jeudi 22 novembre 2007

Levée des mesures contraignantes en Moselle

Des mesures contraignantes en vigueur pour prévenir la propagation de la grippe aviaire dans 258 communes de Moselle se trouvant en "zone humide" ont été levées, a indiqué mardi la préfecture de la région Lorraine à Metz.

Le 12 octobre, les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie avaient décidé d'abaisser le niveau de risque de la grippe aviaire de "modéré" à "faible" sur l'ensemble du territoire à l'exception de cinq zones humides à risque prioritaire en Lorraine. Cette décision avait été prise compte-tenu de l'évolution favorable de la situation épidémiologique de l'influence aviaire à virus H5N1 hautement pathogène sur les oiseaux sauvages et en se fondant sur un avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, avaient alors expliqué les deux ministères. Mais en dépit d'un retour au niveau de risque "faible" en Moselle, les détenteurs d'oiseaux dans les communes mosellanes concernées sont tenus de mettre en oeuvre certaines mesures de sécurité, a précisé la préfecture de Lorraine dans un communiqué. Ces mesures visent notamment à limiter le contact direct ou indirect entre les oiseaux sauvages et domestiques et à interdire l'utilisation des eaux de surface pour l'abreuvement des oiseaux ou le nettoyage du matériel d'élevage.

La France avait renforcé ses mesures de sécurité le 5 juillet après la confirmation de la découverte du virus H5N1 sur trois cygnes sauvages trouvés morts dans un étang à Assenoncourt (Moselle). Le niveau de risque avait été abaissé de "élevé" à "modéré" le 4 octobre, aucun nouveau cas n'ayant été détecté depuis août.

Ryad va abattre 3,5 millions d’oiseaux


Le ministère saoudien de l’Agriculture a indiqué hier que 3,5 millions d’oiseaux ont été ou vont être abattus à la suite de la découverte de foyers du virus H5N1 de la grippe aviaire dans le royaume. « Plus de 3,5 millions d’oiseaux ont été ou vont être abattus depuis que le premier cas d’infection a été détecté » le 12 novembre, selon un communiqué du ministère, cité par l’agence SPA.
Le ministère avait confirmé le 16 novembre l’existence d’au moins trois foyers dans le royaume. De nouveaux cas ont été découverts dans des fermes à l’ouest et au sud de Ryad, a précisé SPA. Il est presque certain que des oiseaux migrateurs sont à l’origine de la maladie, selon le ministère.

Le ministère saoudien de l'agriculture a confirmé vendredi soir l'existence d'au moins trois foyers du virus H5N1 de la grippe aviaire dans le royaume, au sud et à l'ouest de Ryad, a rapporté l'agence de presse officielle SPA.

Quelque 90.000 poulets sont morts dans deux fermes de la région d'al-Mazahmiyah, à 80 kilomètres à l'ouest de Ryad, avait indiqué au préalable le ministre de l'Agriculture, Fahd Balghounaim, cité par la presse locale.

Dans un communiqué, le ministère a confirmé la présence du virus hautement pathogène, précisant que les 90.000 poulets avaient été abattus.

"Il est presque certain que des oiseaux migrateurs sont la source de maladie", a ajouté le ministère.

Mercredi, les autorités saoudiennes avaient fait état d'un premier foyer de grippe aviaire, à Al-Kharj, à une centaine de km au sud de Ryad.

Là, les 50.000 volailles de l'élevage touché ont été abattues, la ferme désinfectée et des mesures prises pour s'assurer que la maladie n'avait pas contaminé les environs de l'exploitation, avait souligné le ministère saoudien.

Aucun cas humain de la grippe aviaire n'a été recensé et une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de la contamination, avait-il poursuivi, recommandant la prudence dans les élevages avicoles du royaume.

La grippe aviaire n'avait plus été détectée en Arabie saoudite depuis mars dernier, quand le H5N1 avait été identifié sur des volatiles dont des perroquets, des paons, des autruches et des dindons, dans une ferme de l'est du pays. Le royaume avait alors interdit toute importation de volailles vivantes.


mercredi 21 novembre 2007

Le Tamiphosphor, un nouveau médicament contre la grippe aviaire

L’Academia Sinica a annoncé fin septembre le développement par le Centre de recherche génomique du Tamiphosphor, un nouveau médicament contre le virus de la grippe humaine et aviaire. Le développement a été piloté par WONG Chi-Huey, Président de l’Academia Sinica et les recherches conduites par FANG Jim-Min, Professeur à l’Université nationale de Taiwan (NTU).

