jeudi 31 juillet 2008

Sévère menace de grippe aviaire en République du Congo

La République démocratique du Congo (RDC), située sur la trajectoire des oiseaux migrateurs, est grandement menacée par la pandémie de la grippe aviaire, a indiqué mercredi le directeur de l'Institut national des recherches biologiques (INRB), M. Muyemba, en marge d'un atelier sur la grippe aviaire en Afrique centrale qui se tient depuis mardi à Kinshasa.

En plus de la situation géographique de la RDC, a indiqué M. Muyembe, les risques sont grands eu égard à la grande promiscuité existant entre l'homme et la volaille dans ce pays, à la divagation des animaux domestiques, aux méthodes traditionnels de l'élevage domestique ainsi qu'à la découverte des animaux infectés dans certains pays limitrophes de la RDC.

M. Muyemeb a souligné que les médecins et les vétérinaires sont sensibilisés pour veiller respectivement à la santé humaine et animale. Les communicateurs quant à eux sont responsabilisés pour vulgariser les précautions et des mesures à prendre pour éviter d'être contaminés par cette maladie virale transmissible à l'homme à partir de la volaille.

mercredi 30 juillet 2008

Grippe aviaire : après la Corée du Sud, le Nigéria

Le virus H5N1 de la grippe aviaire avait été identifié chez un chat mort en Corée du Sud en avril dernier, et vient d'être constaté dans deux marchés aux volailles du nord du Nigeria.

En Corée du sud, le premier cas de chat mort de la grippe aviaire a été retrouvé en avril dans la ville de Gimje, selon les autorités sanitaires : le dernier cas de mammifère contaminé par le virus H5N1 avait été enregistré en Thaïlande en 1996.

Au Nigeria, le Ministère de l'agriculture a indiqué que des volailles malades ont été constatées dans les villes de Kano où 4 249 volailles sont mortes, ainsi que dans la ville de Katsina.
"Les fermes affectées sont en cours de dépeuplement et de désinfection", a déclaré le responsable de l'élevage nigérian Junaidu Maina.
Des oiseaux migrateurs, ou des volailles importées illégalement pourraient être à l'origine de cette contamination.

Concernant la transmission de la maladie des animaux à l'homme, "à ce jour, on a signalé des cas humains dans sept pays, pour la plupart en Asie : Cambodge, Chine, Indonésie, Iraq, Thaïlande, Turquie et Viet Nam", selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
"Plus de la moitié des cas confirmés en laboratoire ont été mortels. La grippe aviaire H5N1 reste une maladie rare chez l'homme, mais elle doit être surveillée et étudiée avec attention en raison de sa gravité et, plus particulièrement, du potentiel du virus pour évoluer d'une manière qui lui permettrait de déclencher une pandémie", explique l'OMS.

jeudi 17 juillet 2008

Grippe aviaire : Un 111e décès en Indonésie

Un homme de 38 ans a succombé la grippe aviaire en Indonésie, selon ses proches, ce qui porte à 111 décès le bilan humain dans ce pays le plus touché dans le monde par la maladie.

Les autorités indonésiennes ont commencé récemment à retarder les annonces de décès dus à la grippe aviaire, parfois de plusieurs semaines. Mais des sources sanitaires qui ont requis l'anonymat ont confirmé que les analyses de la victime étaient positives.

Selon son beau-frère, Asnawi Sandri, Abdul Kadir est mort le 10 juillet dernier. Il présentait les symptômes de la maladie, dont une forte fièvre et de la toux, lorsqu'il a été hospitalisé. Il a ajouté que les médecins lui avaient dit qu'il avait été emporté par la grippe aviaire.

jeudi 10 juillet 2008

Grippe aviaire : identification de protéines pour la reproduction


Des chercheurs japonais ont identifié trois protéines cellulaires permettant au virus H5N1 de la grippe aviaire de se reproduire, ce qui pourrait offrir une clé pour bloquer une éventuelle prolifération du virus.

Yoshihiro Kawaoka, de l'Université de Tokyo, et son équipe, dont les travaux sont publiés mercredi sur le site internet de la revue spécialisée Nature, ont manipulé génétiquement le virus de la grippe aviaire pour lui permettre d'infecter des cellules de la mouche drosophile. Ils ont recherché dans le génome de la mouche, qui ne comprend que quelque 14.000 gènes, les gènes susceptibles d'être utilisés à des fins personnelles par le virus. Parmi les gènes candidats, trois existent dans des versions correspondantes dans les cellules humaines. Les chercheurs ont pu établir que les protéines encodées par ces gènes humains pouvaient être utilisées par les virus H5N1 et H1N1 pour leur reproduction. Ces progrès dans la compréhension des mécanismes de l'infection virale pourraient, selon eux, accélérer le développement d'une nouvelle classe de médicaments avec un mécanisme différent d'action contre le virus.

A ce jour, le virus a rarement infecté les êtres humains mais il manifeste déjà des signes de résistance aux traitements disponibles.