Préfecture du Golfe.

Dans un communiqué publié à Lomé, le comité indique que le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche a été informé par le responsable de la ferme de fortes mortalités estimées à environ 80% dans son élevage qui comporte 4 500 têtes de volailles, toutes espèces confondues, réparties dans trois exploitations.

"Tous les tests rapides effectués sur place se sont avérés positifs", a confirmé le ministère, soulignant que des autopsies sur plusieurs poulets de la ferme et des prélèvements d'organes pour des analyses plus poussées à Accra, au Ghana et au laboratoire de référence de Padova en Italie ont été aussitôt effectués.

En attendant les résultats de ces analyses, il a annoncé la prise de mesures conservatoires, à savoir l'interdiction de tout mouvement de volailles quelle que soit la distance, l'abattage, l'incinération ou l'enfouissement de cadavres de volailles.

Une enquête épidémiologique dans toute la Préfecture est enclenchée et la ferme où a été découvert le cas de la grippe aviaire est mise sous quarantaine. Un suivi médical est offert aux personnes cibles ayant eu des contacts avec la ferme, indique encore le ministère.

Le premier cas de grippe aviaire au Togo remonte au 6 juin 2007 dans une ferme avicole à Sigbehoue, banlieue nord-est de la ville d'Aného, environ 45 km au sud-est de la capitale, Lomé.

La ferme en cause abritait, selon le ministère de l'Agriculture, 5 574 volailles toutes espèces confondues et avait enregistré la mort de 50% de l'effectif total des volailles.

Depuis février 2006, par mesures de prévention, le gouvernement togolais a mis en place un plan d'action comportant notamment un système d'alerte nationale, la formation de personnels médicaux et le renforcement de la surveillance, par la création de comités locaux de vigilance.

vendredi 12 septembre 2008

La grippe aviaire est de retour en Afrique

En début de semaine, les autorités du Togo ont souligné la mort massive de volailles dans une ferme du sud-est du pays. Selon le communiqué repris par les médias africains l’établissement agricole situé à Agbata abritait 4 500 têtes et 3 600 animaux sont morts subitement. Les tests effectués ont détecté la présence du virus de la grippe aviaire (H5N1).

D’autres analyses seront effectuées. En attendant, le gouvernement a pris des mesures contraignantes. Notamment, indique le communiqué, «l’interdiction de tout mouvement de volailles, quelques soient la distance, l’abattage, l’incinération et l’enfouissement des cadavres de volailles dans les fosses par les services compétents du ministère».

D’autres mesures interdisent l’importation de volailles et les services frontaliers ont été renforcés.

Autres cas

En août dernier, la présence du virus avait aussi été détectée au Nigéria. Ce qui a amené, la semaine dernière, une dizaine de pays africains, touchés par la grippe aviaire au cours des deux dernières années, à se réunir à Abidjan (Côte-d’Ivoire) pour faire le point sur la situation et renforcer les mesures de sécurité.

Cette rencontre s’est tenue sous l’égide de la FAO, l’organisme des Nations Unies chargé de l’alimentation et de l’agriculture, pour renforcer et harmoniser les plans nationaux de surveillance épidémiologique.

jeudi 11 septembre 2008

Grippe aviaire : un village en quarantaine dans le sud du Togo


Le gouvernement togolais a annoncé mercredi qu'un village du sud du pays avait été placé en quarantaine en raison d'une épidémie supposée de grippe aviaire. Cette épidémie présumée a provoqué le décès de près de 4000 volailles.

Des prélèvements effectués sur des poulets tués ont été envoyés au Ghana et en Italie pour des examens de dépistage du virus H5N1, précise le gouvernement sur son site internet.

Le Togo, qui a enregistré plusieurs cas de cette maladie l'an passé, a interdit les importations de volailles et a renforcé ses contrôles dans les ports et aux frontières avec ses voisins, le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso.

jeudi 4 septembre 2008

Réunion africaine sur la grippe aviaire

Une dizaine de pays africains, frappés ces deux dernières années par la grippe aviaire, sont en réunion depuis mercredi à Abidjan pour renforcer leurs mesures de lutte, après la découverte à la mi-août au Nigeria d'une souche mortelle du virus, a-t-on appris jeudi sur le site internet republicoftogo.com.

Cette réunion, initiée par la FAO, l'organisme de l'ONU chargé de l'alimentation et de l'agriculture, permettra notamment de "renforcer et harmoniser les plans d'action nationaux pour la surveillance épidémiologique", a déclaré à l'ouverture des travaux la représentante de la FAO en Côte d'Ivoire, Marie Noëlle Koyara. Il s'agit aussi pour les participants d'"identifier des actions prioritaires à mettre en oeuvre à court terme dans les pays particulièrement exposés" et de renforcer la coopération entre les pays concernés "en matière de prévention et de contrôle", a ajouté Mme Koyara.

"Récemment, une souche de l'influenza aviaire hautement pathogène, inconnue auparavant en Afrique subsaharienne, a été découverte au Nigeria pour la première fois", a-t-elle rappelé.

"Cette nouvelle souche a suscité de graves préoccupations car on ne sait pas encore comment elle a été introduite sur le continent" africain, a indiqué la représentante de la FAO, pour justifier cette rencontre, prévue s'achever vendredi.

Outre la Côte d'Ivoire, représentée par son ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati, cet atelier réunit des délégations du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Togo.

Les autorités ivoiriennes, dont le pays a déjà été frappée en 2006 par la grippe aviaire, ont déclenché l'état d'alerte maximale au lendemain de la découverte de ce cas mortel au Nigeria.

Implantée notamment dans l'Est, la filière avicole ivoirienne compte 30 millions de volailles et génère un chiffre d'affaires annuel de 40 milliards de FCFA (61,5 millions d'euros). Elle emploie directement et indirectement 15.000 personnes.

lundi 1 septembre 2008

Grippe aviaire : Une souche encore plus pathogène

Tandis que tous les yeux sont rivés vers le virus H5N1 de la grippe aviaire et vers sa menace éventuelle de pandémie, une souche beaucoup plus virulente que cette dernière, la souche H9N2, constituerait un risque énorme pour la race humaine.

D'après une équipe de virologues de l'Université du Maryland dont les observations sont parues dans le Public Library of Science journal, depuis les premières manifestations du virus H9N2 retrouvées chez des oiseaux, on aurait enregistré plusieurs contaminations d'humains et ce sous-type de virus serait même désormais omniprésent chez les volailles et autres animaux domestiques du continent eurasien.

L'appréhension majeure envers le virus de la grippe aviaire provient du fait que la souche H5N1 pourrait potentiellement évoluer et acquérir un ensemble de caractéristiques lui permettant de devenir hautement endémique chez les humains et ce, à l'échelle internationale.

Or, il semblerait que le virus H9N2 présente un profil similaire, à en croire les déclarations des auteurs de cette communication. C'est également ce qui pousse la plupart d'entre eux à estimer qu'une pandémie mondiale relève de la fatalité, sans toutefois être en mesure de prévoir quand et quelle souche de la grippe aviaire sera impliquée.

Fait troublant, la recherche à d'ailleurs pu démontrer qu'il suffisait d'une seule modification génétique du H9N2 pour qu'il devienne davantage dangereux et contagieux.

Heureusement, il semblerait qu'aucune propriété de contamination aérosol n'ait été observée chez cette souche de grippe, ce qui soulagerait probablement les inquiétudes relatives à une propagation du H9N2 par la voie aérienne.