Le Tamiphosphor est similaire au Tamiflu, un médicament déjà existant contre la grippe et également efficace contre la forme humaine de la grippe aviaire, le groupe carboxyle du médicament étant remplacé par un groupe phosphonate (composé organophosphoré). D’après les études menées, il apparaît que le Tamiphosphor est plus efficace que le Tamiflu et qu’il n’induit pas d’effets secondaires. Les chercheurs ont effectué des tests sur des souris porteuses du H1N1. Sans aucun traitement, toutes mourraient sous 5 jours. En étant soignées par le Tamiflu, 40% des souris survivaient après 7 jours mais toutes mourraient aussi au bout de 2 semaines. Avec le Tamiphosphor, 50% des rongeurs étaient encore vivants après 14 jours.
Ce médicament pourrait donc être une alternative au Tamiflu qui est soupçonné au Japon d’avoir provoquer des troubles mentaux et des hallucinations sur des adolescents japonais.

Pour en savoir plus, contacts :
Academia Sinica : http://www.sinica.edu.tw/main_e.shtml
NTU : http://www.ntu.edu.tw/eng2007/
Rédacteur : Guillaume Colleu, guillaume.colleu@diplomatie.gouv.fr
Origine : BE Taiwan numéro 8 (12/11/2007) - Institut Français de Taipei (Taiwan) / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51830.htm

mardi 20 novembre 2007

Un deuxième élevage contaminé en Angleterre

Le ministère britannique de l'Agriculture a déclaré que la présence de la souche H5N1 de la grippe aviaire avait été confirmée dans un nouvel élevage de volailles.
Une porte-parole du ministère a dit que cette ferme de l'est de l'Angleterre était l'un des "sites dangereux" désignés la semaine dernière et que toutes les dindes qui s'y trouvaient avaient été abattues.

Des employés de cette ferme travaillent également dans un élevage où un premier foyer de H5N1 a été signalé la semaine dernière. Pour Hilary Benn, du ministère britannique de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA), « dimanche dernier, les autorités de surveillance de la santé animale ont reçu une information sur un grand nombre de décès chez des dindes dans un élevage situé à Diss. Cet élevage abrite environ 5000 dindes ainsi que quelque 400 oies et plus de 1000 canards. L’élevage a immédiatement été placé sous surveillance, et une enquête vétérinaire est en cours alors que le laboratoire a confirmé qu’il s’agissait bien de la souche hautement pathogène H5N1 du virus de la grippe aviaire. »

« Les mouvements de volailles sont actuellement interdits dans cette zone de l’est de l’Angleterre (…) l'abattage de tous les oiseaux, et le suivi de tous les contacts potentiellement dangereux, est en cours » a ajouté Hilary Benn.

« Tous les travailleurs de cette entreprise potentiellement exposés à une infection ont reçu du Tamiflu et tous ceux qui iront sur les lieux infectés en recevront aussi avant le début des opérations (…) Les oiseaux abattus seront transportés vers une usine de Staffordshire dans des conteneurs scellés, étanches et qui seront escortés (…) C'est cette même usine qui avait été utilisé en février dernier, après des cas de grippe aviaire dans le Suffolk, et elle est préparée à faire face rapidement à recevoir un grand nombre de carcasses dans le respect des règles de biosécurité » a t-elle ajouté.

La Commission européenne a été informée de ce cas de grippe aviaire en Angleterre, et les exportations de volaille vers l'Union Européenne reste autorisée.

Une enquête épidémiologique a débuté pour déterminer la source de cette épidémie de grippe aviaire et les risques liés à une propagation de la maladie, et les traces de travail et de surveillance sont en cours. « Nous fournirons les résultats de cette enquête dès que possible, et dès que de nouvelles informations seront disponibles » a précisé Hilary Benn, ajoutant qu’il est encore « trop tôt pour spéculer sur la source du virus, et toutes les possibilités sont à l’étude. »

Rappelons que le précédent cas de grippe aviaire de souche H5N1 en Angleterre remonte à février dernier avec la contamination d’un élevage de 160.000 dindes. L’origine probable de cette précédente contamination avait pour cause une usine de transformation de volailles basée en Hongrie.

