La grande majorité des cas concerne des adultes avec facteur de risque, infectés très majoritairement par des virus de type A. Selon les modèles de prévision reposant sur des données historiques et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health), la grippe devrait continuer à se développer cette semaine, précise Sentinelles.
mercredi 19 février 2014
L'épidémie de grippe continue de s'étendre en France
La grande majorité des cas concerne des adultes avec facteur de risque, infectés très majoritairement par des virus de type A. Selon les modèles de prévision reposant sur des données historiques et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health), la grippe devrait continuer à se développer cette semaine, précise Sentinelles.
mardi 31 août 2010
Menaces sur les vaccinations après le feuilleton H1N1
Après le fiasco de la campagne de vaccination contre la « fausse pandémie » de grippe due au virus H1N1, les spécialistes de la santé publique veulent réconcilier les Français avec les vaccins avant l'arrivée des infections hivernales.
Généralistes et pédiatres vont se retrouver en première ligne face aux critiques des patients et des parents, qui ne manqueront pas de leur rappeler les épisodes du feuilleton H1N1.
Le rapport du Sénat sur la « fausse pandémie » publié début août est très sévère avec le gouvernement français et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), accusés de « pensée unique ayant conduit à une forte surestimation des risques ». Ce document dénonce pêle-mêle des « achats démesurés », le « défaut d'association des généralistes » et les « conflits d'intérêts entre experts et industriels ».
samedi 28 août 2010
Narcolepsie ou narcoineptie
Enfin on a trouvé du neuf pour alimenter le débat avec les éternels inquiets de la vaccination et surtout les adversaires de cette thérapeutique pourtant si efficace. Il y a 5OO nouveaux cas de narcolepsie en France, certains se sont même déclenchés avant la vaccination. Sans doute une réaction prévaccinale ! Cela mériterait une grande étude.
Des vaccinés contre la grippe A (H1N1) ont gagné une fortune
Au fait savez-vous que plusieurs dizaines de personnes ont gagné au loto après avoir été vaccinée contre la grippe H1N1 ? Mais il ne vaut mieux pas l'ébruiter par crainte de manquer de vaccins ....
Voir l'article
Narcolepsie : une enquête européenne sur le vaccin anti-H1N1
Le Docteur Carmen Kreft-Jaïs, responsable pharmacovigilance de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), relativise l'importance des cas de narcolepsie liés au vaccin contre la grippe A.
mardi 10 août 2010
L'OMS déclare la fin de la pandémie de grippe H1N1
dimanche 18 juillet 2010
Evasion grippale
Sur les 21 millions de doses de vaccins commandées par la France contre la grippe A, à peine 5,3 millions ont été finalement utilisées, révèle le tout récent rapport de la commission d'enquête parlementaire... Surtout, 3,46 millions ont été "jetées ou mise au rebut" !
Des volontaires ?
Julie Joly
vendredi 2 juillet 2010
Nouvelle campagne d'hygiène à l'automne
mercredi 30 juin 2010
Au Cambodge, le Premier ministre et trois ministres touchés par la grippe A (H1N1)
lundi 3 mai 2010
La grippe aviaire tue une fillette en Indonésie
Une fillette de quatre ans a succombé mercredi au virus H5N1 de la grippe aviaire en Indonésie, ont annoncé lundi les autorités. Son décès porte à 136 le nombre de cas mortels de la maladie dans le pays, le plus touché dans le monde. La petite fille vivait à Pekanbaru, sur l'île de Sumatra. Trois autres patients, qui n'ont pas été en contact avec elle mais vivent dans la même région, sont considérés comme des cas suspects. Il s'agit d'une mère de famille, de son enfant de sept ans et d'une autre fillette de cinq ans.
mercredi 28 avril 2010
La paye des volontaires est grippée
« Ah bon, il y a des infirmiers qui ont été payés ? » Un brin provocateur, Matthieu Dworniczak, président du syndicat des infirmiers libéraux du Nord (Sniil), résume les déboires du personnel mobilisé cet hiver pour les vaccinations contre la grippe A. Selon lui, la majorité de ses collègues attendent toujours leur rémunération : « Apparemment, ça devait se faire ce mois-ci. » A la préfecture, on assure que 60 à 70 % du personnel de santé ont bien reçu leur paie. Et qu'« il n'y a aucun blocage qui empêcherait de régulariser toutes les situations ».
En fait, le blocage est surtout administratif, la préfecture devant traiter des situations très différentes : étudiants, professions libérales, fonctionnaires de mairie, de santé… A la mairie de Lambersart, où certains agents ont effectué jusqu'à 500 € d'heures supplémentaires dans les centres de vaccinations, on explique : « La préfecture nous avait d'abord demandé les relevés par mail, mais, comme ils ont été débordés, il a fallu les renvoyer par courrier classique. » Claude, médecin retraité, a dû aussi fournir trois fois les pièces justificatives (RIB, etc.) depuis novembre. Et n'a toujours rien touché. « Les services de l'Etat mettent tout en œuvre pour que le travail fourni vous soit indemnisé dans les plus brefs délais », indiquait un mail du 19 janvier.
