lundi 29 octobre 2007

A Dakar : Informer et sensibiliser les journalistes

Suite a un atelier régional sur la grippe aviaire organisé a Dakar à l'intention des journalistes Francophones de l'Afrique de l'ouest et du centre du 14 au 15 mars 2007 qui a regroupé des experts de la santé animale, les acteurs de la filière avicole, les représentants des institutions internationales et une trentaine de journalistes des pays d'Afrique de l'ouest et du centre, la section des affaires culturelles et de la presse de l'Ambassade des Etats-Unis a organisé une session de restitution sur la grippe aviaire le Lundi 29 Octobre 2007 à l'Ambassade Américain sis à Kaloma.
Cette session avait pour l'objectif d'informer et de sensibiliser les journalistes sur la grippe aviaire afin d'acquérir des connaissances sur cette pandémie et pour une meilleure sensibilisation , d'éducation des acteurs de la filière avicole et des populations consommatrices de volailles.
Dans son exposé, Charles André Soumah a expliqué aux journalistes les actions à entreprendre dans le cadre de la prévention et de lutte contre les maladies sanitaires en général et en particulier la grippe aviaire. « La santé ne se donne pas, elle s'acquiert. Elle est une conquête de tous les jours. Dans une telle perspective, chaque citoyen doit être considéré non plus comme un simple utilisateur des services de santé mais surtout comme un agent actif du développement sanitaire » Dixit Charles André.
Quant au Docteur Sory Keïta Directeur national adjoint de l'élevage, coordinateur du programme grippe aviaire en Guinée a mit l'occasion à profit pour expliquer à la presse l'origine de cette pandémie, les modes de contamination mais aussi la prise de mesures préventives et de riposte contre la grippe aviaire.
Selon lui, il n' y a aucun danger à consommer les viandes et produits de volaille bien cuits.
Pour nous protéger contre la grippe aviaire, il faut éviter de laisser dormir les poulets la nuit à l'intérieur des maisons d'habitation, leur aménager des nichoirs.
Ne pas acheter des volailles visiblement malades.
Se laver les mains à l'eau savonneuse ainsi que les instruments utilisés après le découpage des carcasses d'oiseaux.
Eviter le contact entre les carcasses de volailles et les aliments à consommer crus.
Pour terminer, Charles André a exhorté la presse à s'impliquer davantage dans la lutte contre cette pandémie, et intensifier la sensibilisation partout pour une sécurité durable.
Auteur Younoussa Tawel CAMARA

mercredi 17 octobre 2007

Depuis le mois de juillet 2007, 11 cas ont été rapportés dont 10 décès

Bilan des cas humains confirmés biologiquement et notifiés à l’OMS de 2003 au 17 octobre 2007 : 331 cas, 203 décès


Cas humains et épizootie
Grippe A(H5N1)
• Depuis le mois de juillet 2007, 11 cas ont été rapportés (dont 10 décès).
Ces cas sont survenus en Indonésie (n=8), au Vietnam (n=2) et en Egypte (n=1).
Aucune contamination interhumaine n’a été officiellement signalée.
• Durant la même période, la circulation du virus A(H5N1) a été rapportée dans 14 pays, il s’agit de :
En Europe : Allemagne, France, Russie et Tchéquie.
En Afrique : Nigéria et Togo.
En Asie : Bangladesh, Birmanie, Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande et Vietnam.
Au Moyen-Orient : Egypte.


• Depuis le début de l’épidémie en 2003, on observe chaque été une diminution du nombre cas humains et de foyer aviaires.
• L’été 2007 a suivi la même dynamique. Néanmoins, de nouveaux foyers aviaires ont été identifiés sur les 3 continents touchés : Afrique, Asie et Europe.
• Avec l’approche de l’hiver, une reprise de l’épizootie est prévisible dans les zones où elle n’a pas pu être totalement contrôlée.
• La létalité très élevée observée depuis juillet s’explique, au moins en partie, par les limites d’une surveillance basée sur une définition clinique des cas. Les cas les plus graves sont plus susceptibles d’être investigués, ce qui entraine une surestimation de la létalité.
• Les informations dont nous disposons n’indiquent pas d’éléments nouveaux dans la transmission du virus.



mercredi 3 octobre 2007

Une reprise de l’épizootie est prévisible

Avec l’approche de l’hiver, une reprise de l’épizootie est prévisible dans les zones où elle n’a pas pu être totalement contrôlée.