vendredi 16 novembre 2007

Mort suspecte de 90.000 poulets dans deux fermes saoudiennes

Quelque 90.000 poulets sont morts dans deux fermes d'Arabie saoudite, à 80 kilomètres à l'ouest de Ryad, alors que le virus H5N1 de la grippe aviaire a été détecté cette semaine dans le royaume, a indiqué vendredi le ministre de l'Agriculture, Fahd Balghounaim.
Environ 50.000 poulets ont été retrouvés morts dans une ferme à al-Mazahmiyah, et 40.000 autres dans une ferme voisine, a expliqué le ministre, cité par la presse locale.
Le virus H5N1, découvert plus tôt cette semaine dans le royaume, est fortement suspecté, mais M. Balghounaim n'a pas confirmé ce lien.
La présence du virus hautement pathogène a été détectée par des examens de laboratoire après la mort lundi dernier de 1.500 volailles dans une ferme de la région d'Al-Kharj, à une centaine de kilomètres au sud de Ryad.
Face à ces cas avérés, le ministère saoudien avait indiqué jeudi que les 50.000 volailles de l'élevage avaient été abattues, que la ferme avait été désinfectée et que des mesures avaient été prises pour s'assurer que la maladie n'avait pas contaminé les environs de l'exploitation.
Aucun cas humain de la grippe aviaire n'a en revanche été détecté, et une enquête est en cours pour déterminer l'origine de la contamination, avait ajouté le ministère, recommandant la prudence dans les élevages avicoles du royaume.
La grippe aviaire n'avait plus été détectée en Arabie saoudite depuis mars dernier, quand le H5N1 avait été identifié sur des volatiles dont des perroquets, des paons, des autruches et des dindons, dans une ferme de l'est du pays. Le royaume avait alors interdit toute importation de volailles vivantes.

mercredi 14 novembre 2007

Le virus de la grippe aviaire a t-il pris l’avion en Nouvelle-Zélande ?

Les autorités aéroportuaires d'Auckland ont soupçonné la présence du virus de la grippe aviaire sur un avion de Korean Air. Un avion de la compagnie aérienne sud-coréenne Korean Air a en effet été le cadre d'une alerte sanitaire après son atterrissage sur l'aéroport international d’Auckland en Nouvelle-Zélande, les passagers ayant été placés en quarantaine.
Une femme âgée d'une soixantaine d'années présentait en effet les symptômes de la grippe aviaire. Les 223 passagers et membres d’équipage ont été mis en quarantaine, le temps d’effectuer les contrôles sanitaires d’usage. C’est l’équipage de ce vol, de la Corée du Sud pour l'Australie, qui a alerté les autorités aéroportuaires quand la femme a commencé à avoir des vomissements et d'autres symptômes de la grippe aviaire.
A son atterrissage sur l'aéroport international d'Auckland, un Boeing 777-200 qui transitait depuis l'aéroport international Incheon de Séoul en Corée du Sud, s’est vu pris d’assaut par des équipes médicales qui soupçonnait une femme se trouvant à bord d’avoir contacté la maladie de la grippe aviaire. Les 223 passagers et membres d’équipage ont aussitôt été placés en quarantaine et consignés à bord de l’avion.
Une passagère, originaire de Corée du Sud souffrait d'un mal dont les symptômes ont fait croire à une infection par le virus H5N1 de la grippe aviaire alors qu’elle souffrait en fait d'une violente gastro-entérite. Après une heure de quarantaine, les passagers de ce vol de Korean Air ont pu quitter leurs places, tous rassurés de savoir qu’il n’avait pas voyagé en compagnie du virus H5N1 de la grippe aviaire. La femme a été transporté à l’hôpital d’Auckland.
L'Australie et la Nouvelle-Zélande n’ont fait état d'aucune infection par le H5N1 de la grippe aviaire jusqu'à présent.