Steeven Demora. En photo : Le préfet du Nord, Jean-Michel Bérard, avait montré l'exemple au début de la campagne. Le coût total de la vaccination dans le Nord atteint 2,2 millions d'euros. La rémunération varie de 14 € de l'heure, pour les étudiants infirmiers, à 66 € pour les médecins libéraux.
mardi 13 avril 2010
L’OMS admet des erreurs dans la gestion de la pandémie de grippe A (H1N1)
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a admis le 12 avril des défauts dans la gestion de la pandémie de grippe A (H1N1). Le Docteur Keiji Fukuda, conseiller spécial sur la pandémie auprès de la directrice générale de l'OMS, était auditionné par un comité d’experts chargé d'évaluer la manière dont l’Organisation a géré la pandémie. « La réalité est qu'il existe une quantité énorme d'incertitudes [dans une pandémie]. Je pense que nous n'avons pas communiqué sur ces incertitudes. Cela a été interprété par beaucoup comme un processus non transparent », a-t-il déclaré.
Le Dr Fukuda a aussi qualifié d'« impitoyables » les « très hautes attentes pour l'information immédiate » des populations à travers le monde, alors que le virus se propageait rapidement à travers les frontières et que des blogs et d'autres nouveaux médias diffusaient des spéculations et des critiques. Il a aussi évoqué « la confusion sur les phases et le niveau de sévérité », en faisant référence à l'échelle de l'OMS à six niveaux sur les pandémies de grippe, qui prend en compte la propagation géographique du virus mais pas sa sévérité.
mardi 30 mars 2010
Vaccins H1N1 : Le ministre bulgare de la Santé inculpé pour dilapidation
Le ministre bulgare de la Santé, Bojidar Nanev, a été inculpé mardi de dilapidation de fonds publics pour l'achat de vaccins contre la grippe H1N1, pour une somme jugée trop élevée, et dont la livraison a été trop tardive, a annoncé le parquet de Sofia.
"M. Nanev a porté préjudice à l'Etat à hauteur de 2,5 millions de leva (1,28 million d'euros). Le ministère de la Santé était vraiment en mesure d'obtenir un contrat plus favorable", a déclaré le procureur Margarita Nemska. Le gouvernement bulgare avait commandé 200 000 doses de Tamiflu auprès du laboratoire suisse Roche pour 6,5 millions de leva (3,3 millions d'euros), alors qu'il avait reçu une offre d'environ 2 millions d'euros, pour la même quantité, de la part des services sanitaires britanniques, a précisé le parquet. Ce dernier a indiqué avoir également inculpé un haut fonctionnaire du ministère de la Santé. Qui plus est, a justifié le parquet, les vaccins ont été livrés seulement en janvier, soit un mois et demi après la fin de l'épidémie de grippe en Bulgarie. Le parquet avait été saisi par les autorités sanitaires britanniques qui avaient élevé une protestation et par le service de lutte anticorruption bulgare, car les doses de Tamiflu avaient été achetées sans tenir compte de la procédure régissant les marchés publics.
lundi 29 mars 2010
Les règlements sont grippés
Médecin à la retraite, elle a été sollicitée pour le centre de vaccination de Lourdes. Comme elle, d'autres praticiens déplorent la façon dont a été mené ce programme et la revue à la baisse des indemnités qui leur étaient promises et qui ne leur sont toujours pas versées.
Pourquoi êtes-vous aujourd'hui en colère ?
Dès octobre, les médecins, les soignants, ont répondu présent pour la campagne de vaccination et malgré les nombreux mails adressés à la préfecture par plusieurs médecins du département, on n'est toujours pas payés. Pour ma part, je n'ai effectué que 30 heures, mais d'autres médecins ont tenu permanence tout au long de la campagne en prenant sur leur temps personnel. L'équipe d'infirmières était également présente et, pour certaines, c'était un complément de revenus. Je pense particulièrement à l'une d'entre elles qui est en situation de grande précarité, et comptait beaucoup sur cette rentrée d'argent. Malheureusement, il doit y en avoir d'autres dans la même situation. C'est vraiment anormal ! Je suis d'autant plus étonnée que les agents administratifs qui ont travaillé avec nous auraient déjà été payés, eux.
Sur quels critères avez-vous été recrutée ?
Personnellement, je suis à la retraite. J'ai d'abord été contactée par courrier, puis par téléphone. Malgré mes contraintes familiales, mon correspondant s'est montré très insistant. Je le sentais en manque de personnel. Nous avons arrêté un calendrier de présence et ce n'est qu'au terme de cette discussion que j'ai demandé le montant de la rémunération. Il m'a annoncé que je serai indemnisée 66 € de l'heure, somme qui, au fil de la campagne, a fondu de la moitié. Je suppose que ce doit être la même chose pour les infirmières. C'est surprenant et pas très correct.