Le virus H5N1 de la grippe aviaire détecté en Angleterre

Le virus de la grippe aviaire découvert dans un élevage avicole de l'est de l'Angleterre est de la souche hautement pathogène H5N1, a annoncé, mardi, un responsable du ministère de l'environnement britannique. Ce virus est d'origine asiatique, a précisé le numéro deux des services vétérinaires, Fred Landeg, au cours d'une conférence de presse. "Il est proche de la souche hautement pathogène de grippe aviaire détectée cet été en République tchèque et en Allemagne", a-t-il ajouté.
Environ cinq mille volailles sont en cours d'abattage dans la ferme où ce virus a été détecté, située à Diss, à la limite entre les comtés de Norfolk et de Suffolk. Les autorités ont mis en place une zone de protection sur un rayon de 3 kilomètres et une zone de surveillance à 10 kilomètres alentours.
La dernière annonce d'un foyer de grippe aviaire au Royaume-Uni remonte à la fin mai. Il s'agissait d'une contamination au H7N2 d'un élevage de poulets d'une exploitation agricole du Pays de Galles. Le dernier cas de H5N1 remonte à avril 2006, chez un cygne retrouvé en Ecosse.



Elevage de volailles à Suffolk, dans l'est de l'Angleterre, le 14 novembre 2007.


Les quatre nouveaux sites mentionnés mercredi, à West Harling, Pulham, Botesale et Knetishall, appartiennent à la même société d'agriculture biologique, Redgrave Poultry, a révélé l'entreprise.
Les cinq exploitations, de taille réduite, partagent le même personnel, a ajouté Redgrave Poultry dans un communiqué, précisant qu'au total 22.000 dindes élevées en plein air seraient abattues.
"Pour le moment, en l'état actuel, nous pensons avoir contenu (l'épizootie) en agissant rapidement", a déclaré Jeremy Blackburn, responsable du Conseil britannique de la volaille.



• Antécédents d’influenza aviaire hautement pathogène :
Novembre 2007 : un foyer d’influenza aviaire A(H5N1) confirmé à Diss, comté de Suffolk, dans un élevage de dindes.
Février 2007 : un foyer d’influenza aviaire A(H5N1) confirmé à Holton, comté de Suffolk, dans un élevage de dindes, à 37 Km à l’est du foyer actuel. L’origine suspectée de la contamination est l’importation en provenance de Hongrie.
Mars 2006 : un cas d’influenza aviaire A(H5N1) confirmé chez un oiseau sauvage (cygne siffleur) retrouvé mort à Fife en Ecosse.
Octobre 2005 : un cas d’influenza aviaire A(H5N1) dans une station de quarantaine chez un oiseau de compagnie (perroquet) importé du Surinam.
• Antécédents d’influenza aviaire faiblement pathogène :
Mai 2007 : un foyer d’influenza aviaire A(H7N2) confirmé dans un élevage de poulets du nord du Pays de Galles. Des cas ont été retrouvés au Lancashire et au Cheshire, zones frontalières situées en Angleterre voisine, chez des poulets achetés au Pays de Galles. Quatre cas humains avaient été confirmés.
Avril 2006 : un foyer d’influenza aviaire A(H7N3) confirmé dans une ferme de Dereham, province du Norfolk, dans un élevage de poulets. Deux autres foyers de grippe aviaire A(H7N3) seront confirmés par la suite dans la province de Norfolk.

La Chine offre à l'OMS 23 souches du virus de la grippe aviaire

La Chine a offert 23 souches du virus de la grippe aviaire à l'Organisation mondiale de la Santé ( OMS) et publié leurs séquences géniques, a annoncé mardi le vice- ministre chinois de l'Agriculture Niu Dun.
Il a fait ces remarques à Beijing lors d'un séminaire sur le contrôle de la grippe avaire, au cours de la réunion Asie-Europe, qui vise à attirer davantage d'investissements et à mettre en place une coopération scientifique inter-gouvernementale pour contrôler la grippe avaire.
"Le gouvernement chinois a offert des capitaux, des équipements et des technologies selon ses capacités, et activement participé à une série de séminaires internationaux sur le contrôle de la grippe avaire.
Jusqu'ici, plus de 60 pays et régions ont enregistré des cas de déclaration de la grippe aviare.
Selon les dernières statistiques de l'OMS, 334 personnes ont contracté le virus H5NI, et 205 d'entre elles sont mortes.