Vous attendez un règlement depuis cinq mois. Jusqu'où irez-vous pour être payée ?
J'ai contacté plusieurs de mes confrères qui sont aussi très mécontents de ce qui arrive. On a dans l'idée de rédiger une lettre ouverte à l'attention de Roselyne Bachelot pour lui faire savoir notre ressenti, notre mécontentement. Nous n'excluons pas de faire publier cette missive dans la presse. Au-delà de cette question de paiement, la ministre doit également savoir qu'on ne veut pas cautionner cette gabegie de personnel. À Lourdes deux médecins, pléthore d'infirmières, c'était vraiment trop de monde. D'ailleurs, en fin de campagne on était désœuvré, ça ne se bousculait pas pour se faire vacciner. On s'entourera de plus de garanties la prochaine fois. Pour assurer la vaccination de la population, la préfecture a ouvert six centres dans le département. C'est le 12 novembre dernier qu'a débuté cette campagne de prévention. Si, après un démarrage assez lent, ces différents dispensaires ont enregistré une hausse de leur fréquentation, rapidement l'amplitude d'ouverture de ces dispensaires et le personnel requis à leur fonctionnement se sont avérés très supérieurs à la demande.
samedi 27 mars 2010
Un virus de la grippe A (H1N1) affaibli mais toujours actif en Asie
En date du 26 mars 2010, dans le monde, plus de 213 pays et territoires d'outre-mer ont été touchés par le virus A (H1N1) et, au moins 16 931 décès, ont été recensés, selon l’OMS.
En Amérique du Nord, l’épidémie a poursuivi sa baisse depuis son pic fin novembre, le virus continue de circuler à un niveau globalement très faible. En Amérique centrale et du sud, une transmission active du virus est rapportée au Guatemala, au Nicaragua, El Salvador et au Panama. Au Brésil, Au Brésil, au cours des deux dernières semaines, on relève une tendance croissante des maladies respiratoires.
En Europe, le pic épidémique est dépassé et l’activité grippale continue de faiblir. A noter, plus de 20 % des échantillons relevés en Allemagne, en Italie, et dans la Fédération de Russie ont été testés positifs.
En Afrique, l’activité grippale est variable. Des données limitées suggèrent que les zones les plus actives se situent en Afrique de l'Ouest et dans certaines régions d'Afrique orientale, particulièrement au Rwanda. 27 % des échantillons respiratoires au Ghana, et 47 % des échantillons au Rwanda, ont été testés positifs pour le virus A (H1N1), à la mi-mars. Au Sénégal, une forte croissance des maladies respiratoires est rapportée en association avec les détections accrue du virus. Un petit nombre de H3N2 et B de la grippe saisonnière ont également été identifiés.
En Asie, la transmission du virus est active en Thaïlande depuis mi-février mais revient à la baisse depuis mi-mars. L’activité augmente depuis début mars, en revanche, en Malaisie. Un faible nombre de virus de la grippe saisonnière B continuent d'être isolés en Thaïlande et dans d'autres régions d'Asie du Sud.
En Amérique centrale et dans la zone tropicale d'Amérique du Sud, une tendance croissante d’activité des maladies respiratoires associées à la circulation du virus A (H1N1) est signalée depuis début mars dans un nombre croissant de pays. Source : Rapport OMS du 26 mars 2010
mercredi 17 mars 2010
Vietnam : 2e décès de la grippe aviaire
Le Vietnam a enregistré sa deuxième victime de l'année de la grippe aviaire, une petite fille de trois ans décédée aujourd'hui à Ho Chi Minh-Ville, l'ex-Saïgon dans le sud du pays, a annoncé un responsable sanitaire.
L'enfant, qui vivait dans une province voisine de l'ex-Saïgon (celle de Binh Duong), avait été transférée dans un hôpital pédiatrique de Ho Chi Minh-Ville le 10 mars, alors qu'elle souffrait de graves infections pulmonaires, selon le docteur Phan Van Nghiem, du département local de la Santé. Elle avait été testée positive au H5N1, virus hautement pathogène de la grippe aviaire, le 15 mars, un résultat confirmé par d'autres examens, a-t-il ajouté. Le Vietnam avait enregistré son premier décès de l'année dû à la grippe aviaire le mois dernier, une femme de 38 ans décédée également dans le sud du pays, dans la province de Tien Giang. Ce dernier décès porte à 59 le nombre de victimes de la grippe aviaire recensées au Vietnam depuis fin 2003, quand le H5N1 a fait sa réapparition en Asie du Sud-Est. Depuis cette date, le Vietnam est le pays qui affiche le plus lourd bilan humain au monde de la grippe aviaire après l'Indonésie, selon l'Organisation mondiale de la santé. Le pays recense actuellement des foyers animaliers de grippe aviaire dans six provinces, réparties du nord au sud du pays.
Grippe aviaire en Roumanie : la Bulgarie prend des mesures préventives
Les volailles ne doivent pas quitter les basses-cours et doivent être protégées contre toute contamination, selon les instructions diffusées. La frontière bulgaro-roumaine est principalement marquée par le Danube, et le foyer du virus H5N1 en Roumanie est situé sur le delta du fleuve. Le dernier cas de grippe aviaire en Bulgarie remonte à début 2006. Dans l'UE, le dernier cas confirmé de grippe aviaire avait été décelé en Allemagne, il y a un an.
En Algérie 7 bébés décèdent de la grippe en 48 heures à l'hôpital pédiatrique d'Annaba
Cette grippe, que les praticiens ont diagnostiquée comme étant une bronchiolite sévère, a été détectée au lendemain de l'hospitalisation d'un bébé en provenance de la wilaya de Tébessa. Principalement concentrée au niveau de l'EHS pédiatrique El Bouni qui couvre les wilayas de Annaba, Guelma, Tarf, Souk Ahras et Tébessa, cette maladie contagieuse a atteint l'ensemble des bébés hospitalisés et ceux présentés par leurs mamans pour des soins ambulatoires.
L'information, qui s'est rapidement répandue, a mis en émoi les populations de Annaba et des wilayas limitrophes. Contacté, M Mestouri Monji, directeur de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière à Annaba, tout en évitant de parler d'épidémie, a confirmé que plusieurs bébés ont été effectivement contaminés par une bronchiolite aiguë et que 7 d'entre eux sont décédés.
« Toutes les dispositions ont été prises pour éviter que cette maladie contagieuse ne se propage à l'extérieur de l'enceinte du EHS pédiatrique infecté par le virus », a-t-il précisé. Mardi en début de soirée, l'état de santé de deux autres bébés infectés par le même virus suscitait une forte inquiétude. Des équipes spécialisées dans la désinfection sont à pied d'œuvre dans cet EHS.
mardi 16 mars 2010
Un cas de grippe aviaire en Roumanie
dimanche 7 mars 2010
La grippe pandémique H1N1, qui a fait 16 455 morts depuis mars 2009, continue de décliner dans le monde
Dans la région la plus touchée par la pandémie, le continent américain, la grippe a connu son paroxysme en octobre-novembre, d’après l’OMS. Mais le H1N1 continue d’être le virus de grippe prédominant dans le monde et l’organisation, suivant l’avis de son comité d’urgence, a estimé le 24 février qu’il était trop tôt pour annoncer que l’épidémie était derrière nous. «Dans la zone tempérée de l’hémisphère Nord, le virus de la grippe pandémique continue d’être détecté dans de nombreux pays, toutefois, la nocivité de la grippe continue de décroître à peu près partout», selon l’organisation onusienne. La transmission du virus reste ainsi «active» dans certaines régions d’Asie du Sud-Est, notamment en Thaïlande et en Birmanie, et dans des zones limitées de l’est et du sud-est de l’Europe.
Elle relève encore que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal, «enregistrent de plus en plus de cas de grippe pandémique bien que les données de surveillance soient limitées dans ces zones». Pour rappel, l’OMS avait déclaré récemment qu’il était trop tôt pour annoncer que le pic de la grippe A (H1N1) était passé dans le monde et qu’en conséquence il n’était pas «opportun» de changer de phase pandémique. «Sur la base des recommandations du comité d’urgence, la directrice générale (Margaret Chan) a décidé qu’il était opportun aujourd’hui de ne pas faire de changement dans l’actuelle phase pandémique», avait expliqué dernièrement son conseiller spécial pour les grippes pandémiques Keiji Fukuda. Les 15 experts du comité d’urgence de l’OMS, réunis mardi, avaient considéré qu’il serait prématuré de conclure que «toutes les parties du monde ont connu un pic de transmission de la grippe pandémique A (H1N1)». A l’issue d’une téléconférence intense de plus de deux heures, les experts du comité ont estimé que la situation mondiale était double, avec d’un côté «des preuves d’un déclin ou d’une faible activité de la pandémie dans de nombreux pays et de l’autre de nouveaux foyers de transmission en Afrique de l’Ouest», avait de son côté souligné Mme Chan. Ils ont reconnu ainsi que la pandémie était «clairement en déclin» en Amérique du Nord ainsi qu’en Europe de l’Ouest notamment, a précisé M. Fukuda.