dimanche 11 novembre 2007

Grippe aviaire : 91ème mort en Indonésie

Un homme de 31 ans, infecté par le virus de la grippe aviaire, est décédé mardi en Indonésie, portant à 91 le nombre officiel de décès dans le pays dus à la maladie, a annoncé samedi un responsable du ministère de la Santé.
Deux séries de tests ont confirmé que le patient, originaire de la grande île de Sumatra, était atteint du virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire.
"Les deux tests se sont avérés positifs", a indiqué à l'AFP Daswir Nurdin du centre d'information sur la grippe aviaire, une division du ministère de la Santé.
La victime, dont l'identité n'a pas été divulguée, était tombée malade le 31 octobre. Elle est décédée peu après avoir été admise dans un hôpital de la localité de Pekanbaru, au centre de Sumatra.
Depuis début 2005, l'Indonésie a enregistré plus de la moitié des décès dus à la grippe aviaire sur la planète, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le virus H5N1 s'est propagé dans la grande majorité des provinces de l'archipel.

samedi 10 novembre 2007

La grippe aviaire frappe le Nigeria


Le ministre nigérian de l’Agriculture et des Ressources Hydriques, Dr Abba Ruma, a affirmé vendredi que plus de 1,3 million de volailles ont été abattus au Nigeria dans le cadre de la lutte contre l’avancée de la grippe aviaire.
S’exprimant vendredi lors de la présentation d’un matériel d’une valeur d’environ 70 millions de Naira (568.000 USD) offert par la Chine pour lutter contre la grippe aviaire, il a affirmé que le gouvernement nigérian avait payé 560 millions de Naira (4,5 millions USD) en frais de dédommagement au profit de 2.610 éleveurs dont la volaille avait été tuée.
« Mon ministère traite à présent de nouvelles demandes de dédommagement qui s’élèvent à environ 63 millions de Naira en faveur de 123 fermiers », a-t-il indiqué.
Le combat contre la maladie est « un acte aussi bien important pour le pays que pour la communauté internationale », a dit le Dr Ruma, ajoutant que le Nigeria s’est engagé à combattre et éradiquer la maladie dans les brefs délais.
Dr. Ruma a remercié la Chine pour son assistance, indiquant qu’elle accroîtra les capacités du Nigeria dans la lutte contre la maladie qui, selon lui, a été signalée dans 97 zones municipales à travers 25 Etats et Abuja, la capitale fédérale.
Plus tôt, l’ambassadeur de Chine au Nigeria, M. Xu Jianguo, avait affirmé que ce don contribuera à lutter contre la propagation de la grippe aviaire au Nigeria et dans le monde entier.
« Dans la mesure où la grippe aviaire a traversé des frontières, nous espérons vraiment que ces médicaments et le matériel aideront à la combattre au Nigeria », a t-il affirmé.
Le matériel est composé de réfrigérateurs, d’un incinérateur, de désinfectants et de l’équipement de désinfestation, etc.
Ce don constitue le deuxième du genre de la part de la chine après celui qu’elle avait faite en avril 2006, deux mois après le déclenchement de la maladie au Nigeria.

jeudi 8 novembre 2007

Les crédits 2008 pour la sécurité sanitaire

Budget 2008 : les députés votent les crédits de la sécurité sanitaire
Les députés ont voté dans la nuit de mercredi à jeudi les crédits 2008 de la sécurité sanitaire pour financer la gestion de crise éventuelle type grippe aviaire, ou l'élimination des farines animales en matière de sécurité alimentaire.
Le volet "veille sanitaire et gestion des crises" doit absorber 166,3 millions d'euros en 2008 (crédits de paiement). "L'effort portera en particulier sur la politique de veille sanitaire et de réaction aux urgences", note le rapporteur, Bruno Le Maire (UMP)
Quelque 55 millions d'euros iront ainsi au lancement d'un établissement public de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), qui aura une double mission: gérer un "corps de réserve sanitaire" en cas de crise, ainsi que le stockage et la distribution des produits nécessaires, toujours dans ce même cas de figure.
"L'exercice national 2007 sur la pandémie grippale qui aura lieu mi-décembre sera l'occasion de tester l'effectivité du dispositif", a souligné la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. "La possibilité d'une pandémie mondiale, dérivée de la grippe aviaire, n'est pas une pure hypothèse d'école", a-t-elle rappelé.
Par ailleurs, 546,3 millions d'euros (crédits de paiements) sont prévus pour la sécurité alimentaire, en légère baisse par rapport à 2007. Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier a expliqué que le coût de l'élimination des farines animales était en baisse.
Dans son intervention, M. Barnier a aussi rappelé que la France avait enregistré "plus de 8.000 cas" de fièvre catharrale ovine, et que l'Etat avait débloqué 13,5 millions d'euros d'aides aux éleveurs touchés.
"La France vient de procéder à la publication d'un appel d'offres pour acheter plusieurs dizaines de millions de doses de vaccins", a indiqué M. Barnier.