En revanche, le virus d’origine porcine, aviaire et humaine qui a fait plus de 16 000 morts depuis son apparition il y a près d’un an sur le continent américain, est encore actif en Europe de l’Est ainsi qu’en Asie. De plus, des cas ont été recensés récemment en Afrique de l’Ouest, dont au Sénégal et en Mauritanie. Les experts ont également pris en considération que l’hiver, propice à la propagation de la grippe, allait bientôt démarrer dans l’hémisphère Sud, a encore indiqué Mme Chan. «Il existe des incertitudes sur l’apparition de nouvelles vagues d’activité généralisée et un besoin de ne pas saper les préparations des pays», a-t-elle insisté. L’OMS avait clairement laissé entendre ces dernières semaines qu’elle espérait que le pic de transmission était révolu dans le monde, ouvrant une nouvelle phase de transition. «Nous espérons que nous entrons dans [cette] phase d’après-pic, qui signifie que “le pire est passé” et que l’on se dirige progressivement vers une situation plus comparable à celle de la grippe saisonnière», avait expliqué le 11 février le Dr Fukuda. Il avait alors insisté sur le fait que cette phase de «transition» ne signifiait pas pour autant que la pandémie était finie mais qu’elle ouvrait la voie à de nouvelles recommandations pour les pays. Selon l’OMS, les recommandations pour la gestion du H1N1 étaient toujours valables.
En revanche, l’agence onusienne a indiqué qu’elle ne conseillait plus la fabrication d’un vaccin unique pour le virus pandémique dans l’hémisphère Nord pour l’hiver prochain. Par ailleurs, la Fédération internationale de football (FIFA) a appelé les 32 équipes qualifiées à la phase finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet), à vacciner leurs délégations contre le virus H1N1, la Coupe du monde se déroulant durant l’hiver austral. Le principe de précaution s’applique aussi à la Coupe du monde 2010. «Nous suivons de près la situation avec l’OMS et les autorités sanitaires sud-africaines», a précisé Jiri Dvorak, le médecin en chef de la FIFA. Parfois accusée d’avoir surestimé l’importance du phénomène à l’automne dernier, l’OMS estime aujourd’hui qu’il est «trop tôt» pour assurer que le pic de la pandémie est passé. Le Mondial ayant lieu en plein hiver austral, des cas de grippe A ne sont pas à exclure durant l’épreuve, d’où l’appel lancé aux sélections, ajoute la FIFA.
Grippe A en France : Une facture qui dépasse le milliard
Alors que la pandémie est terminée, l’heure est aux comptes. Achat des vaccins et des masques, location des gymnases, campagne de pub... La France a-t-elle trop dépensé ?
L’heure des comptes a sonné. Alors que l’opposition tire à boulets rouges sur le gouvernement, deux commissions d’enquêtes parlementaires entament leurs travaux sur la gestion de l’épidémie de grippe A (H1N1). La chambre sociale de la Cour des comptes vient aussi de lancer son propre audit. Toujours stoïque face aux critiques et persuadée de ne pas avoir failli, Roselyne Bachelot devra s’expliquer. Le directeur général de la Santé, Didier Houssin, devait quant à lui être auditionné dès cette semaine par les sénateurs mais, pour des questions d’agenda, le rendez- vous a été reporté de quelques jours. Ce qui laisse un délai supplémentaire pour argumenter au ministère de la Santé, occupé à centraliser des chiffres éparpillés dans différents services administratifs. La mission est d’autant plus complexe que l’exercice est inédit.
"C’est un exercice dont on sort toujours perdant", dit Roselyne Bachelot
La France s’est mise en ordre de bataille pour une véritable guerre contre un virus qui devait frapper la population et faire perdre plusieurs points de PIB à l’économie nationale. A l’aune du bilan, les moyens déployés ont-ils été disproportionnés ? La grippe A a fait 302 victimes en France… bien moins qu’une vulgaire grippe saisonnière. Pour esquisser un premier bilan de la grippe A, Le Journal du Dimanche a mis à jour les chiffres disponibles et les a additionnés. La facture, incomplète, s’élève déjà à plus d’un milliard d’euros. La Caisse nationale d’assurance-maladie ignore combien cette épidémie a généré d’arrêts maladie ou de prescriptions médicales supplémentaires. La prise en charge dans les hôpitaux des cas graves n’a pas encore été chiffrée et ne le sera peut-être jamais tant l’opération est complexe, aux dires de plusieurs experts. Les fiches de paie des personnels médicaux et paramédicaux, venus faire des piqûres à la chaîne, n’ont pas encore été établies. "Nous avons commencé à payer les internes, les élèves infirmiers et à rembourser les frais de transports des étudiants à la fin du mois de décembre. Les autres personnels devront encore attendre, peut-être pour certains jusqu’au mois de juin", indique-t-on au ministère de la Santé. Les règles de l’administration sont si complexes que les différents ministères peinent à décider qui doit régler les factures. Cette "débauche de moyens", qui dépasse déjà le milliard d’euros, a une justification politique. Le gouvernement a choisi de sortir l’artillerie lourde, privilégiant une campagne de vaccination massive. L’Elysée, le ministère de la Santé, Matignon et Bercy ont toujours considéré que la santé des Français n’avait pas de prix. Les dirigeants, traumatisés par les crises sanitaires françaises à répétition - sang contaminé, hormones de croissance, vache folle et, plus récemment, canicule -, n’avaient pas l’intention de prendre le moindre risque.
Seulement 7 % de la population a accepté de se faire vacciner
"Aujourd’hui on me reproche d’en faire trop, se plaît à répéter Roselyne Bachelot. Mais au début, les mêmes me reprochaient de ne pas en faire assez. C’est un exercice dont on sort toujours perdant." Raymond Soubie, le conseiller social du président de la République, n’est pas étranger à cette religion du principe de précaution maximal. Si des divergences se font jour au sein du gouvernement, elles concernent l’organisation logistique de la crise. En juin dernier, Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur nouvellement nommé, a voulu avoir la haute main sur le pilotage de tous les centres de vaccination. L’organisation jacobine qui excluait les médecins de ville de la chaîne a montré ses limites : seulement 7 % de la population a accepté de se faire vacciner. Autant que le coût financier, c’est la défiance dont ont fait preuve les Français à l’égard de leurs dirigeants qui doit inquiéter aujourd’hui.
Anne-Laure Barret et Marie-Christine Tabet - Le Journal du Dimanche
samedi 6 mars 2010
Les experts de la grippe sous le feu de la critique
Lors d’un débat organisé à l’Assemblée nationale, des spécialistes ont préconisé un meilleur encadrement de l’expertise sanitaire et des sanctions pénales en cas de manque d’indépendance.
La France n’en a pas fini avec la grippe A. Alors que l’activité du virus reste depuis neuf semaines largement en dessous du seuil épidémique, la controverse enfle en ce qui concerne la campagne de vaccination française et le rôle des experts, trop liés à l’industrie du médicament selon certains. Actuellement, selon le réseau Sentinelles, les syndromes grippaux confirmés lors d’une consultation chez un généraliste ont une fréquence de 28 cas pour 100 000 habitants. On est bien loin de la pandémie, décrétée au-delà des 149 cas pour 100 000.
Le 24 février dernier, l’Assemblée nationale avait acquiescé à la création d’une commission d’enquête sur la campagne de vaccination de la grippe A (H1N1) lancée à l’automne. Mercredi, c’est une audition collective (responsables sanitaires, experts, associations) qui était organisée dans l’enceinte du Palais Bourbon, à l’initiative du député socialiste Gérard Bapt, président du groupe d’études Santé environnementale. Les débats ont abouti à une conclusion : l’expertise sanitaire, devrait être mieux encadrée et s’ouvrir à la société civile.
Actuellement, les experts qui donnent leur avis sur les produits ou les stratégies de santé, doivent certes faire une déclaration de « conflit d’intérêt » et préciser les intérêts personnels qu’ils peuvent avoir dans une affaire, notamment leurs liens avec les laboratoires. Mais le problème est que la déclaration n’est pas vérifiée et qu’il n’y a pas de sanction en cas d’omission. « Il y a une stigmatisation injuste des experts », a souligné Jean Marimbert, directeur général de l’Afssaps (l’agence du médicament). L’expert de santé Bruno Lina propose que les professionnels fournissent des déclarations d’intérêt « contractuelles », où ils s’engagent, et qu’ils puissent être « pénalement poursuivis » en cas d’omission ou de mensonges.
Plusieurs intervenants ont également avancé des idées pour mieux encadrer l’expertise. Martial Mettendorf, le secrétaire général de la Direction générale de la santé, a ainsi indiqué qu’une charte de la déontologie de l’expertise en santé publique, commune à toutes les agences sanitaires, était en chantier. Marc Mortureux, qui dirigera la nouvelle agence regroupant Afssa (aliments) et Afsset (environnement et travail), a révélé qu’un conseil scientifique serait « le garant de la qualité scientifique de l’expertise et de son indépendance », et que serait créé « un comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêt ». Il s’est engagé à organiser des débats publics et à ouvrir l’expertise aux sciences humaines.
Une « haute autorité de l’alerte et de l’expertise »
Pour Martin Guespereau, directeur de l’Afsset, l’expertise ne doit pas s’intéresser seulement aux risques « avérés » mais aussi aux « incertitudes », en appliquant le principe de précaution. Il lui faut aussi être ouverte à la société civile, pour poser les bonnes questions. « Si je ne sais pas de quel danger les gens ont peur, je ne peux y répondre », a-t-il souligné.
Enfin, André Cicolella, du Réseau environnement santé, a, quant à lui, suggéré de créer une « haute autorité de l’alerte et de l’expertise », qui définirait les principes et les ferait respecter. « Sans gendarme, le Code de la route est un chiffon de papier », a-t-il résumé.
vendredi 5 mars 2010
La grippe H1N1 continue de décliner
La grippe pandémique H1N1, qui a fait 16.455 morts depuis mars 2009, continue de décliner dans le monde, selon le dernier bilan publié aujourd'hui par l'OMS. "A la date du 28 février 2010, plus de 212 pays et territoires dans le monde ont rapporté des cas confirmés en laboratoires de grippe H1N1, dont au moins 16 455 morts", soit 229 morts supplémentaires en une semaine, a indiqué l'OMS dans une note.