mercredi 7 novembre 2007

Vietnam : mort d'un Sud-Coréen supposé être atteint de la grippe aviaire

Un ressortissant de la Corée du Sud, âgé de 33 ans, est décédé mardi après-midi d'une pneumonie, après avoir présenté des symptômes similaires à la grippe aviaire, à Can Tho, dans le sud du Vietnam, a rapporté mercredi le journal local Youth.
Cet homme, nommé Lu Chin-chu, dont la femme est originaire du district de Co Do, est mort mardi, onze heures après avoir été admis à l'hôpital général de Can Tho, a précisé le journal, ajoutant que des échantillons prélevés sur le Sud-Coréen subissent des tests pour vérifier s'ils portent le virus de la grippe aviaire H5N1.
Le père de cet homme, vivant en Corée du Sud, souffre également de pneumonie et présente pareillement des symptômes ressemblant à la grippe aviaire, a-t-on appris auprès de parents du mort.
La grippe aviaire est apparue pour la première fois au Vietnam en décembre 2003. Depuis lors, 100 personnes du pays ont contracté l'épizootie et 46 d'entre elles en sont mortes.

mardi 6 novembre 2007

Le 90ème décès humain en Indonésie

Le ministère indonésien de la Santé a confirmé lundi la mort d'une Indonésienne de la grippe aviaire, portant à 90 le nombre de victimes décédée de la maladie.
Cette femme, âgée de 30 ans et originaire de l'est de la capitale indonésienne, est morte samedi dernier dans un hôpital spécialisé en traitement de la grippe aviaire à Jakarta, selon le responsable du centre de la lutte contre la grippe aviaire, Djoko Suyono.
"Elle est morte samedi. Les tests de deux laboratoires ont montré qu'elle était positive à la grippe aviaire", a déclaré M. Suyono, ajoutant qu'elle avait été en contact avec les poulets morts de ses voisins.

vendredi 2 novembre 2007

204 décès officiels

Des porteurs sains de H5N1 en Europe

Publié dans Univers Nature par Sabrina Meder
Le virus de la grippe aviaire 'H5N1' pourrait être présent de façon permanente dans certaines parties d’Europe chez les poulets, les canards et les oies domestiques, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Ce constat a été fait suite à la découverte, par des chercheurs de l’Institut Friedrich Loeffler de Riems en Allemagne, de canards d’élevage ayant été en contact avec le virus H5N1, mais sans en présenter les signes cliniques et la mortalité (1). Autrement dit, ces oiseaux étaient des porteurs sains du virus de la grippe aviaire.
Aussi, pour Jan Slingenbergh, de la FAO, 'Il n’est pas impossible que la circulation du virus en Europe soit plus importante qu’on ne le pense actuellement'.

A ce titre, pour Joseph Domenech, vétérinaire en chef à la FAO, 'S’il s’avère que le virus H5N1 peut persister dans des populations de canards et d’oies domestiques apparemment en bonne santé, les pays doivent de toute urgence réviser leurs programmes de surveillance et de suivi dans toutes les régions productrices de canards et d’oies.' Selon lui, en Europe, de nouvelles vagues de foyers de grippe aviaire pourraient apparaître d’Est en Ouest, 'si le virus réussit à se maintenir tout au long de l’année chez les oiseaux aquatiques d’élevage'.
De son côté, Jan Slingenbergh, un expert en santé animale à la FAO, ajoute 'Nous sommes particulièrement préoccupés pour la région de la mer Noire qui a une forte concentration de poulets, de canards et d’oies domestiques. Rien qu’en Ukraine, le nombre de canards d’élevage est estimé à 20 millions. En Roumanie, le delta du Danube abrite quatre millions de canards et quatre millions d’oies domestiques. Ces chiffres sont comparables aux densités de poulets et d’oiseaux aquatiques en Asie où le virus continue à circuler parmi les poulets et s’est trouvé une niche dans des pays où l’on compte des dizaines de millions de canards et d’oies d’élevage.'
1- Des analyses ont révélé que leur système immunitaire avait produit des anticorps en réponse à l’infection.