Au plus fort de la maladie dans l'hémisphère nord, l'OMS rapportait plus de mille décès par semaine. Dans la région la plus touchée par la pandémie, le continent américain, la grippe a connu un pic en octobre-novembre, avait estimé l'OMS en janvier. Mais le H1N1 continue d'être le virus de grippe prédominant dans le monde et l'organisation, suivant l'avis de son comité d'urgence, a estimé le 24 février qu'il était trop tôt pour annoncer que le pic de grippe était passé dans le monde.
"Dans la zone tempérée de l'hémisphère nord, le virus de la grippe pandémique continue d'être détecté dans de nombreux pays, toutefois, l'activité générale de la grippe continue de décroître dans la plupart des endroits", a précisé vendredi l'OMS. La transmission du virus reste ainsi "active" dans certaines régions d'Asie du sud-est, notamment en Thaïlande et en Birmanie, et dans des zones limitées de l'est et du sud-est de l'Europe, selon l'OMS. Elle relève encore que plusieurs pays d'Afrique de l'ouest dont le Sénégal "rapportent de plus en plus de cas de grippe pandémique bien que les données de surveillance soient limitées dans ces zones".
Le nombre de cas de Grippe A (H1N1) ne cesse d’augmenter au Sénégal
Le nombre de cas de Grippe A (H1N1) ne cesse d’augmenter au Sénégal depuis la confirmation de l’apparition des premiers cas, le 8 février dernier, par les autorités sanitaires. Le Sénégal a enregistré à la date du 1er mars 2010, 156 cas. Soit une augmentation de 36 cas, par rapport à la semaine passée.
Selon le bulletin hebdomadaire sur la situation de la Grippe A (H1N1), les 156 personnes touchées par la pandémie proviennent de plusieurs régions du Sénégal : Dakar, Diourbel, Louga, Tambacounda, Fatick et Kaffrine. Les autorités du ministère de la Santé rassurent, parce qu’il y a ni cas grave, ni de décès dénombrés. Toutes les personnes atteintes par la grippe ont été guéries.
jeudi 4 mars 2010
Les experts de la grippe sur la sellette pour leurs liens avec les laboratoires
L'expertise sanitaire, mise en cause pour ses liens avec les laboratoires pharmaceutiques lors de l'épidémie de grippe H1N1, devrait être mieux encadrée et s'ouvrir à la société civile, selon un débat organisé à l'Assemblée. Le député socialiste Gérard Bapt, président du groupe d'études Santé environnementale de l'Assemblée nationale, avait organisé mercredi à l'Assemblée une audition collective (responsables sanitaires, experts, associations).
Les experts qui donnent leur avis sur les produits ou les stratégies de santé doivent certes faire une déclaration de "conflit d'intérêts" et préciser les intérêts personnels qu'ils peuvent avoir dans une affaire, notamment leurs liens avec les laboratoires. Le problème c'est que la déclaration n'est pas vérifiée et qu'il n'y a pas de sanction en cas d'omission. Compétence, impartialité, transparence, tous les intervenants se sont accordés sur les principes. "Il y a une stigmatisation injuste des experts", a estimé Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps (agence du médicament), tandis que Bruno Lina, expert notamment sur la grippe H1N1, assurait qu'il y avait toujours "débat contradictoire et avis collégial". Dominique Maraninchi, président de l'Institut du cancer (Inca), a noté "les progrès considérables" apportés par l'expertise, confiée à l'Inca à des spécialistes étrangers et à laquelle participent des associations de malades.
Une charte de la déontologie de l'expertise à l'étude
Plusieurs intervenants ont avancé des idées pour encadrer l'expertise. Un travail est en cours sur une charte de la déontologie de l'expertise en santé publique, commune à toutes les agences sanitaires, a précisé le secrétaire général de la Direction générale de la santé, Martial Mettendorf. Jean Marimbert a fait la différence entre "les liens d'intérêt menant à des conflits majeurs" et d'autres ayant "un impact mineur". Un conflit d'intérêts, ce peut être "juste un billet de train payé par un industriel", a renchéri Bruno Lina. Il a suggéré que les experts précisent les sommes reçues pour une activité donnée, car, a-t-il souligné, "donner des déclarations d'intérêt sans qu'il y ait des sommes derrière, ça ne sert à rien". Tous ont estimé qu'il fallait "être intraitable sur le respect des règles". Marc Mortureux, qui dirigera la nouvelle agence regroupant Afssa (aliments) et Afsset (environnement et travail), a indiqué qu'un conseil scientifique serait "le garant de la qualité scientifique de l'expertise et de son indépendance", et que serait créé "un comité de déontologie et de prévention des conflits d'intérêts". Il s'est engagé à organiser des débats publics et à ouvrir l'expertise aux sciences humaines. Pour Martin Guespereau, directeur de l'Afsset, l'expertise ne doit pas s'intéresser seulement aux risques "avérés" mais aussi aux "incertitudes", en appliquant le principe de précaution. Il lui faut aussi être ouverte à la société civile, pour poser les bonnes questions. "Si je ne sais pas de quel danger les gens ont peur, je ne peux y répondre", a-t-il souligné. André Cicolella, du Réseau environnement santé, a suggéré de créer une "Haute autorité de l'alerte et de l'expertise", qui définirait les principes et les ferait respecter. "Sans gendarme, le code de la route est un chiffon de papier", a-t-il dit. Bruno Lina a proposé que les experts fournissent des déclarations d'intérêt "contractuelles", où la personne "s'engage et puisse être pénalement poursuivie".
Vaccination grippe H1N1 : l'OPECST pointe Internet
Le plan pandémie grippale, conçu à l'origine contre un risque de pandémie aviaire à très forte mortalité, a souffert de sa « rigidité », du « manque de concertation et d'information », souligne le rapport d'étape de l'OPECST.
Députés et sénateurs ont interrogé, depuis septembre, professeurs de médecine, chercheurs, réseaux de médecins, syndicats et représentants des diverses autorités sanitaires (ministère, Direction générale de la santé, Institut de veille sanitaire, Eprus). L'économiste de la santé Claude Le Pen estime que « celui qui porte en fait, aujourd'hui, la légitimité pour arrêter la politique de santé en France, c'est Internet, le média qui nie et voit de la manipulation partout. Il véhicule la contestation de toutes les superstructures sociales. Et traite la parole publique comme véhicule du mensonge. » Selon l'historien Patrick Zilberman, « Internet, durant la pandémie grippale, aura joué le rôle d'une caisse de résonance, alors que la communication gouvernementale aura fait preuve d'une timidité incroyable. Le site pandemie-grippale.gouv.fr n'est abonné à aucun des réseaux sociaux (Facebook et Twitter), qui sont justement capables de toucher une population à risque particulièrement rétive aux gestes barrières et à la vaccination. » A quand le rapport d'experts sur Facebook et les recommandations de la Has sur Twitter ?
mercredi 3 mars 2010
L'Académie de médecine critique le mode d’acquisition des vaccins contre la grippe A (H1N1)
L'Académie de médecine estime que les bases sanitaires de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) étaient "justifiées", mais elle regrette qu'il n'y ait pas eu de débat préalable pour choisir entre une vaccination de masse et une vaccination ciblée sur les personnes à risques, puis, qu'il n'y ait pas eu d'explication ni de justification sur le choix de la vaccination de masse. Enfin, l’Académie regrette l’exclusion des médecins généralistes et des pédiatres de la campagne de vaccination, ce qu'elle avait déjà réclamé à la mi-octobre 2009, et qui aurait, selon elle « sensiblement amélioré l'adhésion de la population".
Les factures de la vaccination contre la grippe A (H1N1)
mardi 2 mars 2010
H1N1 : Didier Houssin "ne referait pas très différemment"
Selon lui, "quitte à vous surprendre", l'action du gouvernement "a été couronnée de succès". "Face à un évènement qui avait un potentiel dramatique, le résultat qui compte le plus, la santé des Français, est plutôt bon". Il reconnaît toutefois que son sentiment est partagé, notamment sur la couverture vaccinale. Même si la "France n'a pas le taux de couverture le plus bas", Didier Houssin explique que les pouvoirs publics n'avaient pas imaginé "que la vaccination allait faire débat". De plus, les doutes émis par certains professionnels "doivent nous faire réfléchir à la politique vaccinale". Le directeur général de la santé dégage ainsi certaines leçons à tirer, notamment sur la question des médecins généralistes et sur l'organisation des soins primaires. Mais aussi cette question : "comment parler en 2010 de la vaccination ? Et comment faire avec Internet ?". Pour autant, malgré ces doutes, "si c'était à refaire, on ne referait pas très différemment", déclare-t-il.
Le pic de grippe A (H1N1) est passé en Chine
La partie continentale de Chine a vu la proportion de grippe A (H1N1) dans tous les cas grippaux baisser à 11,1 % en février, contre 36,6 % en janvier, a-t-on appris d'un rapport publié sur le site Internet du ministère. Fin février 2010, et depuis le début de l'épidémie, la grippe A (H1N1) avait tué 793 personnes dont 18 en janvier, précise le rapport. Jusqu'à présent, les experts n'ont trouvé aucune mutation du virus et environ 30 % de la population présente une immunité, a-t-il ajouté. Cependant, le ministère a averti que bien qu'une pandémie soit peu probable en Chine dans un proche avenir, des foyers d'infection peuvent encore survenir dans certaines régions, en particulier dans les endroits où se rassemblent beaucoup de personnes comme les établissements d'enseignement. Le ministère a souligné que les mesures de prévention ne devaient pas être relâchées car la population avait toujours un accès limité à la vaccination. Le 28 février 2010, plus de 82 millions de Chinois avaient été vaccinés contre la grippe A (H1N1), a ajouté le rapport.